La décision d'Apple d'adopter des processeurs Intel pour ses Macintosh à partir de l'année prochaine a fait couler beaucoup d'encre. Si du côté des aficionados de la Pomme, cette annonce a pu choquer, qu'en est-il chez les utilisateurs PC ? Afin de prendre la température, nous avons interrogé Vincent Ramarques et Guillaume Tutundjian, du site d'actualité Clubic. Leurs réponses sont surprenantes et intéressantes. Pendant cet entretien, il a bien évidemment été question de Mac OS X, Intel, AMD et d'un certain Windows Vista...
- La presse PC suit avec de plus en plus d’intérêt l’actualité Apple et pas seulement de l’iPod. Qu’est-ce qui a changé à votre avis ?
- Vincent : L’iPod a selon moi joué un rôle évangélisateur pour Apple. Le design, l’ergonomie et l’originalité de l’iPod ont clairement montré le savoir-faire de la société et ont poussé les journalistes et le grand public à porter davantage leur attention sur Apple. Le fait que les journalistes portent également plus d’attention à Apple et à ses machines est également lié au ras le bol de certains utilisateurs PC / Windows, qui ne supporte plus les déboires de cette plateforme : pollution numérique, faille de sécurité... Certes, il existe des solutions alternatives comme Linux sur PC, mais Mac OS X et son côté «très grand public» a visiblement séduit davantage.
- Guillaume : Je suis d’accord avec Vincent sur le rôle de l’iPod. Grâce à son baladeur MP3 et à la plate-forme de téléchargement iTunes, Apple est devenu quelque chose de plus tangible pour de nombreux utilisateurs PC qui en fait ne connaissaient la société que de nom. Maintenant, ils savent que derrière ce nom, il y a une entreprise qui fait des produits informatiques de qualité et, je pense, que de nombreuses personnes sont devenues beaucoup plus curieuses.
- Vous parliez du ras-le-bol grandissant des utilisateurs PC vis-à-vis de Windows, comment jugez-vous le potentiel de Vista ? Est-il à même capable de gommer les différents problèmes de Windows ?
- Vincent : Vista offrira des plus certains par rapport à XP. Il est d’ailleurs fort probable que Windows Vista reprenne certains points de Mac OS X, je pense notamment au système de recherche qui fait déjà penser à Spotlight. Maintenant, il est encore trop tôt pour se prononcer à son sujet, mais on espère que Microsoft aura retenu les erreurs passées, notamment en ce qui concerne la sécurité et la réactivité. Mac OS X a beaucoup d’avance sur Windows XP, il sera très intéressant de voir si Microsoft sera capable d’apporter autant ou plus d’innovations avec Vista.
- Que pensez-vous de la décision d’Apple de passer sur architecture Intel ?
- Vincent : Je suis quelque part déçu de cette décision. J’appréciais le fait d’exploiter une machine avec des processeurs particulièrement avancés (64 bit et biprocesseurs) basés sur l’architecture RISC. Cela générait chez moi à la fois de l’enthousiasme et beaucoup de curiosité : enfin, je vais utiliser quelque chose vraiment différent et tout aussi puissant qu’un PC. D’un autre côté, l’arrivée d’Intel dans les machines Apple peut apporter beaucoup de choses dans le monde Mac et dans le monde PC, alors pourquoi pas. Le temps nous dira si la décision d’Apple a été bonne ou non et je ne parle pas ici du côté purement et simplement commercial.
- Guillaume : mitigé. Tout d’abord, j’aurais bien aimé connaître le fin mot de l’histoire : de qui est venu ce changement et pour quelles raisons Apple s’est ainsi allié à Intel ? Mitigé également, car il faut bien reconnaître qu’avec un tel partenariat, les Macintosh perdent un peu de leur spécificité. Après avoir claironné pendant dans années que les PowerPC «toastaient» les processeurs Intel, ce revirement surprend.
Tout n’est cependant pas noir et quand Intel s’en donne les moyens, on sait bien qu’il est capable d’excellentes choses. Donc, ces excellentes choses associées au potentiel de Mac OS X pourraient donner quelque chose de très intéressant. Du côté d’Apple, on se doute que cela va lui permettre d’être moins «marginal» et peut-être que l’entreprise profitera elle aussi des campagnes «Intel inside» pour être toujours plus présente.
- Depuis quelque temps, Intel a un peu de mal vis-à-vis d’AMD. Est-ce qu’Apple a fait le bon choix ?
- Vincent : Intel a des difficultés face à AMD au niveau des performances. L’architecture Intel est trop veille et accuse le coup face à celle développée par AMD (AMD 64), c’est une certitude. Cependant, je pense qu’Apple a davantage analysé la disponibilité et l’assurance financière de son partenaire. Intel est une société qui a les reins très solides financièrement parlant et ses capacités de production sont plus élevées que celles d’AMD, ces quelques arguments ont certainement fait pencher la balance en faveur d’Intel.
- Pensez-vous que l’arrivée d’un Mac susceptible de faire fonctionner des applications Mac et des applications Windows puisse convaincre un grand nombre d’utilisateurs PC ? Pensez-vous que cela permette à la campagne de switch de s’accélérer ?
- Vincent : Oui je pense que cela peut séduire beaucoup de monde, moi en premier ! Mais je doute que de telles machines voient le jour malgré un passage à l’architecture x86. Apple ne tentera certainement pas le diable, comme l’a fait IBM à une certaine époque en ouvrant la plateforme PC. Il est indéniable qu’une machine hybride Mac / PC aurait beaucoup de succès, mais commercialement je ne sais pas si cela est vraiment profitable pour Apple.
- Guillaume : J’ai du mal à croire à l’arrivée d’une telle solution. Tout d’abord, il faudrait voir comment les choses se passent, mais j’imagine très mal le grand public se payer une double licence Windows / Mac OS. Maintenant si une telle machine devait voir le jour et à condition que sa mise en oeuvre soit simple, cela permettrait sans doute de populariser le Macintosh comme jamais.
- Vous avez eu l’occasion de tester plusieurs Macintosh sur Clubic, notamment les portables et le Mac mini. Quel regard portez-vous sur la plate-forme Apple en tant qu’utilisateur ? Quelles sont les choses qui vous ont le plus marqué par rapport au monde Windows ?
- Guillaume : La première chose qui me vient à l’esprit lorsqu’on parle de Macintosh, c’est la simplicité d’utilisation : sur les portables, comme sur le Mac mini, la prise en main est très rapide. Pour un habitué à Windows, ce n’est pas toujours évident du fait des petites habitudes, mais pour le débutant, c’est impeccable.
L’élément le plus marquant de prime abord a certainement été l’aspect «classe» ou «clinquant» selon que l’on apprécie ou pas. Windows paraît ensuite beaucoup plus fruste ou sobre dans les animations qu’il propose, le dessin des fenêtres ou des icônes. Après cette première impression, l’élément le plus marquant et le plus déroutant est la présence d’une unique barre : avoir la barre du Finder qui est remplacée par les barres de l’application ouverte est très déroutant pour un Windowsien.
Enfin, j’ai souvent été dérouté par deux choses. Tout d’abord, le manque de diversité dans les programmes. Bien sûr, je ne savais pas où chercher, mais avec Windows, Google suffit pour trouver plein de programmes propres à réaliser la tâche désirée. Sous Mac OS, ce choix semble beaucoup plus restreint. Seconde chose : l’aspect propriétaire de Mac OS X ou même des machines Macintosh. Tout est beaucoup plus fermé (montage, évolutivité) que sur PC et alors que de nombreux usagers pestent contre Microsoft qui intègre ses programmes à Windows, on voit qu’Apple fait exactement la même chose, voire davantage ;-)
- Après une période de test qui a duré j’imagine quelque temps, as-tu envisagé de faire du Macintosh ta «plate-forme» principale ou du moins d’en faire une machine avec laquelle tu travailles/joues souvent ?
- Guillaume : Compte tenu du changement important de plate-forme, les tests ont effectivement duré un bon bout de temps. L’utilisation d’un Macintosh comme machine principale est cependant exclue pour le moment, et ce, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, je suis très habitué à Windows et c’est vrai qu’on ne change pas facilement ses habitudes. Ensuite, et là, c’est directement mon travail à Clubic qui m’influence, je teste du matériel PC et des jeux vidéo PC, de ce fait passer sur Macintosh ne m’apporterait pas beaucoup. En fait, une machine secondaire dédiée aux jeux ne me semble dans l’immédiat possible, là encore du fait de mon emploi : il y a encore trop de décalages entre les sorties PC et Mac.
En revanche, le Macintosh est clairement une machine que je conseille à de nombreux amis et qui pourrait me servir comme machine secondaire dédiée à la bureautique. Je n’ai pas encore pris de décision, mais j’ai envisagé (et envisage toujours donc) de prendre un Macintosh l’aspect rédactionnel de mon travail à Clubic.
- Selon vous, que manque-t-il à Apple pour que le Macintosh se relance véritablement ?
- Vincent : En premier lieu, davantage d’applications et surtout de jeux pour le grand public. La plateforme PC / Windows reste très chouchoutée par les éditeurs et cela s’explique par le nombre très élevé d’utilisateurs, Apple devrait peut être chercher à faire des baisses de prix conséquences (ou proposer des opérations originales comme donner nous votre PC, on vous accorde alors une réduction de X euros pour l’achat d’un Mac) pour gagner des parts de marché et de mieux attirer ainsi l’attention des éditeurs de jeux ou de logiciels.
- Guillaume : Disons qu’il manque à mon sens deux types d’applications pour qu’Apple touche plus de monde. Tout d’abord comme Vincent le souligne fort justement, il manque évidemment des jeux : de nombreux utilisateurs sont des joueurs. Mais, plus important, je pense qu’il faut surtout qu’Apple parvienne à reprendre pied dans les écoles (universités) et les bureaux. Il faut que les gens puissent utiliser des Macintosh pour se rendre compte de l’intérêt qu’ils représentent.
- La presse PC suit avec de plus en plus d’intérêt l’actualité Apple et pas seulement de l’iPod. Qu’est-ce qui a changé à votre avis ?
- Vincent : L’iPod a selon moi joué un rôle évangélisateur pour Apple. Le design, l’ergonomie et l’originalité de l’iPod ont clairement montré le savoir-faire de la société et ont poussé les journalistes et le grand public à porter davantage leur attention sur Apple. Le fait que les journalistes portent également plus d’attention à Apple et à ses machines est également lié au ras le bol de certains utilisateurs PC / Windows, qui ne supporte plus les déboires de cette plateforme : pollution numérique, faille de sécurité... Certes, il existe des solutions alternatives comme Linux sur PC, mais Mac OS X et son côté «très grand public» a visiblement séduit davantage.
- Guillaume : Je suis d’accord avec Vincent sur le rôle de l’iPod. Grâce à son baladeur MP3 et à la plate-forme de téléchargement iTunes, Apple est devenu quelque chose de plus tangible pour de nombreux utilisateurs PC qui en fait ne connaissaient la société que de nom. Maintenant, ils savent que derrière ce nom, il y a une entreprise qui fait des produits informatiques de qualité et, je pense, que de nombreuses personnes sont devenues beaucoup plus curieuses.
- Vous parliez du ras-le-bol grandissant des utilisateurs PC vis-à-vis de Windows, comment jugez-vous le potentiel de Vista ? Est-il à même capable de gommer les différents problèmes de Windows ?
- Vincent : Vista offrira des plus certains par rapport à XP. Il est d’ailleurs fort probable que Windows Vista reprenne certains points de Mac OS X, je pense notamment au système de recherche qui fait déjà penser à Spotlight. Maintenant, il est encore trop tôt pour se prononcer à son sujet, mais on espère que Microsoft aura retenu les erreurs passées, notamment en ce qui concerne la sécurité et la réactivité. Mac OS X a beaucoup d’avance sur Windows XP, il sera très intéressant de voir si Microsoft sera capable d’apporter autant ou plus d’innovations avec Vista.
- Que pensez-vous de la décision d’Apple de passer sur architecture Intel ?
- Vincent : Je suis quelque part déçu de cette décision. J’appréciais le fait d’exploiter une machine avec des processeurs particulièrement avancés (64 bit et biprocesseurs) basés sur l’architecture RISC. Cela générait chez moi à la fois de l’enthousiasme et beaucoup de curiosité : enfin, je vais utiliser quelque chose vraiment différent et tout aussi puissant qu’un PC. D’un autre côté, l’arrivée d’Intel dans les machines Apple peut apporter beaucoup de choses dans le monde Mac et dans le monde PC, alors pourquoi pas. Le temps nous dira si la décision d’Apple a été bonne ou non et je ne parle pas ici du côté purement et simplement commercial.
- Guillaume : mitigé. Tout d’abord, j’aurais bien aimé connaître le fin mot de l’histoire : de qui est venu ce changement et pour quelles raisons Apple s’est ainsi allié à Intel ? Mitigé également, car il faut bien reconnaître qu’avec un tel partenariat, les Macintosh perdent un peu de leur spécificité. Après avoir claironné pendant dans années que les PowerPC «toastaient» les processeurs Intel, ce revirement surprend.
Tout n’est cependant pas noir et quand Intel s’en donne les moyens, on sait bien qu’il est capable d’excellentes choses. Donc, ces excellentes choses associées au potentiel de Mac OS X pourraient donner quelque chose de très intéressant. Du côté d’Apple, on se doute que cela va lui permettre d’être moins «marginal» et peut-être que l’entreprise profitera elle aussi des campagnes «Intel inside» pour être toujours plus présente.
- Depuis quelque temps, Intel a un peu de mal vis-à-vis d’AMD. Est-ce qu’Apple a fait le bon choix ?
- Vincent : Intel a des difficultés face à AMD au niveau des performances. L’architecture Intel est trop veille et accuse le coup face à celle développée par AMD (AMD 64), c’est une certitude. Cependant, je pense qu’Apple a davantage analysé la disponibilité et l’assurance financière de son partenaire. Intel est une société qui a les reins très solides financièrement parlant et ses capacités de production sont plus élevées que celles d’AMD, ces quelques arguments ont certainement fait pencher la balance en faveur d’Intel.
- Pensez-vous que l’arrivée d’un Mac susceptible de faire fonctionner des applications Mac et des applications Windows puisse convaincre un grand nombre d’utilisateurs PC ? Pensez-vous que cela permette à la campagne de switch de s’accélérer ?
- Vincent : Oui je pense que cela peut séduire beaucoup de monde, moi en premier ! Mais je doute que de telles machines voient le jour malgré un passage à l’architecture x86. Apple ne tentera certainement pas le diable, comme l’a fait IBM à une certaine époque en ouvrant la plateforme PC. Il est indéniable qu’une machine hybride Mac / PC aurait beaucoup de succès, mais commercialement je ne sais pas si cela est vraiment profitable pour Apple.
- Guillaume : J’ai du mal à croire à l’arrivée d’une telle solution. Tout d’abord, il faudrait voir comment les choses se passent, mais j’imagine très mal le grand public se payer une double licence Windows / Mac OS. Maintenant si une telle machine devait voir le jour et à condition que sa mise en oeuvre soit simple, cela permettrait sans doute de populariser le Macintosh comme jamais.
- Vous avez eu l’occasion de tester plusieurs Macintosh sur Clubic, notamment les portables et le Mac mini. Quel regard portez-vous sur la plate-forme Apple en tant qu’utilisateur ? Quelles sont les choses qui vous ont le plus marqué par rapport au monde Windows ?
- Guillaume : La première chose qui me vient à l’esprit lorsqu’on parle de Macintosh, c’est la simplicité d’utilisation : sur les portables, comme sur le Mac mini, la prise en main est très rapide. Pour un habitué à Windows, ce n’est pas toujours évident du fait des petites habitudes, mais pour le débutant, c’est impeccable.
L’élément le plus marquant de prime abord a certainement été l’aspect «classe» ou «clinquant» selon que l’on apprécie ou pas. Windows paraît ensuite beaucoup plus fruste ou sobre dans les animations qu’il propose, le dessin des fenêtres ou des icônes. Après cette première impression, l’élément le plus marquant et le plus déroutant est la présence d’une unique barre : avoir la barre du Finder qui est remplacée par les barres de l’application ouverte est très déroutant pour un Windowsien.
Enfin, j’ai souvent été dérouté par deux choses. Tout d’abord, le manque de diversité dans les programmes. Bien sûr, je ne savais pas où chercher, mais avec Windows, Google suffit pour trouver plein de programmes propres à réaliser la tâche désirée. Sous Mac OS, ce choix semble beaucoup plus restreint. Seconde chose : l’aspect propriétaire de Mac OS X ou même des machines Macintosh. Tout est beaucoup plus fermé (montage, évolutivité) que sur PC et alors que de nombreux usagers pestent contre Microsoft qui intègre ses programmes à Windows, on voit qu’Apple fait exactement la même chose, voire davantage ;-)
- Après une période de test qui a duré j’imagine quelque temps, as-tu envisagé de faire du Macintosh ta «plate-forme» principale ou du moins d’en faire une machine avec laquelle tu travailles/joues souvent ?
- Guillaume : Compte tenu du changement important de plate-forme, les tests ont effectivement duré un bon bout de temps. L’utilisation d’un Macintosh comme machine principale est cependant exclue pour le moment, et ce, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, je suis très habitué à Windows et c’est vrai qu’on ne change pas facilement ses habitudes. Ensuite, et là, c’est directement mon travail à Clubic qui m’influence, je teste du matériel PC et des jeux vidéo PC, de ce fait passer sur Macintosh ne m’apporterait pas beaucoup. En fait, une machine secondaire dédiée aux jeux ne me semble dans l’immédiat possible, là encore du fait de mon emploi : il y a encore trop de décalages entre les sorties PC et Mac.
En revanche, le Macintosh est clairement une machine que je conseille à de nombreux amis et qui pourrait me servir comme machine secondaire dédiée à la bureautique. Je n’ai pas encore pris de décision, mais j’ai envisagé (et envisage toujours donc) de prendre un Macintosh l’aspect rédactionnel de mon travail à Clubic.
- Selon vous, que manque-t-il à Apple pour que le Macintosh se relance véritablement ?
- Vincent : En premier lieu, davantage d’applications et surtout de jeux pour le grand public. La plateforme PC / Windows reste très chouchoutée par les éditeurs et cela s’explique par le nombre très élevé d’utilisateurs, Apple devrait peut être chercher à faire des baisses de prix conséquences (ou proposer des opérations originales comme donner nous votre PC, on vous accorde alors une réduction de X euros pour l’achat d’un Mac) pour gagner des parts de marché et de mieux attirer ainsi l’attention des éditeurs de jeux ou de logiciels.
- Guillaume : Disons qu’il manque à mon sens deux types d’applications pour qu’Apple touche plus de monde. Tout d’abord comme Vincent le souligne fort justement, il manque évidemment des jeux : de nombreux utilisateurs sont des joueurs. Mais, plus important, je pense qu’il faut surtout qu’Apple parvienne à reprendre pied dans les écoles (universités) et les bureaux. Il faut que les gens puissent utiliser des Macintosh pour se rendre compte de l’intérêt qu’ils représentent.