«Avec la nouvelle Freebox, tu peux appeler tous les mobiles en France. Autant que tu veux. Et c’est compris. Bref, tu parles sans compter.». L'association UFC-Que Choisir s'est penchée sur la promesse faite par Rodolphe, le nouveau personnage des publicités de Free, à longueur de spots. Illimité il y a bien explique l'association, mais en nombre d'appels, pas en durée. Le problème est que la durée maximale des appels réalisés vers les mobiles n'est pas clairement donnée par l'opérateur.
Après un jeu de chat et de la souris entre les brochures tarifaires ou les conditions générales de ventes, il apparaît qu'il n'y a pas un chiffre précis. Free évoque un “usage raisonnable" et renvoie (PDF - article 5) vers un “taux moyen avec une marge de + ou - 10%” établi chaque trimestre par l’Autorité de régulation des communications (Arcep). Au passage Que Choisir rappelle que ces infos devraient être aisément accessibles et intégrées au contrat de vente.

Résultat, au second trimestre 2010 selon l'Acerp, “un abonné à un service téléphonique traditionnel (RTC) a téléphoné 2 h 51 depuis son fixe, une moyenne qui monte à 5 h 03 pour un abonné à un service de téléphonie par ADSL”. Pour la téléphonie mobile, les valeurs données laissent à penser que la moyenne est de respectivement 17 et 30 min ajoute Que Choisir. Mais quel sera le plafond privilégié par Free ? Mystère. Clubic qui a interrogé Free sur la même question n'a pas obtenu de chiffre non plus “Pour une utilisation en bon père de famille, c'est vraiment illimité” a répondu l'opérateur qui souhaite avant tout “éviter la fraude” dit-il.
Free liste en effet dans le même document quelques usages prohibés comme l'emploi de cette ligne pour réacheminer gratuitement ou moyennant paiement des communications ; l'utilisation ininterrompue du service par le biais d'une composition automatique et en continu de numéros sur la ligne Freebox, etc.
L'opérateur avait en tout cas prévu cette subtilité dans son emploi du terme illimité, il parlait explicitement du 'nombre' d'appels dans ses brochures tarifaires et conditions d'utilisation, et non de leur durée : "Téléphonie sans surcoût et illimitée en nombre vers les mobiles tous opérateurs nationaux en France métropolitaine”.
Que Choisir aborde également le cas de SFR qui a embrayé derrière Free (lire Appels vers les mobiles illimités : SFR rejoint Free ). Lui aussi parle d'un “usage raisonnable” mais il le quantifie plus précisément. L'opérateur limite le nombre de correspondants différents à 250 par mois, et la durée d’un appel ne doit pas excéder 3 heures.

Cet illimité-limité est cependant plus du goût de Que Choisir “Ces restrictions, bien qu’elles contredisent la notion d’« illimité », semblent raisonnables. Il s’agit en effet d’éviter les abus, et notamment la revente de minutes de communication à des tiers. Au-delà, les appels seront facturés au prix d’une communication vers les mobiles classique.”
Enfin, pour estimer quelle pourrait être la durée moyenne de ces appels vers les mobiles, on peut prendre l'exemple d'Orange. Interrogé sur sa volonté de répondre à Free, il avait d'abord répondu à PC Inpact que c'étaient plutôt Free et SFR qui faisaient office de suiveurs, car il a déjà inclus 1h d'appel vers les mobiles (Net Plus à 34,90€).
Mais ses clients n'en consommeraient en moyenne que trente minutes. Ce qui fait dire à Orange que cette disposition de Free n'est pas aussi attractive qu'elle peut le paraître. Cependant, le chiffre d'Orange doit être relativisé. À partir du moment où l'on dispose d'un temps d'appel très limité il paraît normal qu'on se garde de trop l'approcher pour éviter les surcoûts.
Sur le même sujet :
- Freebox Revolution : prise en main de la Freebox Server
Après un jeu de chat et de la souris entre les brochures tarifaires ou les conditions générales de ventes, il apparaît qu'il n'y a pas un chiffre précis. Free évoque un “usage raisonnable" et renvoie (PDF - article 5) vers un “taux moyen avec une marge de + ou - 10%” établi chaque trimestre par l’Autorité de régulation des communications (Arcep). Au passage Que Choisir rappelle que ces infos devraient être aisément accessibles et intégrées au contrat de vente.

Résultat, au second trimestre 2010 selon l'Acerp, “un abonné à un service téléphonique traditionnel (RTC) a téléphoné 2 h 51 depuis son fixe, une moyenne qui monte à 5 h 03 pour un abonné à un service de téléphonie par ADSL”. Pour la téléphonie mobile, les valeurs données laissent à penser que la moyenne est de respectivement 17 et 30 min ajoute Que Choisir. Mais quel sera le plafond privilégié par Free ? Mystère. Clubic qui a interrogé Free sur la même question n'a pas obtenu de chiffre non plus “Pour une utilisation en bon père de famille, c'est vraiment illimité” a répondu l'opérateur qui souhaite avant tout “éviter la fraude” dit-il.
Free liste en effet dans le même document quelques usages prohibés comme l'emploi de cette ligne pour réacheminer gratuitement ou moyennant paiement des communications ; l'utilisation ininterrompue du service par le biais d'une composition automatique et en continu de numéros sur la ligne Freebox, etc.
L'opérateur avait en tout cas prévu cette subtilité dans son emploi du terme illimité, il parlait explicitement du 'nombre' d'appels dans ses brochures tarifaires et conditions d'utilisation, et non de leur durée : "Téléphonie sans surcoût et illimitée en nombre vers les mobiles tous opérateurs nationaux en France métropolitaine”.
Que Choisir aborde également le cas de SFR qui a embrayé derrière Free (lire Appels vers les mobiles illimités : SFR rejoint Free ). Lui aussi parle d'un “usage raisonnable” mais il le quantifie plus précisément. L'opérateur limite le nombre de correspondants différents à 250 par mois, et la durée d’un appel ne doit pas excéder 3 heures.

Cet illimité-limité est cependant plus du goût de Que Choisir “Ces restrictions, bien qu’elles contredisent la notion d’« illimité », semblent raisonnables. Il s’agit en effet d’éviter les abus, et notamment la revente de minutes de communication à des tiers. Au-delà, les appels seront facturés au prix d’une communication vers les mobiles classique.”
Enfin, pour estimer quelle pourrait être la durée moyenne de ces appels vers les mobiles, on peut prendre l'exemple d'Orange. Interrogé sur sa volonté de répondre à Free, il avait d'abord répondu à PC Inpact que c'étaient plutôt Free et SFR qui faisaient office de suiveurs, car il a déjà inclus 1h d'appel vers les mobiles (Net Plus à 34,90€).
Mais ses clients n'en consommeraient en moyenne que trente minutes. Ce qui fait dire à Orange que cette disposition de Free n'est pas aussi attractive qu'elle peut le paraître. Cependant, le chiffre d'Orange doit être relativisé. À partir du moment où l'on dispose d'un temps d'appel très limité il paraît normal qu'on se garde de trop l'approcher pour éviter les surcoûts.
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