Hadley Stern pose une question qui revient très fréquemment, et qui se pose peut-être avec plus d'acuité depuis que Microsoft a annoncé l'arrêt du développement d'Internet Explorer : Microsoft est-il essentiel à la viabilité de la plate-forme Macintosh ? Du passé au présent et à l'avenir, le rédacteur passe en revue les relations entre les deux frères ennemis de l'informatique grand-public, mettant en lumière un point important : pour la première fois, les utilisateurs Windows pourront faire l'expérience de ce qu'est l'univers Apple avec iTunes, et qui sait Safari.

Loin des passions, le rédacteur n'est pas "membre de la tribu Mac", John propose la relation de son expérience du service de téléchargement payant BuyMusic.com. Il met en évidence le fait que les prix mis en avant sont loin d'être ceux qui sont les plus pratiqués, que là encore, ce sont les catalogues des majors qui se taillent la part du lion. Il souligne également les dysfonctionnements de l'interface et la qualité très relative du son.

Internet Explorer, sur PC, offre à l'utilisateur une fonction intéressante dans certains cas : l'affichage en plein écran du contenu du navigateur. Pour ce faire, il suffit d'appuyer sur la touche "F11". Sur Mac, Microsoft n'offre pas la même possibilité, pas plus qu'Apple avec son Safari. Toutefois, Hoa Li propose Saft, un utilitaire gratuit qui permet justement de visualiser une page Internet sur la totalité de la surface de son écran. Malheureusement, la manipulation pour en arriver là n'est pas aussi simple : une fois l'installation effectuée (elle n'est pas aussi simple qu'on pourrait l'espérer), il faut choisir l'option "Full Screen", apparue dans le menu de l'application et lancer alors une nouvelle fenêtre, pour que le plein écran soit effectif. Avantage : la navigation par onglets reste possible. Pour quitter ensuite le mode plein écran, il faut utiliser la combinaison "Maj+pomme+F" [1.0b1 - 112 Ko - US].

La semaine qui s'achève aura été marquée par le lancement de BuyMusic.com, le service de téléchargement payant réservé aux utilisateurs de Windows. Depuis quelques heures, il est impossible aux utilisateurs Mac d'accéder au site du service. Dans un premier temps, ce dernier apparaît avant que, le serveur ayant reconnu un navigateur Mac, un message signale que pour bénéficier de BuyMusic.com, il faut utilister Windows et Internet Explorer. On voudrait marginaliser le Mac qu'on ne s'y prendrait pas autrement. Le site MacMerc explique néanmoins déjà comment contourner cette limitation.

D'après MacUser, Apple prépare une mise à jour mineure de Safari. Cette version prévue pour la fin août corrigerait un nombre important de bogues, offrirait de meilleures performances, et apporterait un certain nombre d'améliorations au niveau du moteur HTML et JavaScript. Selon le site web, il semblerait qu'Apple ait sorti précipitamment la première version finale de Safari après l'annonce de Microsoft d'arrêter le développement d'Internet Explorer.

Afin de pouvoir gérer dans les meilleures conditions son hub numérique, il est indispensable d'avoir de la place sur ses disques. À l'image de l'iPod, les disques durs sont de plus en plus petits et offrent toujours plus d'espace de stockage. C'est pour toutes ces raisons que nous vous proposons aujourd'hui le test du FlyCase 80...

PikaOne commercialise depuis quelques mois FlyCASE, une gamme de disques durs externes portables et de haute capacité. Cette gamme est divisée en deux catégories : FlyCASE Slim avec des disques durs d'une capacité allant de 20 à 40 Go au format 2.5" et FlyCASE offrant une capacité de stockage allant de 60 à 160 Go au format 3.5". Pour les besoins de ce labo, nous avons passé au crible le FlyCASE 80 Go.

Forcément plus encombrant qu'un FlyCASE Slim, le FlyCASE 80 Go reste nettement plus petit qu'un boîtier de disque dur 3.5" traditionnel. Un peu plus grand qu'un livre de poche (189 * 112 * 46 mn), le FlyCASE 80 intègre et une interface FireWire et une interface USB 2.0, ce qui lui permet de se connecter à un grand nombre d'ordinateurs. Autre point positif, avec ses 900 grammes il est assez léger par rapport à ses concurrents.

Les goûts et les couleurs...

Le fabricant français a cherché à démarquer son produit par son design. Loin des disques cherchant à imiter Apple en proposant des boîtiers translucides ou en alu, l'identité visuelle des produits FlyCASE s'inspire de l'alphabet touareg Tifinar.

PikaOne pousse le concept très loin en offrant l'ensemble des pictos de la gamme sous forme de "tatoos" à se transférer sur la peau comme ceux que l'on trouver sur les chewing-gums. Très honnêtement, le résultat peine à nous emballer. Le plastique employé, les couleurs utilisées et les courbes du produit donnent un aspect "vieillot" au produit. Néanmoins, le fabricant aura eu le mérite d'essayer de renouveler le genre.

Le boîtier renferme un disque dur de marque Segate qui tourne à 7200 tours par minute et intègre une mémoire tampon de 2 Mo. Le périphérique est livré avec des câbles permettant de le relier aux différentes interfaces, un bloc d'alimentation externe et un CD contenant les pilotes et un outil de formatage, PikaFORMAT, qui ne fonctionne que sous Mac OS 9. L'ensemble des opérations réalisables via cet utilitaire est assuré sous Mac OS X par l'utilitaire d'Apple. Signalons, que les disques du fabricant français proposent une double connectique FireWire (1 port FW 6 pin et 1 port FW 4 pin) ce qui permet réjouira certains utilisateurs de PC mais autorisera également son intégraton dans une chaîne de périphériques FireWire. Notons qu'à la différence de la gamme Slim, les FlyCASE ne peuvent s'autoalimenter via le port FireWire étant donné le format du disque (3.5").



Le FlyCASE 80 a donné des résultats très probants en matière de plug & play. Nous l'avons testé sur différents Macintosh et PC munis soit de l'interface USB 1.1 soit de l'interface FireWire. L'une des qualités de ce disque est de faciliter considérablement l'échange de données entre Macintosh et PC. En effet, le disque a toujours été reconnu par Mac OS 9, Mac OS X et Windows 2000. Néanmoins, pour que le disque soit reconnu par tous ces systèmes, il doit être au format PC. Le principal inconvénient de ce format est qu'il est assez lent sur nos Macintosh que ce soit en lecture ou en écriture.

Signalons enfin que le FlyCASE 80 s'est très bien comporté dans des conditions "extrêmes", il a été détecté sans le moindre souci par Mac OS et Mac OS X alors que l'iMac qui servait de tests disposait de nombreux périphériques USB.

Des performances honorables

Notons que pour l'utiliser sous Classic via l'interface USB, il est nécessaire d'installer un pilote pour que FlyCASE soit reconnu. Sans entrer dans les détails, les performances de ce disque nous ont paru honorables, sans être exceptionnelles toutefois. Nous l'avons comparé à un disque similaire Maxtor de 80 Go offrant des caractéristiques similaires (7200 tours/minutes, mémoire cache de 2 Mo) . Ainsi, le PikaOne s'est montré 20 % plus rapide lors de la copie (en écriture) de 13 000 fichiers. Comme le montre ce graphique, sur tous les tests d'écriture, il se montre légèrement plus rapide. Lors des phases de lecture, le PikaOne est un poil moins performant. Enfin, on notera que le FlYCASE est nettement plus silencieux que le Maxtor.

Une addition salée

À l'utilisation, ce disque fonctionne parfaitement bien. Il n'a pas de véritables défauts si ce n'est le design qui pourra en laisser certains perplexes et encore c'est une question de goût. Reste que dans ce secteur où la concurrence est ardue, il sera difficile à PikaOne de s'imposer. Ainsi, pour 10 euros de moins, il est possible d'acquérir un disque dur Ice de 120 Go qui offre des caractéristiques équivalentes avec 40 Go d'espace de stockage en plus.