Les dernières annonces intervenues sur l'iTunes Music Store ont été précédées de négociations tendues raconte le New York Times. Le 6 janvier dernier Apple annonçait la fin des DRM sur son site, le téléchargement de musique sur iPhone via une connexion 3G et, à compter d'avril prochain, une tarification plus flexible pour la musique (0,69 € ; 0,99 € et 1,29€).
Ainsi, le soir même de Noël, Steve Jobs et Rolf Schmidt-Holtzn, le patron de Sony Music, eurent un échange décrit comme particulièrement tendu d'après le quotidien. Plusieurs hauts responsables des majors (tous parlant sous condition d'anonymat) ont confié qu'ils étaient toujours sous la pression de voir Apple décider un jour de retirer un label d'iTunes en cas de désaccord sur un sujet. Et ces majors n'ont toujours pas trouvé de contrepoids à la dominance du service d'Apple.
Selon un responsable d'une major impliqué dans les récentes négociations, Apple a proposé il y a un an environ d'instaurer une grille tarifaire flexible. À condition que les majors acceptent le principe du téléchargement sur l'iPhone en 3G et non plus uniquement en Wi-Fi ainsi que l'abandon des DRM. Les négociations se mènent entre Apple et chacune des maisons de disque individuellement, afin d'éviter que ces dernières n'opposent un front commun.
Plusieurs responsables chez les majors voient le téléchargement de musique sur mobile par abonnement comme l'avenir. Mais en l'état c'est toujours iTunes qui impose son modèle. Selon une étude Forrester Research, le téléchargement sur iTunes depuis un ordinateur aurait généré 1,5 milliard de dollars contre 70 millions pour la vente vers les mobiles. Et encore, avec l'iPhone, Apple pourrait là aussi prendre un ascendant. D'où l'intérêt pour les majors de nouer des partenariats avec Nokia par exemple et son service Comes With Music.
Toutes les majors auraient accepté les conditions d'Apple à l'exception de Sony Music et Rolf Schmidt-Holtz. Celui-ci souhaitait que la nouvelle tarification entre en service aussitôt après l'annonce de janvier, alors que Steve Jobs préférait disposer d'un délai plus long. D'où la conversation animée le 24 décembre après laquelle Sony Music s'est finalement pliée à ces exigences.
Et même si Steve Jobs s'est éloigné d'Apple, il apparaît que l'équipe en charge d'iTunes, dirigée par Eddy Cue, n'essaie pas de s'écarter du style du patron d'Apple lorsqu'il s'agit de négocier. Apple a aussi d'autres atouts comme sa page d'accueil de l'iTunes Store sur laquelle sont mis en avant les artistes et les contenus.
Charlie Walk, ancien président d'Epic Records, une division de Sony Music estime qu'Apple a la haute main aujourd'hui sur la manière dont les jeunes aux États-Unis découvrent les nouveautés "Que cela plaise ou non à l'industrie, les classements d'iTunes affichant les morceaux les plus populaires sont devenus un facteur d'influence extrêmement important sur la manière dont les jeunes découvrent la musique et font marcher le bouche à oreille."
Ainsi, le soir même de Noël, Steve Jobs et Rolf Schmidt-Holtzn, le patron de Sony Music, eurent un échange décrit comme particulièrement tendu d'après le quotidien. Plusieurs hauts responsables des majors (tous parlant sous condition d'anonymat) ont confié qu'ils étaient toujours sous la pression de voir Apple décider un jour de retirer un label d'iTunes en cas de désaccord sur un sujet. Et ces majors n'ont toujours pas trouvé de contrepoids à la dominance du service d'Apple.
Selon un responsable d'une major impliqué dans les récentes négociations, Apple a proposé il y a un an environ d'instaurer une grille tarifaire flexible. À condition que les majors acceptent le principe du téléchargement sur l'iPhone en 3G et non plus uniquement en Wi-Fi ainsi que l'abandon des DRM. Les négociations se mènent entre Apple et chacune des maisons de disque individuellement, afin d'éviter que ces dernières n'opposent un front commun.
Plusieurs responsables chez les majors voient le téléchargement de musique sur mobile par abonnement comme l'avenir. Mais en l'état c'est toujours iTunes qui impose son modèle. Selon une étude Forrester Research, le téléchargement sur iTunes depuis un ordinateur aurait généré 1,5 milliard de dollars contre 70 millions pour la vente vers les mobiles. Et encore, avec l'iPhone, Apple pourrait là aussi prendre un ascendant. D'où l'intérêt pour les majors de nouer des partenariats avec Nokia par exemple et son service Comes With Music.
Toutes les majors auraient accepté les conditions d'Apple à l'exception de Sony Music et Rolf Schmidt-Holtz. Celui-ci souhaitait que la nouvelle tarification entre en service aussitôt après l'annonce de janvier, alors que Steve Jobs préférait disposer d'un délai plus long. D'où la conversation animée le 24 décembre après laquelle Sony Music s'est finalement pliée à ces exigences.
Et même si Steve Jobs s'est éloigné d'Apple, il apparaît que l'équipe en charge d'iTunes, dirigée par Eddy Cue, n'essaie pas de s'écarter du style du patron d'Apple lorsqu'il s'agit de négocier. Apple a aussi d'autres atouts comme sa page d'accueil de l'iTunes Store sur laquelle sont mis en avant les artistes et les contenus.
Charlie Walk, ancien président d'Epic Records, une division de Sony Music estime qu'Apple a la haute main aujourd'hui sur la manière dont les jeunes aux États-Unis découvrent les nouveautés "Que cela plaise ou non à l'industrie, les classements d'iTunes affichant les morceaux les plus populaires sont devenus un facteur d'influence extrêmement important sur la manière dont les jeunes découvrent la musique et font marcher le bouche à oreille."