Témoignages : 25 ans de fidélité au Macintosh

Florian Innocente |
Le 24 janvier 1984 Steve Jobs dévoilait "Macintosh" avec déjà ce goût pour la dramaturgie. 25 ans plus tard, son principal rejeton, l'iMac, ressemble fichtrement à son père : un écran, un clavier, une souris et une interface graphique. À peine s'est-il un peu aminci et modernisé ça et là… Imaginé par Jef Raskin à la fin des années 70, concrétisé sous la direction de Steve Jobs… on connaît la suite de l'histoire. Le web s'est fait le dépositaire de cette épopée (Wikipedia, L'Aventure Apple, Folklore.org, etc.)

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Une telle longévité pour un ordinateur est cependant proprement stupéfiante, voire unique. Surtout lorsqu'on se souvient quelle jungle était l'informatique personnelle dans ces années là. Il y prospérait une faune hallucinante : Spectrum, Atari ST, Amstrad CPC, Apple II, IBM PC, Commodore 64, MSX, TO7, Exelvision, TI99, Amiga, Alice, Oric… Une forme de sélection naturelle est passée par là mais le monobloc imaginé il y a un quart de siècle a survécu. Il a évolué, s'est transformé, multiplié, s'offrant même une nouvelle vie avec l'iMac. Le "Mac" depuis quelques années est (re)devenu "cool" auprès des jeunes, via l'iPod et maintenant l'iPhone. Cinq témoins qui ont connu son père, le Mac 128, et qui sont restés fidèles à sa famille, racontent ce qui s'est passé il y a un quart de siècle.




La première rencontre

Juste avant le Mac il y eu chez Apple le Lisa, autre monobloc (vidéo) avec une souris, mais d'une taille proportionnelle à son prix, lequel l'emmena dans une impasse commerciale. C'est à travers Lisa que Jean-Christophe Courte, 55 ans et graphiste de livres, est arrivé au tout premier Macintosh "Je me souviens très bien de ma première rencontre envoûtante avec Lisa…! Cela s'est passé chez IC (International Computer) à deux pas de Beaubourg. J'avais trouvé l'adresse de ce revendeur sur une pub Apple dans un magazine en attendant chez le dentiste. J'ai téléphoné dès le lendemain et je me suis rendu un soir à un atelier de découverte de cette machine. Je me suis installé à la gauche de la démonstratrice et, quand celle-ci fût appelée au téléphone, je me suis emparé de la souris pour tracer à mon tour des éléments graphiques à l'écran. Je suis entré chez moi conquis. Le lendemain je prenais rendez-vous avec mon banquier."

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Lisa


L'investissement dans un matériel informatique, Apple en particulier, impliquait en effet souvent d'en passer par la case de la banque "À l'époque, poursuit Jean-Christophe, les banquiers faisaient leur boulot et le responsable de l'agence du Crédit Agricole de ma ville nous a accordé un prêt malgré notre situation précaire. Nous avons reçu le Lisa quelques semaines plus tard et je me souviens avoir potassé le manuel en français avant de monter l'ensemble. À un moment donné, j'ai téléphoné chez Apple pour une précision et je suis tombé sur un dénommé Christophe Droulers qui m'a assisté à distance et qui est devenu un ami. C'était une époque où il fallait tout découvrir par soi-même. Une période de ma vie enthousiasmante. Le fait de bosser sur Mac était comme un sésame, il y avait une entre-aide fabuleuse."

Chez Yann Perret, 35 ans et chef de service informatique d'une importante administration du Var, le premier contact avec le Mac est venu par ses parents. Moins que la machine, c'est tout ce qu'elle a entraîné comme petites et grandes révolution qui lui reste en mémoire "Mon père travaillait à l'époque à Rhône Poulenc (devenu Rodhia, ndr), l'entreprise lui avait affecté les premiers Macintosh avec la permission de les emmener à la maison. Toute la famille a découvert cette merveilleuse machine, à mille lieues de nos Thomson TO7 et MO5. Je n'avais que dix ans, mais je me souviens de MacPaint, MacWrite, les premières évolutions du système, le passage des disquettes 400 ko à celles de 800 ko, des manipulations de plus en plus nombreuses de disquettes et des "bombes" qui survenaient régulièrement, les premiers jeux, les premiers films QuickTime, le premier réseau AppleTalk et le premier accès modem sur des serveurs distants…"

Pour Jean Demougin (ci-contre), 64 ans, ingénieur-conseil en stratégie et organisation pour des entreprises européennes, cette découverte s'est fait par procuration "En 1984 mon patron avait rencontré Jean-Louis Gassée (charismatique créateur d'Apple France et futur vice-président chez Apple US), il était revenu des États-Unis avec le Mac 128 et une énorme "boîte à pizza", un disque externe de luxe (5 ou 10 Mo).

Et évidemment, il me dit "Jean tu t'en occupe", j'étais alors le plus jeune des directeurs de la boîte. Puis à son voyage de l'année suivante, j'ai eu droit à une imprimante dont le poids aurait fait une bonne ancre de navire. C'est à ce moment-là que la qualité des rapports que l'on produisait sur ce Mac a commencé à être un avantage compétitif sur le marché. Dans notre métier, le fond fait tout, mais la forme fait vendre et passer les propositions dures".

Alain Harel, 54 ans et patron d'une très petite entreprise, fait lui remonter ses souvenirs de son arrivée sur Mac à l'époque du Micral dont il a côtoyé les inventeurs, André Truong Trong Thi et François Gernelle. Le Micral, sorti en 1973 et premier micro-ordinateur au monde vendu pré-assemblé. Le virus Apple fut attrapé avec l'Apple II qui allait lui rendre moins pénibles ce qui était à l'époque une vraie corvée "Je pouvais enfin saisir mes notes de frais en peu de temps, enfin presque, puis les éditer et les imprimer. L'importateur de l'Apple II, la société Seedrin, future Apple France était une maison ouverte où un certain Jean-Louis Gassé, avec son bras droit, Jean-Louis Calmont, recevaient, aux Ulis, à bras ouverts les clients. Puis est sorti le Mac". Il se souvient qu'à cette occasion un certain Bill Gates était venu à la première Apple Expo pour dévoiler Excel, écrit pour le Mac, et offrir aussi à tous les utilisateurs de Multiplan une licence gratuite du nouveau tableur Microsoft.

Les débuts d'une relation

Pour Bernard Le Du (ci-contre), le déclic s'est produit devant MacWrite. Autant les Oric, Amstrad et Thomson l'avaient laissé de marbre malgré une curiosité pour la chose informatique, autant le petit traitement de texte fourni avec la machine d'Apple lui ouvrait soudain des perspectives inattendues.

"J'ai immédiatement compris que j'avais trouvé un outil réellement utile, pratique au quotidien. L'achat d'un Mac 128 ko en 1985, encore avec son alimentation américaine, s'est imposé. J'avais fait des études de Droit et je me suis vite retrouvé à écrire un livre sur le Mac puis dans un magazine d'informatique ! Avec le recul, l'impact du Mac sur ma vie n'a pas été négligeable. Bernard Le Du dirigea longtemps Univers Mac avant de co-fonder, en 2004, le mensuel Vous et Votre Mac (VVMac) dont il assure aujourd'hui la rédaction en chef.

Le Mac a entrainé une autre révolution, celle de la PAO. Banalisée aujourd'hui, cette application de l'outil informatique a bouleversé certaines pratiques, comme l'a vécu depuis le premier rang Jean-Christophe Courte "Dans les années quatre-vingt, toute la production des graphiques financiers pour réaliser des "slides" de présentation (documents papier, dias ou rétroprojection) était effectuée à l'encre de Chine (au rotring ou au graphoplex…) sur du papier baryté, les textes étaient ajoutés à la Composphère IBM. J'ai immédiatement imaginé lors de cette démo du Lisa les avantages que l'on pouvait escompter en basculant sur un système qui associait les tracés des objets graphiques et la typo. Notamment en terme de traitement des corrections qui sont toujours nombreuses dans ce domaine, les consultants revenant sans cesse sur leurs données.

Ainsi, au lieu de finir par travailler sur un seul document, véritables mille-feuilles de papier à force de révisions, nous imprimions à chaque fois un original impeccable. Au début, même avec l'ImageWriter qui gravait plus qu'elle n'imprimait, nos clients étaient estomaqués des possibilités offertes. Ensuite, avec l'arrivée de la LaserWriter, tout le monde a basculé. Nous avons aussi appris à nos dépens l'importance des sauvegardes (sur disquettes 400 ko…!)"

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Les coûts d'acquisition de ces équipements étaient "démentiels" continue Jean-Christophe "mais le travail ne manquait pas. Nos clients ont rapidement intégré la souplesse des corrections et les rendus impeccables avec des typos autres que celles de la Composphère. Rendez-vous compte, plus besoin de typex (blanc de correction), de gutta (colle de montage)… C'était révolutionnaire !

Très vite le Mac s'est imposé dans les cabinets de conseil. Mais sous l'impulsion des Directeurs des Services informatiques, les parts du Mac et de MacDraw Pro, puis de Claris Impact, ont peu à peu été grignotées par PowerPoint sous Windows. En 15 ans, nous avons vu le Mac s'imposer, changer la donne puis Windows s'imposer pour des considérations strictement financières. Apple en lâchant Claris leur a même donné des arguments. Certains clients me conseillaient même de passer au PC, l'horreur…!"

Une considération financière qui n'avait pas vraiment ému le patron de Jean Demougin "Le prix n'était pas grand-chose pour un PDG un peu moderniste."

Et pour Alain Harel qui vendit "des camions de PC sous Windows" en tant qu'importeur/distributeur, le Mac s'est avéré un investissement durable "Si l'on met à part quelques clashes de disques durs, de mon premier Mac à aujourd’hui, tout a suivi et évolué. Peu de fichiers sont restés sur le carreau, évoluant presque tous, soit en compatibilité directe soit avec des traducteurs/translateurs du type MacLink."

Avec tout de même une réserve, pour les périphériques "Le passage à Mac OS X a été très douloureux sur ce plan là ! Comme l’arrivée du FireWire, de l'USB… Mais de la 1re version de Mac OS à aujourd’hui, cela n’a été qu’évolution ! Avec quelques sauts quantiques, mais toujours dans l'homogénéité.

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Une longue fidélité

Chacun de ces utilisateurs a eu, à un moment ou un autre, l'occasion ou sinon la curiosité de jeter un oeil sur des OS concurrents, mais sans jamais quitter les rails du Mac. Ainsi Jean-Cristophe Courte "J'ai utilisé quelque temps Windows NT pour des questions de traitement de données, j'ai même approché un peu NeXT ou encore BeOS à l'occasion de prêts de machines. Mais je suis resté viscéralement attaché à Apple pour son interface et son ergonomie sans pareilles. Je suis resté longtemps avec Classic (pour faire tourner Adobe FrameMaker) et Mac OS X sur ma machine avant de décider fin 2008 de passer de Tiger à Leopard."

Yann Perret va dans le même sens, enfonçant le clou "Ça n'est même pas imaginable. J'ai bien été obligé de faire des études et de travailler quelques mois avec Windows, mais ça m'a suffi... et deux semaines de formation sur Linux m'ont permis de constater son retard sur l'interface utilisateur et les applications, mais j'en ai appris sur le moteur d'OS X."

Bernard Le Du livre pour sa part une opinion plus tempérée. Aucune tentation de changer, mais sans que cela découle d'une relation passionnelle "Je n'ai jamais eu une approche "mac maniac" et encore moins "religieuse" (même si dans VVMac je défends le Mac et son système, notamment son interface utilisateur et son ergonomie). Je suis un agnostique à tous points de vue. J'ai travaillé plusieurs années pour des magazines d'informatique généralistes, comme Décision Informatique/Micro et 01 Informatique, dans lesquels j'ai écrit sur tous les sujets. Mais toujours sur le clavier d'un Mac. Un Mac, c'est un ordinateur, un outil. Je le connais si bien après tant d'années ! Pourquoi m'embêter à changer ? Bien entendu, j'ai aussi Windows,– je l'avais installé du temps de Virtual PC sur les Mac PowerPC, je l'ai maintenant sur Mac Intel avec Parallels Desktop. Il me sert à tirer parti de quelques logiciels qui n'existent pas sur Mac OS X, en architecture "tout public" et en apprentissage de langues."


L'âge de raison

25 ans après, que reste-t-il de l'effusion des premiers temps ? Comment a évolué cette relation avec cette machine qui avait suscité étonnement, surprise et curiosité lors de sa découverte ? La passion est restée vive et intacte chez certains, chez d'autres le Mac s'est fondu dans la vie de tous les jours, mais il y garde un rôle central.

"Le Mac est mon outil de travail au quotidien explique Jean-Christophe Courte (ci-contre) mais aussi l'écran sur lequel je rédige mon blog (Urbanbike), le lieu où j'écris mes livres, traite mes photos, découvre de nouvelles architectures. Je passe énormément de temps devant tant par plaisir que professionnellement. Un peu moins ces derniers temps, car j'ai envie de voir mes enfants grandir. Mais la relève est assurée, tous les deux utilisent mes vieilles machines, ma fille utilise un iMac mauve qui a le même âge qu'elle (12 ans) et mon fils m'emprunte volontiers mon MacBook pour lancer Spore qui ne tourne pas sur son vieux Titanium…

J'ai eu la chance de vivre cette première révolution numérique, de tester les premières versions d'Excel qui remplaçait Multiplan et Chart, de découvrir les premiers outils de mise en page, de traitement de texte et de dessin, mais aussi plein d'applications géniales désormais disparues. Et également de voir les effets de ces produits sur ma profession. Aujourd'hui je réalise seul avec mon Mac ce qui nécessitait, il y a un quart de siècle tout rond, plein de monde aux compétences diverses. Des coursiers aux scannéristes en passant les compositeurs, photograveurs, metteurs de page, maquettistes, illustrateurs. Mais aussi standardiste et commercial…!

J'ai également la chance d'avoir basculé très vite à Internet après CalvaCom (un fameux BBS français, ndr) puis Numéris pour travailler à domicile. Cette seconde révolution, celles des réseaux, a changé ma vie.

La troisième est assurément celle engendrée par l'iPhone qui me permet désormais de bouger tout en restant connecté à mes clients, de répondre à leurs courriels tout en étant éloigné de mon bureau. Et cette convergence est signée Apple. Pourquoi voudriez-vous que je change…?!

Cela dit, je ne suis pas confit en dévotion devant Apple ! Cette entreprise a imaginé les meilleurs produits à ce jour et, si demain cela n'était plus le cas, je changerais sans état d'âme. Je recherche toujours le meilleur (…et le plus économique et solide sur la durée, ce qui est encore le cas avec les Mac) pour mon usage. Mais ce n'est pas pour autant que je me précipite sur les dernières productions "pommées", atavisme paysan sans doute.

Aucun risque non plus de switch chez Yvan Perret, le plus jeune de nos témoins "Même s'il est perfectible (comme tout), il permet de travailler et se distraire sereinement, sans se soucier exagérément des virus et autres malware. Il incite à la créativité en fournissant une vision esthétique de l'informatique, qu'elle soit matérielle ou logicielle. Même si cela peut sembler anodin, le fait que cela soit un bel objet silencieux participe au confort de travail. Enfin, même si le Mac reste un ordinateur, ça n'en est pas moins une petite source de fierté, surtout quand de très nombreuses personnes en apprécient la qualité esthétique en la voyant, malgré l'âge de la machine…"

Jean Demougin pose lui un regard plus pragmatique, sinon plus froid "Aucune machine n'est plus qu'une machine, le Mac me va nettement mieux que les autres, c'est tout."

À l'image d'Alain Harel "Ma relation à Apple et au Mac est devenue bien moins passionnelle au fil du temps ! Est-ce l’âge : oui, cela joue certainement, mais surtout, le Mac est devenu un outil du quotidien, intégré et naturel. C’est encore plus flagrant avec mes enfants qui  sont obligés de “bouffer du PC winmachin” au boulot. Mais ils connaissent les deux mondes et le meilleur des deux !"

Pour Bernard Le Du c'est la dimension pratique et utilitaire qui prédomine sur les critères sentimentaux "Le Mac n'a jamais été qu'un outil. Un très bon outil. Rien d'autre. J'ai à l'ordinateur le même rapport qu'à la voiture – qui n'est à mes yeux qu'un moyen de me déplacer ou à des ustensiles de cuisine bien pratiques."

"Il y a toutefois une petite différence entre un ordinateur et les autres outils de la vie quotidienne : grâce aux logiciels, on peut faire d'un Mac ou d'un PC ce que l'on veut. On peut chercher, il n'existe rien d'autre de semblable !"

"Je n'ai ni flamme particulière ni fascination pour le Mac, et si je reconnais un certain "génie" à Steve Jobs, je n'en fais certainement pas un gourou. J'ai été parfois assez proche d'Apple pour savoir que c'est une société comme n'importe quelle autre, et que ça n'a rien à voir avec le Paradis sur Terre."

"Dans VVMac, nous ne parlons presque jamais d'Apple en tant que société, ni de Steve Jobs ou des "people" de Cupertino. Je trouve que ça n'a aucun intérêt. Je mourrai un jour, et tout ce monde-là aussi. Et si le Mac disparaît avec eux, je ne doute pas un instant que quelque chose de nouveau, et de révolutionnaire sortira.

Je me demande même parfois, –réflexion ô combien iconoclaste pour certains,– si le Mac ne bride pas les imaginations et la créativité. Au lieu de nous inventer quelque chose de nouveau, toute l'industrie informatique cherche à copier le Mac. Dommage."

25 ans plus tard, malgré la souris, malgré l'interface graphique, malgré la promesse des éditeurs de vendre des OS toujours plus "simples" et "conviviaux", certaines choses n'ont pas changé, même sur Mac.

"Ce sont toujours les mêmes questions qui reviennent, les mêmes problèmes qui rendent chèvres les utilisateurs observe Bernard Le Du "Il arrive tous les jours de nouveaux utilisateurs sur Mac, ce dont je me félicite bien sûr. Mais d'où qu'ils viennent, du PC ou d'ailleurs qu'importe, je n'en ai cure : ce ne sont que de nouveaux utilisateurs Mac, qui rencontrent les mêmes difficultés, les mêmes problèmes d'utilisation au quotidien, et qui se posent exactement les mêmes questions que mes lecteurs d'il y a dix ou quinze ans."

En somme, le Mac aura contribué à tout changer dans l'informatique, mais l'informatique, elle, n'a pas tant changé que cela…


avatar vonjos | 
moi j'ai craqué pour un apple II mais c'est vraiment à San Francisco en 1988, quand je terminais mes études que j'ai eu le flash. Je ne comprenais pas les cours en ricain pur jus et il me fallait un truc pour me différencier. Tout le monde travaillait sur PC, les salles de la fac était pleines de windows et wordperfect. J'ai acheté un Disque Dur de 40Mo en plus de mon Macintosh et je travaillais sous Outliner : je rendais les plus beaux dossiers du cours et les profs me notaient super bien rien que pour la présentation, depuis j'en ai toujours eu. Cela a changé ma carrière, j'ai travaillé pour les + grands cabinets de conseil, j'ai fait le tour du monde et toujours grâce au mac.
avatar coolapic | 
Ah ben c'est que ça rajeunis pas ... Moi aussi j'ai "commencé" en 86 (87 ?) et suis resté accro à la pomme. V'là mon "historique", pour le fun... : Mac SE 20 + ImageWriter Mac II CX + LaserWriter NT + écran Apple 13" PowerBook 140 EDIT - Mac LC Achat d'un kit d'upgrade chez Apple pour mon CX vers Quadra 700 (hé oui, ça à existé ;-) + écran Apple 21" PowerMac 9500/120 PowerMac G4 450 iBook "palourde" G3 turquoise iBook G3 "palourde" graphite iMac G3 500 indigo iBook G3 800 blanc PowerMac G4 867 iMac G4 800 tournesol PowerMac G5 dual 2GHZ PowerBook G4 1.5GHZ 17" alu iPod photo 60Gb MacMini G4 1.42 MacMini intel 1.83 MacPro octo 2.8 rev2 MacBook 2.1 blanc MacBook pro 17" 2.5 Bon Mr Jobs, c'est quand que vous me donnez une carte de fidélité ?
avatar macbookben | 
[quote]Bon Mr Jobs, c'est quand que vous me donnez une carte de fidélité ?[/quote] Dès qu'il m'aura envoyé la mienne. Un premier Apple ][ en 1982 après un PET de Commodore et depuis que de l'Apple avec toujours le même plaisir à chaque nouveauté.
avatar Dr_cube | 
Et bin moi je n'étais pas né quand le Mac est sorti ! Ca ne le rajeunit pas ça ^^. Merci pour ce bel hommage au Mac !
avatar leinaD | 
j'ai commencé en 1983 avec l'apple IIe, dont j'ai toujours un exemplaire, et ensuite, le mac 128, plus tout un tas de modèles divers et parfois avariés. pourtant, j'ai utilisé des PC depuis cette époque (qui se souvient de la premiere mouture de windows! quelle grosse m....), du linux, et aussi des stations Silicon Graphics, de l'unix pur et dur. mais bon j'utilise du mac et je continuerai j'espere encore longtemps.
avatar R1x_Fr1x | 
allez à mon tour... de retour de voyage chez de la famille aux USA, mon oncle m'ordonne de repartir avec un Macintosh SE dans mon sac (quelle galère dans l'avion)... c'était en 1998. J'avais l'imprimante avec la pomme dessus! arrivé en France, je le délaisse un peu. Ma mère le vendit à une brocante 4 ans après pour 20 ou 30 francs. Je rentre alors au lycée, acheta un Acer portable et une fois le bac en poche, je me dis qu'il fallait changer de portable. C'est alors que quelques années plus tard, je repassais définitivement sous mac... pour info, et je rejoins vonjobs, parcours en école de commerce, bcp de dossiers en groupe, les meilleures notes (à une ou 2 occasions près). Sur la forme, il n'y avais pas photo... (j'espère que le fond aussi) cela m'a permis un assez bon classement de 9ème sur une promo de 145. Enfin pour conclure, je postule pour un poste de Country Manager basé à Dubai pour une boite française. plus de 150 CV reçus, 50 entretiens, 3 en final avec une présentation à faire en 5 minutes pas plus. J'avais mon Macbook Pro, un autre avait un PC et le 3eme avait tout dans sa tête. La réponse devait arriver quelques semaines après. Le soir même (je vous jure) on m'appelle en me disant qu'ils n'avaient jamais vu de telles présentations, et que j'étais sélectionné. voila pourquoi je suis dingue d'apple, parce que même dans ma vie de tous les jours, il fait la différence.
avatar ange | 
A mon tour. il y a 20 ans, à la fac, je découvre lors d'une présentation le Mac LC. J'emprunte et j'achète ce mac (19000 FF !), que j'ai toujours dans mon grenier!; Puis ce fut un puis 2 performa 5400, que les enfants utilisent encore aujourd'hui. Puis un iMac G5 il y a 4 ans, et entre temps 2 occases à 50€ pour des iMac G3. Et bien sur en parallèle, les Mac OS de 7.9 à X.5 ! Mais au boulot sur PC (et dire qu'au départ j'avais aussi choisi cette boite car sa bureautique était sur mac...) où je vante tranquillement le plaisir du mac à la maison par rapport à la tristesse, les problèmes de Pc au boulot (ainsi 2 mondes différents) : et depuis quelques uns ont switchés.... (et je vous conseille d'aller faire un tour sur les sites "historiques" des macs, dont folklore. C'est sympa, cela rappelle des trucs qu'on avait oublié...). En parallèle des machines, il y a eu aussi les journaux (C'est la présence dans l'article de B. LeDu qui m'y fait penser) : icônes, MacWorld(FR), Univers Mac,.... qui nous faisait rêver des machines, softs qu'on ne pouvait se payer, et nous rappeler les trucs et astuces qu'on avait ratés dans les softs...
avatar Un Vrai Type | 
Mon premier contact avec le mac ? En CM1 (à 9 ans donc en 1988), un voisin récemment déménagé en avait un. Nous avons fait la gazette de notre collège ensuite. J'écrivais donc j'ai eu des macs comme machine à écrire essentiellement (haaaa MacWrite Pro... à quand une version OS X ?). Tiraillé par les problèmes de Mac OS 9 et l'appel de Linux plus tard dans mes études, j'ai piraté* mac OS X.0 beta (je sais, c'est pas bien...) et finalement, je suis resté sous Mac avec seulement Mac OS X.0 puis X.1... (exit classic). (j'ai cessé de pirater Mac OS dans sa version X.2, avec un compte ADC). Ho mes camarades se moquèrent de moi au début. Et puis ceux sous Windows qui restaient le soir programmer à l'école pour pouvoir compiler sous Linux, ceux qui se cassèrent les dents, sous linux, à faire des présentations se sont intéressé à mon choix. Avec Mac OS X et un client X11, un terminal de vraie logiciels de mise en page etc... il fallait bien que je sois un bourgeois... Que cela ne tienne, nous avons passé une soirée à écrire la liste de tous nos achats et le prix de nos 2 dernières années. J'étais plutôt dans la moyenne basse et nettement mieux équipé (17" dalle plate de Sony, disque externe Firewire etc...) Depuis, je ne crois pas à la légende du PC moins cher parce que en plus, mon G3 B&B, je l'ai revendu... Bref, fin 2002, avant la fin de mes études donc, arrive un iBook G3 et keynote. Première présentation : "Ne branche pas le Mac sur le rétroprojecteur, ça ne marchera pas" m'affirme un professeur ! Keynote (et non pas nous) à fait le reste ! Nous voici en 2009, et je pense continuer à avoir des marchés grace à une présentation soignée... Cependant, pour moi, le mac n'est qu'un outil. Mais il est clairement plus efficace, plus productif et moins cher. *En fait, je me suis contenté de le voler, le piratage de logiciel n'ayant rien à voir... Cependant, ce post n'a pas pour vocation d'inciter à pirater.
avatar tomisavane | 
[b]Joyeux anniversaire Macintosh[/b] Tu sautais aussi sur mes genoux à tes 10 mois en octobre 1984 sous la forme d'un Mac512 ;) J'ai pas oublié… (tu est encore dans ma cave d'ailleurs, et en état) Tous mes voeux pour le futur! Tonton Mac
avatar R1x_Fr1x | 
Didonc Florien Innocente et autres rédacteurs de MacGé?? on attend votre histoire aussi! alors?
avatar escaffre | 
Des km de lignes sans parler une seule fois d'HyperCard, ni sans saluer Bill Atkinson, c'est insensé ! j'espère que c'est ainsi réparé. Moi, c'est la pub de plusieurs pages dans Paris Match (vers 1986), pleines de dizaines de copies d"écran, qui m'a fait croire qu'avec le Mac, je pourrais tout faire, et bien j'ai effectivement pu tout faire, pas tout de suite, car j'avais cru malin de prendre un Apple GS, mais l'année suivante, c'était réparé. Bon anniversaire, et merci.
avatar Brewenn | 
@Un Vrai Type [24/01/2009 10:25] Mon premier contact avec le mac ? En CM1 (à 9 ans donc en 1988), un voisin récemment déménagé en avait un. Oui mais depuis as tu trouvé : Comment imprimer ce qui était sur un écran de grande taille ? Comment activer le correcteur orthographique ?
avatar Brewenn | 
Et il aura fallu plus de 25 pour qu'Apple prennent un tout petit point à Microsoft, l'un ayant soi disant les meilleurs machines et le meilleur OS, et l'autre étant le "diable" avec le plus mauvais OS. C'est injuste, c'est déguellase, c'est pas normal ... mais c'est comme ça :)
avatar Florian Innocente | 
R1x_Fr1x : mon premier contact avec un Mac ça a été à une foire (celle de Romans pour les drômois), probablement vers 85. Il y avait un Mac sur un stand, avec MacPaint, un logiciel avec une gomme et une bombe pour pulvériser des motifs ! Mais le démonstrateur m'a fait comprendre que ce ne n'était pas pour les enfants… Plus tard en 92/93 j'ai accompagné mon père pour acheter un ordinateur pour son cabinet d'archi, on était parti au départ avec l'idée de prendre un PC, la vendeuse nous a montré les solutions PC et Mac et on est revenu avec un Mac IIsi, écran A4 et LaserWriter :-)
avatar R1x_Fr1x | 
c'est génial toutes ces histoires.... j'adore!
avatar Un Vrai Type | 
@ Brewenn : Tu es lourd. Tu ne sais pas pourquoi 72 ppp sur les mac et tu veux me faire des leçons ? NON aujourd'hui un écran n'est pas à l'échelle 1:1 et J'AI RAISON TU AS TORD quoi que ta petite personne pense. Dernière fois que je te réponds sur le sujet. Les trolls dès fois... PS : pour l'orthographe, je ne pense pas être dans la moyenne basse. Encore un argument de troll classique et lourd...
avatar divoli | 
Florian aura donc dû faire le tour des maisons de retraite pour étoffer son article. Moi je dis chapeau, et bienvenue à Vieuland ! :p
avatar Le docteur | 
Je me demande toujours si, si je me relance dans la BD, je serais obligé de passer par la case informatique. Apparemment tout le monde bosse comme ça maintenant. Mais ça me semble du coup pas mal "formaté". A voir...
avatar Christophe Laporte | 
R1x_Fr1x : Je viens de découvrir que je suis un utilisateur du Mac plus ancien que Florian… Et lui qui nous fait le Jean Paul Olivier du Mac au bureau… Le premier Mac qui est arrivé à la maison, ça date de 1989, c'était un Mac SE. Ma mère voulait un nouvel ordinateur pour ses travaux bureautiques. Au début, j'étais plus pour un PC, mais en découvrant chez un revendeur un Mac II, j'ai instantanément compris que je faisais fausse route… Ca m'avait marqué durablement. Et ça a été ensuite un vrai gouffre à fric pour mes parents :)
avatar béber1 | 
t'as raison Divoli. On aurait bien aimé questionner Ovulo et spermato pour avoir un avis de DjeunsLand qui ne soit pas encore formaté
avatar surfman06 | 
Perso, j'ai commencé avec l'Apple IIe et deux disques durs externe D7 5"1/4 + carte ms-dos (pour la programmation à l'époque, j'avais fait un stage à air france valbonne ou j'avais écris un programme en fortran , c'était juste une interrogation d'une base de données en boucle d'ouu je sortais des stats, j'étais fier et content de l'avoir réalisé alors que c'était rien bref la compilation et autre. J'ai fait un stage à valbonne (sophia-antipolis) chez Exelvision cité dans l'article aussi, (de mémoire un vrai bordel dans l'entreprise vu le nombre d'achats qu'ils avait eu avec l'enseignement, on savait plus ou on en était) Par contre mon Apple IIe, m'a rendu de brave service et je n'ai pu passer le pas au Mac128, pas assez d'argent et l'investissement du IIe m'avait laissé sur la paille. Bref de bon souvenir, à la fnac nice, tous les jeunes passionnés se rasssemblaient entre midi et deux. (discussion souvent houleuse, échange,entre-aide,.....)
avatar yayel2 | 
Le mac 128... que de souvenirs... ce gros carton, ce gros manuel à spirales et surtout.... la K7 audio de tutorial !!!
avatar steevywonder | 
J'étais même pas encore né en 89, j'avais encore 2 ans dans les choux ... Premier contact avec un mac en 1999, à l'école primaire qui disposait d'une salle informatique équipé des tous nouveau iMac colors ... Les couleurs étaient sympa mes à 9 ans je ne me rendais pas bien compte de ma chance, a vrai dire je ne connaissais même pas Apple ... Quelques années plut tard vers 2004/2005, j'ai (re)découvert Apple grâce à mon iPod nano, j'ai été sur le site et la j'ai craqué, aujourd'hui j'ai un iMac 24" et un MacBook et ma nièce qui est en primaire au même endroit que moi ma dit que l'école avait reçu de nouveaux iMac pour remplacer les colors ... Vive la nouvelle génération et longue vie au Macintosh ...
avatar Pascal-007 | 
En 1984, j'ai vu un reportage à la télé nommé « Série USA » où l'on exposait le résultat du bouillonnement scientifique qu'il y avait aux ÉU à l'époque. La dernière partie de la dernière émission présentait Apple et le Macintosh. Je me souviens avoir dit à mon père que c'était le futur de l'informatique et qu'il fallait en avoir un ! De peine et de misère, je m'informe (il n'y avait pas d'internet à l'époque et on ne pouvait connaître que ce que les journaux voulaient bien nous montrer). Puis, à l'été, j'ai eu la chance d'en voir un en vrai. J’ai été conquis ! Peu après, l'université où mon père travaillait décida de signer des contrats d'achats groupés afin de permettre aux professeurs de s'informatiser (ce qui n'était pas facile à faire à l'époque vu le prix des machines... On parle toujours du prix du Mac en 1984, mais on oublie que les autres types d'ordinateurs personnels étaient eux aussi assez chers). Mon père acheta un Mac ! Pour moi, le Macintosh a permis de démystifier l'informatique. Avant le Mac, je voyais les ordinateurs comme dans les films de l'époque : de grosses machines mystérieuses, insondables avec une vie propre. Avec le Mac, j'ai réalisé qu'un ordinateur, ce n'était pas dangereux et surtout que c'était facile d'utilisation. Cela peut paraître totalement ridicule aujourd'hui, mais je n'étais pas le seul loin de là. Aussi, cette année-là, quand j'ai commencé à remettre mes travaux scolaires écrits sur MacWrite (longueur maximale du document : 32 K !) j'ai vraiment fait impression à l'école ! « Tu as vu comme il manie l'informatique celui-là ? » Encore aujourd'hui, où je suis le seul à utiliser un Mac dans mon milieu de travail, je passe pour un crac de l'informatique parce que je suis le seul à utiliser autant mon ordinateur dans mon travail. Le Mac est un extraordinaire outil de travail : il ne s'interpose pas entre moi et mon objet d'intérêt. Je n'ai pas besoin de bidouiller ou de craindre une attaque. Je peux travailler [i]librement[/i] !
avatar Dr_cube | 
Pasacal-007 : pas mal ton histoire ^^. Moi je travaille dans un endroit (le Paradis) où ceux qui n'ont pas de Mac sont presque regardés de travers ^^. On a quasiment tous des Mac et du matériel Apple.
avatar escaffre | 
[quote="Pascal-007"] Le Mac est un extraordinaire outil de travail : il ne s'interpose pas entre moi et mon objet d'intérêt. [/quote] Je crois que c'est la phrase la plus significative de ce qu'est un Mac et je l'inscrit à mon fronton. Le seul problème, c'est que du coup, travaillant avec plaisir, je travaille plus que les autres : c'est le revers de la médaille !
avatar BeePotato | 
Dr_cube, on s'inscrit où pour travailler dans ton pararis ? ;)
avatar Psylo | 
J'avais 11 ans lorsque j'ai eu un apple IIc et 2 boites a chaussure rempli de disquettes. Comme quoi, déja, la copie illégale....
avatar BeePotato | 
@ escaffre : « Des km de lignes sans parler une seule fois d'HyperCard, ni sans saluer Bill Atkinson, c'est insensé ! » Bien d'accord ! Le Mac était génial dès sa sortie, mais il l'est devenu encore plus une fois qu'Hypercard est apparu. Pour ma part, j'ai débuté en informatique en 85 avec un Apple //c, qui m'a permis de découvrir la programmation, en Logo puis en BASIC. À l'époque, on pouvait facilement se dire qu'en bossant un peu il serait possible de créer quelque chose d'équivalent aux jeux et autres programmes qu'on pouvait voir, ça motivait pas mal pour se mettre à programmer. Heureusement, parce que deux ans plus tard, j'ai eu la chance de passer à un Mac SE et donc de découvrir ce que serait l'avenir de l'informatique. En revanche, je dois avouer que si je n'avais pas commencé à programmer avant d'être sur Mac, je ne m'y serais peut-être jamais mis : il y avait tout de suite beaucoup plus de boulot pour créer un programme correct, avec un interface propre. Bref, tout ça pour dire que juste après est sorti Hypercard, et que là j'ai retrouvé un environnement susceptible de motiver pas mal de monde à se mettre au développement : simple mais offrant tout de même beaucoup de possibilités, permettant de découvrir l'esprit de la programmation orientée objet et de voir à quel point elle est adaptée à la conception d'interfaces graphiques. D'ailleurs, ça n'a pas raté, il y a eu énormement de développement en Hypercard, des projets les plus simples aux plus complexes. Vraiment un outil formidable, qui complétait bien le système formidable sur lequel il tournait. Une combinaison sans équivalent à l'époque (et même maintenant, pour trouver quelque chose d'équivalent à Hypercard, ce n'est pas facile).
avatar Obidjoule | 
Wowww, Atari ST, Amstrad CPC, Commodore 64, MO5, TO7, Amiga, Alice, Rotring, Graphoplex, papier baryté, LaserWriter... tous ces mots sonnent et font sens à mon oreille, ma copine à donc raison : fait chier, je suis vieux !!!! Pour ma part mon doigt à heurté le clavier d'un Apple II plus jeune chez le père d'un ami, puis j'ai pris mes cours d'informatique (c'était la mode à l'époque) quand j'avais 10 ans sur un CPC 464, je n'ai jamais plus lâché l'outil informatique depuis, c'est en débarquant à l' ESAG, école supérieure d'arts graphiques que j'ai découvert la salle informatique équipée de LC 475, Performas et Quadra... Une dizaine d'ordis pour plus d'une centaine d'élèves, la salle bondée à ne pas savoir quoi faire, les fins de semetres au moment des UV, et les périodes de rendus charrette, m'ont conduit à faire l'acquisition de mon premier Mac perso un Power Pc 4400 système 7, depuis je suis passé par le premier iMac avec Cheetah, Power Mac G3/400, iMac G3/600, iMac Core 2 Duo 2,8 Extreme et MacBook unibody aujourd'hui... Avec le grade de spécialiste mac pour mes potes et petite amies (quasiment toutes sur mac, mine de rien). J'ai été designer graphique, rédacteur dans un magazine culturel, consultant en informatique, vendeur à la Fnac, mon outil principal de travail depuis a toujours été un Mac ou tourné autour, et je pense sans être pour autant embrigadé que cela n'évoluera pas autrement tellement cet outil est fabuleusement simple, esthétique et fiable... Longue vie au Macintosh !
avatar R1x_Fr1x | 
eh bin p**tin, c'est le service marketing France Apple qui doit être content en lisant tout ça... le meilleur de tous leur outils reste indiscutablement les utilisateurs eux-mêmes....
avatar P'tit Suisse | 
Ah, bondiou, ça me rappelle le temps du C64 avec cassettes puis de l'apple 2 ! Et que le Mac 128 que je vendais en 1985 faisait ricaner les pro (une souris, pour quoi faire ?) mais intéressait presse et graphistes malgré son prix élevé. Ce fut ensuite de belles plantées avec des Newsletters élaborés sur PageMaker dans une agence de pub. Il m'a fallut attendre 1999 pour posséder mon premier Mac, un G3 toujours fonctionnel, sauf son clavier qui a succombé sous des kilomètres d'articles. 25 ans, 3 professions et toujours du Mac : ça se soigne, docteur ?
avatar spleen | 
Pourquoi un tel panégyrique ? Quelqu'un est mort ?
avatar Anonyme (non vérifié) | 
J'ai moi aussi craqué pour l'Apple IIe en 1983, j'avais une entreprise du batiment et l'ancetre des tableurs "visicalc" m'a permis de mieux maitriser mes coûts à une époque de forte inflation. Les affaires en ont été dopées et je suis passé au Mac dès 1986, j'ai été sans doute parmi l'une des premières PME a produire des plans d'exécution grace à un MACII et de nouveau cela a boosté les affaires. Aujourd'hui je suis à la retraite, mon entreprise continue a fonctionner avec 6 Macs en réseau, et moi je viens de commander le dernier MacBook-Pro.
avatar Obidjoule | 
Oh non il n'est pas mort, il a tout juste 25 ans... :-)
avatar Le docteur | 
@R1x_Fr1x Oui, l'utilisateur n'est pas un outil (ce qui est contradictoire) mais peut faire de la pub à son produit. Ce que tu dis est vrai, et si les société s'en rendait compte, au lieu d'augmenter les prix de leurs produits pour nous assommer de pub, ils se contenteraient de faire de la qualité, et les utilisateurs feraient la pub tout seuls.
avatar zx81 | 
Avec mon pseudo, je me crois obligé de rappeler (pour ceux qui n'étaient pas là) que dans le même numéro du quotidien de Libération au lendemain de la présentation du premier Macintosh, figurait au sein de la même page la présentation d'un autre ordinateur, équipé du même processeur motorola 68000 : le Sinclair QL. http://fr.wikipedia.org/wiki/Sinclair_QL Essentiellement à cause du prix (moins de 4000F pour le QL, je crois), il m'a fallu 4 ou 5 ans pour passer de l'une à l'autre de ces deux lignées d'ordinateurs, mais on pouvait déjà voir que le QL était à la fin d'un cycle et le Mac au début du suivant ! merci à messieurs Sinclair et Jobs pour avoir permis la conception des véhicules qui ont accompagnés mon voyage informatique.
avatar Mac1978__old | 
Mon premier Apple, un Apple II Europlus avec 64k de RAM, un compilateur Pascal et un lecteur de K7, le tout en septembre 1978 après avoir bossé tout l'été au service des parcs et jardin de la commune de Lausanne comme aide-jardinier et jeune gymnasien. Et encore, je l'avais acheté avec un copain à cause du prix très élevé. Les deux semaines de vacances suivantes ont servi à payer un lecteur de disquettes 5"1/4 quand même plus rapide que les K7. Puis une série de 8 Mac de bureau commencée en 1984 avec un 128Kb acheté en co-propriété vu le coût et 5 portables dont un PowerBook Duo dont je regrette le concept encore aujourd'hui, tout comme mon Newton aussi. Une infidélité avec un portable Digital à fin 1998 sous NT parce que mon PowerMac 6400 et son écran 1710 AV plantaient tellement souvent sous système 8.0 que j'envisageais vraiement de passer du côté sombre de la force.
avatar Brewenn | 
A lire certains on pourrait croire qu'ils ont commencé à programmer sur des [b][url=http://fr.wikipedia.org/wiki/Metier_Jacquard]cartes perforées[/url] [/b]. Enfin pour certains d'entre eux, tout mou, je ne suis pas loin de le penser vu qu'ils radotent complètement sont presque à l'état liquide.
avatar darth_thauron | 
(1) ATARI 520 STF (8MHz) (1988) (2) ATARI MEGA STE (16 MHz) (1991) (3) MAC II vi (32MHz) (1992) (4) PowerMac 7100//66 Av (1994) (5) PowerBook 3400c/200 (1997) (6) PowerMC G3 Beige/266 (1997) (7) PowerMac G4 Cube (2000) (8) iBook G3 600 MHz (2001) (9) PowerMac G5 (2x2,7 GHz) (2005) (10) Mac Mini 2x1,6 GHz (2006) (11) MacBook Pro 2x2,4 Ghz (2008) Le (3) a été converti en (4) début avril 1994. Toujours en ma possession, en état de marche (1) (2) (4) (6) (7 en serveur) (9) (10 en home cinema) (11)
avatar Odonth | 
Bon anniversaire Machintosh ! 25 ans qu'on vit ensemble... en famille ! Des photos "historique de mon fils de 2 ans jouant à lode runner puis plus tard... Cosmic Osmo... Dark castle... Aujourd'hui c'est plutôt Xplane ou medal of honnor ! 25 ans de vie avec Mac et Apple cela donne : 1985 : Mac 128 (j'ai conservé 3 disquettes originales ("a guided tour of macintosh", "Macwrite-Macpaint et Macpaint et les manuels que je conserve comme des pièces de collection, même s'il est impossible de les lire aujourd'hui !) 1986 : Mac + (par upgrade matériel !) 1988 : Mac SE 1990 : Mac Classic 1991 : PowerBook 100 1993 : LC III et Mac color classic 1994 : PoxerBook duo 1997 : Powerbook 1400 c 1998 : iMac 1999 :iBook; 2 imacs Rev; 1 PowerMac G4 2001 : 1Mac SE 2002 : iPod mollette clicable 40 Go + powerBook G4 2003 : eMac 2004 : iPod Photo 60Go+ iMac (lampe de bureau 17") 2005 : Mac Mini 2006 : iPod nano; MacBook pro 15", 2007 : Mac mini 2008 : iPhone 3G 2009 : ... bientôt un nouveau MacBook pro 15" 2,53Ghz... Dis moi iPapy, moi aussi je veux mes points de fidélité, avec la jolie carte HMU : "Historic Mac User" qui va avec... Odonth
avatar DrFatalis | 
"Pourquoi un tel panégyrique ? Quelqu'un est mort ?" Oui, le mac des origines, l'esprit que l'accompagnait, les heures à lire "golden" et a faire des piles hypercard... et, bien entendu, la jeunesse qui allait avec ! Mais foin de nostalgie, premier contact en 1985 à Toulouse, chez Soubiron informatique. Puis éclipse jusq'en prépa, ou j'achète d'occasion un SE/30 et une style writer. Découverte d'hypercard, de write now, de jazz... des programmes simples, puissants, légers. Plus tard, mon labo d'université est équipé mac: Cx, lc 475, SE, avec ecran A4 et stylewriter... Je fais découvrir à mes collègues l'intérêt des sauvegardes ("mais oui, j'ai ma thèse sur une seule disquette... Pourquoi ? je peut la laisser aussi sur le disque dur ? et sur une autre disquette ?") et, vu que j'arrive à utiliser word 4, à taper vite et à faire des schémas avec mac paint, j'aide à la rédaction de quelques thèses avant de présenter la mienne via une pile hypercard. Ensuite, IIVi personnel, puis LC 475, puis imac DV400 et G5 20 pouces... Toujours + grand et + beau. Utilisation aussi des premiers portables, achetés d'occasion: powerbook 120, puis 520 c, puis ibook G3 et macbook... En utilisant les macs, on ne pense pas à la machine, mais à ce que l'on veut faire.
avatar Anonyme (non vérifié) | 
25 ans de mac pour moi et jamais autre chose. J'ai découvert le mac l'année de mon bac. Mon père (notaire) réfléchissait à l'informatisation de sa boîte et à craquer assez rapidement sur le choix de la bête. Il n'a pas changé lui non plus malgré les limites logiciels "métiers" pour son activité. J'en ai profité pour faire mes premiers pas avec l'informatique et quel régale pour le non informaticien que je suis. Mon grand désespoir c'est que je bosse sur PC de M.... dans mon boulot et tous les jours je pleure mon mac de la maison. Rien à faire pour décroter le DSI, sachant en plus que 90% de notre activité pourrait se faire avec des macs !! Même l'iphone ne le fait pas sauter au plafond, alors que j'utilise mon perso régulièrement pour mon boulot. Donc longue vie à Apple et SJ, vite de nouveaux produits, faut que je renouvelle mon ibook G4

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