Une nouvelle application iPhone illicite est passée entre les mailles du filet d’Apple. Contrairement à ce que son nom et sa description indiquent, KayakTime n’est pas une application destinée aux passionnés de kayak. Après l’installation, cette app révèle un service de streaming illégal.
Application KayakTime. Image iGeneration.
Ce n’est pas la première fois, ni sûrement la dernière, qu’une application de piratage parvient à se faufiler sur l’App Store. Ces derniers mois, nous avions repéré entre autres Univer Note, Micros Habits ou Salan Rice qui renfermaient le même contenu illicite. Mais cette fois, KayakTime est carrément parvenu à devenir l’application gratuite la plus téléchargée de l’App Store, sans que cela n’alerte l’équipe de validation. Maintenant qu’elle est médiatisée, ses heures sont comptées.
Nous avions mené une petite expérience avec deux anciennes applications pirates. Au moment de leur présence sur l’App Store, nous avions signalé à Apple Micros Habits et Univer Note en utilisant le formulaire dédié. Nous avons reçu une réponse près de trois mois plus tard. Les deux apps avaient été supprimées entre temps du fait de leur médiatisation.
Près de trois mois après notre signalement, Apple se penche sur le cas d’une application pirate (déjà retirée de l’App Store depuis des semaines). Image iGeneration.
Qu’on le veuille ou non, les cryptomonnaies s’installent dans le paysage financier. Ces actifs controversés ont vu leur valeur s’envoler depuis la réélection de Donald Trump, qui veut favoriser leur essor. Dans ce contexte porteur, une start-up franco-britannique espère tirer son épingle du jeu avec une offre simple pour le grand public.
Deblock réunit un compte courant classique et un portefeuille de cryptomonnaies au sein d’une même application. L’idée n’est pas inédite, mais la fintech se démarque des Revolut et autres N26 par plusieurs aspects. Après quelques semaines d’utilisation, voici notre avis.
Image Deblock
Un compte courant classique
Deblock a été fondée en 2022 par des anciens cadres de Revolut, la néobanque qui compte maintenant 50 millions de clients dans le monde, et de Ledger, le spécialiste français des portefeuilles physiques sécurisés. La start-up a levé environ 28 millions d’euros depuis sa création et compte une quarantaine d’employés. Elle a lancé l’année dernière son offre en France et devrait se déployer prochainement dans d’autres pays européens.
Sa formule a deux facettes réunies dans une seule et même application. Premièrement, Deblock comprend un compte courant classique. Celui-ci est lié à un IBAN français (ce qui est préférable pour certains virements), une carte bancaire physique VISA à autorisation systématique et une carte de paiement dématérialisée compatible avec Apple Pay et Google Pay.
La formule gratuite autorise un seul retrait sans frais par mois ou bien un total de 100 € sur une période glissante d’un mois, selon l’événement qui se produit en premier. Passée cette limite, des frais correspondant à 1 % du montant du retrait sont appliqués. Les paiements en devises étrangères sont sans frais jusqu’à 1 000 € par mois.
Tableau Deblock
Globalement, pour 0 €, Deblock en offre un petit peu plus que N26, qui ne fournit plus de carte physique, mais un petit peu moins que Revolut, plus souple sur les retraits. La start-up propose un abonnement Premium à 14,99 €/mois qui rehausse la limite des retraits, n’impose aucuns frais sur les échanges de devises et ajoute quelques avantages, comme un IBAN en partie personnalisable. En déposant son salaire sur ce compte, l’abonnement Premium est offert. Il y a aussi une formule spéciale pour les détenteurs d’un NFT Deblock.
C’est moins visible au quotidien, mais cela à son importance : Deblock a reçu un agrément en tant qu’établissement de monnaie électronique de la part de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution. Cela signifie que l’autorité française a vérifié que l’entreprise respectait plusieurs choses essentielles, comme la protection des fonds de ses clients et une gouvernance solide. Revolut et N26 sont, elles, agréées respectivement en Lituanie et en Allemagne.
Un wallet crypto non custodial
La deuxième facette de Deblock, c’est son portefeuille de cryptomonnaies intégré. Le service permet d’acheter, d’envoyer, d’échanger et de stocker plusieurs cryptos. L’accent est mis sur la simplicité : il n’y a pas de fonctionnalités avancées, comme du staking (une immobilisation temporaire des fonds afin de produire des intérêts), ni d’actifs exotiques, tels que les délirants memecoins. Les spéculateurs effrénés peuvent passer leur chemin. Actuellement, Deblock gère uniquement trois cryptos populaires (Bitcoin, Ethereum et Solana) ainsi que trois stablecoins (USDT, USDC et EUROC), des cryptos qui cherchent à maintenir une valeur stable en adossant leur valeur marchande à une référence externe.
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Alors qu’il vient tout juste d’avoir 18 ans, l’iPhone s’encanaille avec sa première application pornographique. C’est la boutique alternative Alt Store qui lui a fait ce drôle de cadeau et ça ne plait pas du tout à Apple. Cette application est-elle un véritable scandale, comme s’en émeut Apple ? On en discute dans cette émission.
Dans le reste de l’actualité, Apple a lancé une nouvelle application iPhone plutôt inattendue, un projet de lunettes connectées aurait été abandonné à Cupertino et les forfaits mobiles avec plein de data sont remis en question par une agence gouvernementale.
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Comme vous le savez sans doute, nous travaillons actuellement à la réalisation de notre magazine pour fêter les 25 ans de MacGeneration. Son financement a fait l’objet d’une campagne de socio-financement sur Ulule en fin d’année dernière. Si vous n’aviez pas pu réserver votre exemplaire, sachez qu’il n’est pas trop tard, la campagne est en mode prolongations pendant quelques jours encore.
En ce qui concerne l’avancement du magazine, les choses avancent bien. Plusieurs gros dossiers ont d’ores et déjà été écrits et sont en cours de relecture. Si vous vous souvenez, il y avait un article pour lequel c’était à vous de décider. Dans les commentaires où nous vous demandions de participer, il y avait un assez large consensus pour un article d’anticipation sur Apple. À quoi pourrait ressembler la marque à la pomme dans dix ou vingt ans ? Felix n’a pas tremblé, il a enfilé son Vision Pro et s’est lancé dans ce périlleux exercice.
Dans les commentaires, il y avait d’autres suggestions intéressantes que nous reprendrons peut-être, mais nous ne vous en disons pas plus pour le moment !
Alors que de nombreux pays ont déjà mis le réseau d’Elon Musk sous une certaine surveillance, voire même l’ont interdit temporairement avant de rouvrir les vannes comme au Brésil, la France par l’intermédiaire d’une plainte du député Eric Bothorel a ouvert une enquête sur le réseau X, comme le rapporte Numérama.
Je vois passer plusieurs publications qui évoquent « les auteurs du fonctionnement faussé de l’algorithme de recommandation du STAD du réseau X » . J’ai saisi par courrier simple le parquet cyber J3 à ce sujet le 12 Janvier dernier. 😉 pic.twitter.com/Qgh3yMIEGD
Selon le député, de nombreuses voix s’élèvent pour signaler une manipulation de l’algorithme du réseau social, qui permettrait de mettre en avant certains contenus plutôt que d’autres, sans préciser plus avant le type de contenu en question.
Reste que les accusations paraissent sérieuses, étant donné que le parquet de Paris a décidé d’ouvrir une enquête contre le réseau social, mettant sa section J3 spécialisée dans la cybercriminalité sur le sujet. Si le délit s’avère confirmé, les contrevenants pourraient encourir une peine de 5 ans d’emprisonnement et de 150 000 € d’amende.
Mais au-delà des risques pour les personnes physiques s’adonnant à ce petit jeu, le réseau social lui-même en tant que personne morale pourrait encourir une peine allant jusqu’à 6 % de son chiffre d’affaires mondial voire, s’il multipliait les infractions au DSA, se retrouver interdit en France et dans l’Union européenne.
Il est à noter que ce n’est pas la seule action en cours dans l’UE, la commission européenne elle-même ayant lancé une enquête sur X, notamment sur les comptes certifiés qui n’en ont que le nom.
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