Intelligence artificielle : une résidence Apple pour les experts de différents domaines

Mickaël Bazoge |

Apple organise une résidence dédiée à l'intelligence artificielle et à l'apprentissage automatique pour les forts en thème. Ce programme d'une durée d'un an invite des experts de différents champs de compétence1 à venir « construire les expériences et les produits révolutionnaires » propulsés par l'IA et le machine learning.

Le constructeur explique qu'au fur et à mesure que l'intelligence artificielle infuse dans les appareils, logiciels et services d'Apple, le besoin qu'ont les experts de différents domaines de mieux comprendre ces technologies ne cesse de croître. « C'est pourquoi le programme de résidence AI/ML vise à immerger ces experts dans le milieu de l'apprentissage automatique ».

Les résidents suivront des cours personnalisés dans ces différents secteurs, ils seront suivis par des « mentors Apple », ils travailleront ensemble et gagneront ainsi des connaissances et de l'expérience. Le programme se déroule dans plusieurs coins du monde : en Allemagne, à Seattle, à Zurich, à Cambridge, et à Cupertino. Pour participer, il faut répondre aux différentes offres proposées par le site Jobs d'Apple.

Le mois dernier, le constructeur dévoilait un autre programme Apple Scholars orientés vers les « leaders émergents » en sciences informatiques et en ingénierie. Apple propose aux doctorants fraîchement diplômés deux ans de soutien pour leurs recherches et leurs travaux académiques, des opportunités de stages et un mentorat de deux ans avec un chercheur de chez Apple.


  1. Diplômés d'études supérieures en sciences, en technologies, en ingénierie et en maths, ou expérience équivalente dans l'industrie, le développement logiciel ou des expertises de niche (dans le design, la linguistique, les neurosciences ou la psychologie).  ↩︎

avatar Navareus | 

Sinon, moi j’arrive à compter jusqu’à huit sans (trop) me tromper. Si jamais ça peut aider Cupertino, je suis volontaire !

avatar occam | 

@Navareus

Comme le remarquaient Delépine et Kervern l’autre jour dans Le Monde : « Hélas, il n’y a pas de Grolandais à Cupertino ».

avatar YetOneOtherGit | 

@occam

"« Hélas, il n’y a pas de Grolandais à Cupertino »."

Ils se trompent, j’en connais personnellement qui sont GRD est travaillent au quartier général 😉

avatar Navareus | 

@occam

Ces deux mecs sont géniaux 😁

avatar Florent Morin | 

Ça a l’air passionnant.

Pour bosser sur le sujet en ce moment au sein d’une app, le potentiel est énorme.

On ne parle pas de l’assistant vocal Siri mais bien des améliorations apportées aux apps via l’apprentissage automatique. Comme dans l’excellente app PhotoRoom.

Cela concerne tous les acteurs de la chaîne : data-scientists, développeurs, designers.
Il y a une panoplie d’outils à disposition. Le tout est de trouver la meilleure orchestration. Et quels outils pourraient encore manquer ou être améliorés.

avatar marenostrum | 

si c'est comme l'app Photos pour identifier les personnes (j'ai un pied dans ma photothèque que l'app le considère comme un visage), ça ne sert à rien tout ça, pour des choses sérieuses.

avatar Florent Morin | 

@marenostrum

C’est surprenant. Si je cherche chien, hiver, Florent, anniversaire : ça retrouve globalement à 90-95 % au moins.

avatar kubernan | 

On a retrouvé M. Patate !! 😂😂

avatar kubernan | 

Dans Lightroom il y en a aussi. Le résultat est bluffant par moment.

Ceci dit des outils IA générique il en existe depuis des années (j’avais même développé une librairie sur... BeOS qui gérait différents types de réseaux de neurones et d’autres classificateurs). Ce qui a changé, il me semble, c’est la puissance de calculs qui permet d’intégrer ces outils au sein même des applications et le nombre de données à disposition.

Parfois on se rend compte que ça foire un peu (bah oui, les outils mathématiques de base sont toujours un peu les mêmes depuis des lustres) comme dans la reconnaissance faciale par exemple.

avatar YetOneOtherGit | 

CONNEXION UTILISATEUR