Europe : Apple va-t-elle augmenter les prix des Mac ?

Mickaël Bazoge |

C'est une vieille polémique qui ressurgit tel un serpent de mer à chaque lancement d'une nouveauté : Apple profite-t-elle indûment du taux de change entre le dollar et l'euro pour vendre ses produits plus chers en Europe ? La baisse continue de la monnaie unique par rapport à la devise américaine aura-t-elle pour effet d'enchérir le coût des Mac sur le vieux continent ?

Pour répondre à ces questions fort légitimes, nous avions besoin de prendre un référent commun — et pourquoi pas l'iMac, dont il se murmure qu'une version « haut de gamme » équipée d'un écran Retina est dans les tuyaux de Cupertino. Depuis octobre 2009 et l'avènement des modèles « unibody alu » proposés en 21,5 et 27 pouces, Apple a lancé 5 déclinaisons, incluant un changement de design en septembre 2012.

Comparons des pommes avec des pommes

Nous avons calculé le « taux de change Apple », qui s'obtient en divisant le prix en dollars par le prix en euros d'un iMac de même catégorie.

Pour chaque modèle d'iMac (nous avons arbitrairement choisi les entrées de gamme dans les deux tailles), il a d'abord fallu procéder à un petit calcul liminaire : les prix américains sont donnés hors taxes, quand ceux affichés par Apple sur sa boutique française sont toutes taxes comprises. Aux États-Unis, la disparité des taxes de vente (que peuvent prélever les différents échelons administratifs : l'État, les villes, et parfois les comtés) fait en sorte que le prix TTC n'est connu qu'au moment de valider la facture.

Pour donner un ordre d'idée, la moyenne nationale est aux États-Unis de 6%, avec de fortes différences selon les États (0% en Oregon, 11,5% en Illinois par exemple). On reste loin des 20% appliqués en France depuis le 1er janvier de l'année… Quant au débat sur l'écart des taux de TVA entre les deux rives de l'Atlantique, il s'agit d'une question politique dont les tenants et aboutissants dépassent largement le cadre de cet article.

Il convient donc de soustraire le coût de la TVA pour chaque prix en euros. L'iMac de 21,5 pouces lancé au printemps coûte ainsi 1 099 euros TTC, soit 918,90 euros HT. L'iMac 27 pouces sorti en septembre 2013 est proposé à 1 799 euros TTC, soit 1504,18 euros HT (le taux de TVA était alors de 19,6%). Comparer le « taux de change Apple » avec le taux de change réel à l'époque du lancement des iMac donne ce tableau :

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Une représentation graphique des différents taux de change offre une vision un peu plus claire :

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À la vue de ces informations, on peut dire sans se tromper qu'Apple tire effectivement un profit certain de la vente de ses produits en Europe — plus en tout cas que si le constructeur obéissait strictement au taux de change officiel entre le dollar et l'euro. On observe aussi que si les prix en dollars fluctuent peu, ce n'est pas le cas en euros. Quoi de plus normal : les tarifs du constructeur sont d'abord fixés en dollars avant d'être adaptés en euros, soumis aux variations du taux de change.

Avec le taux de change officiel, l'iMac d'entrée de gamme à 918,90 euros devrait coûter 1 375$. Cela représente 176$ de différence par rapport au prix officiel aux États-Unis, ou encore 117 euros (12,7% du prix de l'ordinateur). Pour la version 27 pouces, la différence par rapport au prix US est de 176$, soit 117 euros là aussi (9,33% du prix de l'ordinateur).

Pour être encore plus concret, si l'on prend en compte la moyenne des six derniers lancements d'iMac (pour les deux versions), 1 euro équivaut en moyenne à 1,215$, alors que le taux officiel est (toujours en moyenne depuis 2009) de 1 euro pour 1,37$. Apple empoche donc la différence de 0,155$ supplémentaire pour chaque euro de produit vendu. Cela parait peu, mais sur le volume, cela commence à représenter une somme rondelette : sur un produit à 1 000 euros, la « taxe européenne Apple » se monte donc à 155$, soit 113 euros (11,3% du prix du bien). À multiplier, évidemment, par le nombre d'iMac vendus…

Cette « surcote » européenne est-elle à proprement parler scandaleuse ? Pas nécessairement si on prend en compte les frais de localisation, de distribution et de marketing, ce d'autant que l'euro fort permet d'atténuer la propension d'Apple à facturer plus cher ses produits pour l'Europe. Mais que se passera-t-il le jour où l'euro retrouvera la parité avec le dollar ?

De Francfort à Cupertino

Mais pourquoi l'euro devrait-il nécessairement baisser ? Après tout, un euro fort protège les importations : la hausse du pétrole, traditionnellement facturé en dollars, a été largement amortie par une monnaie unique particulièrement vigoureuse face à la monnaie américaine. Mais pour une poignée de bénéfices, une devise durablement trop forte est un boulet pour les exportations des entreprises européennes dans le monde. Certes, celles-ci font d'abord et avant tout affaire avec des entreprises du vieux continent. Mais quand la croissance de l'Europe est en panne — la locomotive économique allemande a flanché de -0,2% au second trimestre — il y a un risque réel pour que les choses empirent.

La croissance atone sur le vieux continent, le chômage toujours élevé, les salaires qui ne progressent pas, les politiques de rigueur, les investissements publics en berne… Tout cela tire les prix vers le bas : les consommateurs sont dans l'attente de meilleures affaires, les chiffres d'affaires des entreprises sont en baisse, les industriels n'ont plus les moyens d'investir, les embauches sont au point mort… Le cercle vicieux de la déflation, dans lequel aucune économie développée ne veut tomber (surtout en Europe, un marché qui compte près de 300 millions de consommateurs), n'est pas loin. Abaisser le niveau de l'euro par rapport au dollar est devenu un des moyens de retrouver de la croissance.

Christoph F. Siekermann, CC BY-SA 3.0

Un euro moins cher améliore mécaniquement la productivité des entreprises européennes : leurs produits sont moins chers à exporter et les marchés internationaux peuvent s'ouvrir plus facilement. Corollaire : les produits importés coûtent plus cher. La Banque centrale européenne, dont la mission historique est de préserver les pays de la zone Euro de l'inflation (la hausse des prix), a largement rempli cet objectif. L'institution de Francfort, poussé par Mario Draghi, un président plus interventionniste que ses prédécesseurs, joue sur tous ses leviers afin de pousser les banques à prêter de l'argent aux particuliers et aux entreprises à des taux avantageux : baisse du taux directeur, rachats de titres, … La créativité dont fait preuve la BCE montre à quel point l'heure est grave, mais ce n'est pas suffisant.

La valeur d'une devise n'est pas seulement indexée sur la capacité ou la volonté de sa Banque centrale à faire rouler la planche à billets (même si techniquement parlant, la BCE ne peut pas multiplier les billets). Elle est également — et surtout — conditionnée par des considérations économiques et psychologiques sur lesquelles l'institution n'a aucune prise. Les politiques de rigueur impulsées simultanément par tous les pays de la zone Euro, suite à la crise de la monnaie unique qui a failli emporter la devise par le fond, a gelé les investissements publics dans tout le continent, ce qui a contribué à étouffer la croissance et l'activité — on en revient au cercle vicieux évoqué plus haut, qui est encore loin d'être brisé.

Le taux de change de l'euro face au dollar depuis le 1er septembre.
Après ce petit détour explicatif, revenons à nos moutons : l'euro a donc sensiblement baissé face à la devise américaine depuis quelques semaines. Au 1er septembre, il fallait 1,3131$ pour 1 euro. Le 2 octobre, il suffisait de 1,2613$ pour obtenir 1 euro. Et si cette tendance lourde se maintient (ce qui devrait être le cas), il n'est pas impossible que la parité soit un jour atteinte, comme on a pu le voir en 2002.

En ce qui concerne Apple, le relèvement du dollar face à l'euro n'est pas une bonne nouvelle pour le consommateur européen. En tant qu'entreprise, Apple a pour objectif de générer des revenus et des profits. Il arrive que le constructeur fasse un geste (pour l'iMac, l'augmentation de 0,4 point de la TVA en début d'année a été absorbée par le groupe, baissant mécaniquement sa marge), mais la logique économique commande que les prix en euros hors taxes des Mac (mais aussi des autres produits d'Apple) augmentent. Le lancement d'OS X Yosemite en octobre, qui devrait s'accompagner de nouveaux produits (dont, peut-être, le fameux iMac Retina), sera certainement l'occasion pour le constructeur de revoir ses prix en euros à la hausse, reflétant ainsi le taux de change de la monnaie unique face au dollar.

Dans la configuration du catalogue actuel, et si l'on établit qu'il faut 1,25$ pour 1 euro (le ratio était de 1,3573$ pour 1 euro en juin, au lancement du nouvel iMac entrée de gamme), et compte tenu de la surcote appliquée par Apple en Europe qui tourne autour de 11,3% (déjà intégrée dans le prix HT), cela reviendrait aux prix suivants :

  • iMac 21,5 pouces à 1 003 euros HT, soit 1 203 euros TTC (1 099$ aux États-Unis)
  • iMac 27 pouces à 1 643 euros HT, soit 1 971 euros TTC (1 799$ aux États-Unis)

En jouant avec les seuils psychologiques, on peut penser qu'Apple « arrondira » entre 1 200 et 1 249 euros pour le 21,5 pouces, et entre 1 949 et 2 000 euros pour le 27 pouces. Il ne s'agit évidemment ici que de spéculation.

Le mouvement à la hausse des prix en Europe en fonction du taux de change a déjà débuté. Le distributeur GOG a ainsi relevé ses tarifs en euros; quant à Apple, elle n'a jamais craint de modifier sa grille de tarifs sur l'App Store, comme on l'a vu en octobre 2012 (lire : Apple augmente les prix de l'App Store). Il est cependant plus facile pour le constructeur de moduler ses prix sur une boutique d'applications en ligne que sur son matériel.

Oui, les prix d'Apple en Europe vont augmenter, pour l'iMac comme pour le reste de la gamme. Autant s'habituer dès maintenant à l'inéluctable !

[Edit] Modifications apportées au calcul de TVA, ce qui appuie le propos.
avatar fredseg | 

"Un euro moins cher améliore mécaniquement la productivité des entreprises européennes". Attention ceci ne s'applique qu'à la petite minorité d'entreprises qui exporte massivement hors zone €. Lesquelles sont le plus souvent des multinationales dont le capital est détenu grosso modo pour moitié hors zone €. En moyenne, un € moins cher ne favorise pas l'économie industrielle européenne.

avatar Vince-mac | 

Ceci est tout à fait exact : un euro cher pénalise seulement les entreprises qui exporte à l'extérieur de la zone euro.

L'ensemble du tissu industriel français, est pénalisé par l'euro lui même, et non par son taux de change avec le dollar. La France réalise la moitié de son commerce extérieur dans la zone euro. Les déflations compétitives (le fait de baisser les salaires, volontairement ou sous la contrainte) auxquelles se sont livrés les Allemands, puis récemment les Espagnols, et les Italiens, assorti du fait que la parité de change est fixe entre nous, font que notre tissu industriel s'évapore. C'est l'euro lui même le coupable. Pas sa parité avec le dollar.

L'euro a été mal conçu. Il n'aurait jamais dû être une monnaie unique, il aurait dû être une monnaie commune à parité fixes révisable, avec lourde pénalisation des excédents et des déficits structurels. C'était la proposition de Keynes à l'époque de Bretton Woods, et cela reste la seule solution raisonnable en matière monétaire. une monnaie commune est une monnaie d'échange avec l'extérieur d'une zone monétaire. A l'intérieur de la zone, les échanges sont réalisés en monnaies nationales. Ce qui permet d'ajuster leur taux aux évolutions de productivités des états, et ainsi de permettre un équilibre profitable à tous. Le système de pénalisation des excédents structurels évite les stratégies dites de "cavalier seul" des états (le type de stratégie employée par l'Allemagne depuis 2002).

Dernière précision, puisque j'entrevois immédiatement les accusations qui vont tomber : j'exècre le FN et son idéologie puante. J'espère qu'on peut être suffisamment intelligent pour comprendre qu'une sortie de l'euro ne signifie pas les barbelés, les miradors, l'isolement et la "pureté nationale". Ou même la guerre. J'espère qu'on peut se rappeler qu'entre 1945 et 1975, avec des monnaies nationales et pas vraiment d'institutions européennes ou de traités TSCG et autres horreurs antidémocratiques, la France commerçait avec le monde entier, et ses voisins, elle connaissait également des taux de croissance supérieur à 3% et était en situation de plein emploi... Et il n'y avait pas la guerre, non plus.

avatar Lonesome Boy | 

@ MacGe
Peut-être devriez-vous rester dans votre domaine de compétence, et ne pas trop vous aventurer sur le terrain économique. Les sujets que vous évoquez sont vivement débattus par les économistes, il n'y a pas de consensus, bien que ça ne transparaisse pas du tout ou très peu dans les médias mainstream.

avatar jb18v | 

@Lonesome Boy :
C'est déjà pas mal comme article, et MacG ne se prétend pas comme équivalent aux références dans le domaine. Ils illustrent juste une question récurrente dans le domaine Apple..

avatar Lonesome Boy | 

@jb18v :
Ce que je veux dire c'est que nombreux sont ceux qui ne seront pas du tout d'accord avec ce que dit l'article...

avatar jb18v | 

@Lonesome Boy :
Ah ben comme tout le temps :)

avatar PierreBondurant | 

@Lonesome Boy :
Il n'y a pas de consensus car au fond personne n'en sait rien de comment va évoluer la paire EURUSD, ni les algo des traders HFT, ni les banksters centraux.

Je vois pas pourquoi MacG n'aurait pas le droit d'avoir son avis sur la question.

Comme disait Desproges, les spécialistes n'ont pas le monopole de l'incompétence !

avatar trarz opir | 

Sans compter la taxe sur la copie privée ..

avatar Lonesome Boy | 

@trarzopir :
Oui, je me demandais aussi si la taxe sur la copie privée était prise en compte.

avatar JONYBLAZ | 

Il y a tellement de taxe qu'on devrais tous baissé nos froc, et laisser couler

avatar Bruno de Malaisie | 

Je le redis
Si vous voulez acheter un produit Apple, venez en Malaisie y faire du tourisme, et en même temps achetez vous l'ordinateur dont vous rêvez..
La Malaisie, le pays où les macs et iDevices sont les moins chers:)

avatar Yohmi | 

@ Bruno de Malaisie
Super, ton bon plan ! C'est génial d'acheter un ordinateur en QWERTY pour le ramener en France. Non seulement il faut réapprendre à taper, mais en plus c'est la galère pour le revendre. Bien joué !

avatar PierreBondurant | 

@Yohmi :

Tu le revends au UK via Ebay

avatar stiflou | 

Pour l'iMac, le problème du clavier ne se pose pas trop ^^

avatar Yohmi | 

@ stiflou
Pour l'iPhone non plus, du reste :P

avatar stiflou | 

@Yohmi
Exact ! et puis, c'est mieux de consommer « local » ^^'

avatar Bruno de Malaisie | 

@Yohmi :
Tu as tout faux. C'est très simple à changer les set tongs de ton Mac.
Et je ne propose à personne de revendre le Mac acheté en Malaisie.
Tu m'as très mal compris.

avatar Yohmi | 

@ Bruno de Malaisie
C'est sûrement très simple, mais personnellement je ne m'y aventurerais pas. J'ai déjà vu des horreurs de gens qui trouvaient ça très simple jusqu'au jour où (d'autant plus que le clavier français n'a pas la même forme pour la touche « entrée » si je ne me trompe pas).
Et c'est toi qui n'a pas compris le sens de mon message. La revente d'un produit Apple acheté neuf fait partie de son cycle de vie normal. J'ai acheté un Mac dans un pays étranger (j'ai un clavier dans une langue exotique, d'ailleurs) il y a quatre ans, je le revends aujourd'hui (dans le même pays à cause du clavier) car cela me permet de largement baisser la facture du nouveau modèle qui le remplace. C'est… normal.

avatar Bruno de Malaisie | 

@Yohmi :
Au temps pour moi donc;)
Le clavier et la touche entrée est peut être différente (je n'en sais rien en réalité), mais on peut trouver très facilement les équivalences sur Google.

avatar MacGyver | 

faudrait que tu me dises ou?
parce que les fois ou j'y suis passé j'ai pas du trouver les bons revendeurs

avatar frankm | 

En France on paye tout le made in China plus cher qu'avant !
Avant hier en shopping j'ai réalisé qu'avant l'euro je me posais aucune question pour acheter un Lévis à 500 francs. Aujourd'hui on hésite à s'acheter un pantalon de merde made in china à 30€

avatar JustThink | 

Trouver un prix HT en enlevant 20% du prix TTC...

Je pensais être sur un site sur Apple pas un site d'économie avec des fautes aussi graves...

avatar Mickaël Bazoge | 
Erreur idiote de débutant. Je m'en excuse, je suis repassé vingt fois sur ces chiffres sans m'en rendre compte. J'ai revu les résultats et au final, ça appuie plutôt la démonstration.
avatar stefhan | 

Une chose amusante que j'ai constatée dans l'article : pas un seul sigle euro € alors que celui du dollar $ y est tout le temps. Pourquoi ?

avatar tof1664 | 

Vos prix ht sont faux vous avez fait le prix ttc-20% alors qu'il faut faire une règle de trois:
Par ex:
1099 = 120%
X = 100%

(1099x100)/120= 915.83

Et pas 879 comme dans l'article...

avatar Stay hungry_Stay foolish (non vérifié) | 

@MacGe
Inutile de lire la suite de l'article il commence déjà avec des choses fautes. Tous les calculs sont à refaire, pour connaître le prix HT d'un prix TTC il ne faut pas retirer la taxe.
Pour information 100 - 20% = 80 euros mais 80 20% = 96 euros ( non 100 euros ).
Pour l'iMac a 1099 euros le prix HT est de 915 euros et non 879 euros.

Comme dit Lonesome rester dans votre domaine car une faute d'une telle importance discrédite entièrement l'article et donc le site.

avatar Fabricio33 | 

$1,099.00 HT soit 875 € pour l'IMac entrée de gamme au États-Unis et 911€ HT en France ce qui donne 4% d'écart, je trouve cela raisonnable.

avatar ys320 | 

Mac G prochainement sur BFM Bizness ;-) c'est l'effet Orange ! Super sinon l'article ;-)

avatar jazz678 | 

Heureusement qu'il y a des experts en économie très compétents sur ce forum. On se demande pourquoi la France va mal...

avatar aldayo | 

La page 2 refuse de se charger chez moi, le reste du site fonctionne !!

Pour passer d'un prix TTC à un prix HT, il faut diviser par 1,20 !!

Et donc très certainement revoir la démonstration et la conclusion de l'article.

avatar ipych | 

Attends est ce que les prix Français comprennent les taxes ou pas? (Je suis de Montréal)

avatar BrokenStones | 

Il faudrait peut être revoir les bases du calcul de TVA...

avatar melaure | 

Vu notre situation, il n'est pas impossible que la TVA grimpe de nouveau. Cumulé à la baisse de l'euro, c'est simple : stockez des Macs neufs ! :D

Mais oui rien n'est simple en économie, et de toutes façon il n'y a pas que la TVA à compter, mais aussi des frais de douanes, des frais de transport (qui sont eux aussi plus cher chez nous, entre les salaires et la TVA), des taxes de droits d'auteurs (bientôt sur les ordis ausssi) etc …

Tout coïncide pour que ça monte … ;)

avatar joneskind | 

Effectivement, comme de nombreux commentateurs l'ont expliqué le prix TTC est égal à 120% du prix HT, donc le prix HT ne vaut pas le prix TTC - 20% mais le prix TTC/1.2

C'est quand même dommage de baser une étude sur des chiffres faux.

Et du coup la taxe Apple est un poil plus élevée que précédemment calculé. Mais il manque la taxe sur la copie privée qui doit compenser un peu.

avatar BitNic | 

Dans mon cas j'attends vraiment une très forte baisse de l'€ face au $, sans croire malheureusement à la possibilité d'une parité !
Je suis payé principalement en $ bien que résidant en France.
J'ai vu la montée en "puissance" de l'€ à partir de Janvier 2003 et mes tableaux de compta me donnent comme perte à cause du change du 01/2003 au 08/2014 : 47.279€ !!!!!!!!!!!!!!!
J'aurais pu en faire des choses avec cet argent...

avatar DarKOrange | 

Pour être encore plus précis dans les calculs il serait bon de retirer aussi la taxe sur la copie privée.

avatar heret | 

Le vieux continent est aussi jeune que les autres, alors arrêtez avec cette expression péjorative et limite insultante.
Quant au prix des Mac, osef ! Apple ne voulant pas mettre à jour ses Mac Minis, mon Mac Pro de 2006 sera remplacé par un hackintosh dans les semaines qui viennent.

avatar dudule100 | 

On relève bien dans les commentaires qu'il y a une erreur de calcul pour déterminer la valeur HT d'un produit, mais personne n'a encore relevé que la démonstration est réalisée avec comme seule référence la France, et que le sujet de l'article porte sur l'Europe. Cette dernière est beaucoup plus vaste que notre pays.

avatar John Maynard Keynes | 

Au-delà même des erreurs et des oublis, on peut interoger la pertinence d'utiliser le tarif US comme référence.

Hormis pour les Mac Pro nous ne sommes pas face à des importations de produits US.

Les tarifs ne sont pas le fruit d'une simple conversion en fait ;-)

M'est avis qu'ils sont fixé classiquement au point d'équilibre pour Apple entre rentabilité et attractivité.

avatar dudule100 | 

A propos du prix d'un produit, quel qu'il soit, c'est peu le prix de revient qui compte, moins sa conversion d'une devise après un import, que la marge nette que veut en tirer le vendeur par rapport à l'offre et la demande. Concrètement si personne ne veut acheter, il faut baisser le prix. Et comme Apple vend beaucoup, il n'y aura jamais de baisse sur un produit premium et nouveau. C'est de l'économie de base.

avatar USB09 | 

Sachant qu'apple est le seul constructeur de Mac. Nouvelles techno, vente de fixes en baisse, il n'y a pas de surprise à croire que les prix vont flamber.

avatar bugman | 

Je ne pense pas qu'Apple augmente ces tarifs (ou dû moins pas à cause de l'EURUSD).
On n'est pas loin d'un support (vers les 1.24), il devrait repartir à la hausse (au moins vers les 1.38) sous peu.

avatar alan1bangkok | 

Dollar ou euro , quoiqu' il en soit ,c'est trop cher

avatar Bruno de Malaisie | 

@Yohmi
Tu as tout faux.
C'est très simple à changer les settings de ton Mac.
Je ne parle pas des iDevices.
Et je ne propose à personne de revendre le Mac acheté en Malaisie. Le but n'est pas de faire de la contrebande. Le but est de joindre l'utile (un achat Apple) à l'agréable (un voyage en Malaisie par exemple)
Tu m'as très mal compris.

avatar DouceProp | 

Sans aller jusqu'en Malaisie, quel est le pays d'Europe où les produits Apple sont les moins chers ? La Suisse ?

avatar SMDL | 

@DouceProp' :

En effet, un comparatif entre les prix HT pratiqués dans un large échantillon de pays serait très intéressant. Pour savoir si c'est vraiment un syndrome européen, ou que cela dépend principalement des filiales.
J'ai cru comprendre que nous sommes assez mal lotis, mais ça permettrait de clarifier cette question, en complément des prix ricains.

avatar Bigdidou | 

Non, Apple va baisser les prix, mais les machines vont coûter plus cher.
J'ai toujours pas compris comment c'est possible, mais c'est ce qu'on m'a expliqué pour l'iPhone 6, et que c'est tout à fait normal.
C'est la magie d'Apple : des prix en baisse constante, mais des machines toujours plus chères dans la même gamme.

avatar FollowThisCar | 

Moi ce que je reproche à l'article, c'est son titre. La direction d'Apple Europe va pouvoir le citer dans son rapport à Tim : tu peux y aller, car outre-Atlantique, ils sont prêts et désireux de casquer, ils goberont donc toute augmentation sans états d'âme.

Je préfèrerais des bruits de fonds qui soutiennent la nécessité de garder des Macs à des prix abordables, quitte à introduire de nouveaux modèles plus chers et plus sophistiqués en parallèle.

avatar RDBILL | 

ouinn... la prise de tête eeet tout !

avatar JLG47_old | 

Il est tout de même symptomatique de noter que le dollar informatique est à un euro depuis des lustres malgré les variations du taux réel, comme il était à cinq francs contre vents et marées en d'autres temps.
Même en tenant compte des écarts de taxe, la surmarge reste à plus de 15%.
Le prétexte ultime des localisations n'est pas suffisant.

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