Après la haute définition, les écrans en relief sont la prochaine évolution pour l'audiovisuel. La marche a été lancée par le succès du film Avatar, mais la plupart des systèmes font encore usage de lunettes.
Pour obtenir une image en relief, il faut présenter à chaque œil une image différente, prises à deux points de vue espacés d'environ sept centimètres l'un de l'autre, le cerveau se chargeant de reconstituer la sensation de profondeur. Toute la difficulté tient à présenter ces images séparément sans que l'autre œil ne la perçoive. Ainsi, les lunettes anaglyphes (les fameux verres rouges et bleus) permettaient de bloquer l'image qui n'était pas destinée à l'œil concerné. De même, les verres polarisés (qui ne laissent passer que la lumière polarisée à l'identique), permettent de séparer deux images polarisées perpendiculairement par un ou deux projecteurs. Enfin, il existe également un système de lunettes dites "actives", à obturateurs LCD, synchronisées avec le système d'affichage, qui bloquent alternativement l'image lorsque celle qui est affichée ne correspond pas à l'œil concerné. Tous ces procédés présentent l'inconvénient de devoir porter des lunettes qui altèrent la colorimétrie (l'image est assombrie pour les verres polarisés et les lunettes LCD).
Les écrans dits "auto-stéréoscopiques", c'est à dire capables d'afficher deux images séparées à chaque œil sans le moindre dispositif externe, sont donc le Saint Graal des images en relief. Il existe un procédé, appelé "barrière parallaxe", qui exploite en fait le faible angle de vue des écrans LCD (les premiers utilisateurs d'écrans LCD se souviennent qu'il fallait se trouver exactement en face pour que l'image ne soit pas noircie), pour présenter à chaque œil une image séparée. C'est notamment ce système que Nintendo utilise pour sa prochaine console portable, la 3DS. Un procédé plus ancien utilise un réseau lenticulaire (des prismes disposés verticalement sur l'écran comme sur les cartes postales en relief).
Apple a déposé un brevet pour son propre système d'écran auto-stéréoscopique en 2006, qui a été publié en 2008 (lire Un brevet d'Apple donne du volume aux images) et il vient de lui être accordé par l'USPTO. Le procédé repose sur un système de projection sur un miroir convexe, les rayons lumineux étant réfléchis à un angle différent pour atterir dans la rétine de chaque œil.

Un tel système ne pourrait pas être utilisé tel quel avec un appareil de poche. Néanmoins, en cumulant cette technologie avec un autre brevet d'Apple (lire Un brevet pour intégrer l'environnement réel dans le Mac), il serait possible de reproduire un effet holographique, c'est à dire que la position du spectateur influerait sur l'angle de l'image qui lui est présentée, permettant ainsi de se déplacer pour observer un objet en relief sous différents angles.
Pour obtenir une image en relief, il faut présenter à chaque œil une image différente, prises à deux points de vue espacés d'environ sept centimètres l'un de l'autre, le cerveau se chargeant de reconstituer la sensation de profondeur. Toute la difficulté tient à présenter ces images séparément sans que l'autre œil ne la perçoive. Ainsi, les lunettes anaglyphes (les fameux verres rouges et bleus) permettaient de bloquer l'image qui n'était pas destinée à l'œil concerné. De même, les verres polarisés (qui ne laissent passer que la lumière polarisée à l'identique), permettent de séparer deux images polarisées perpendiculairement par un ou deux projecteurs. Enfin, il existe également un système de lunettes dites "actives", à obturateurs LCD, synchronisées avec le système d'affichage, qui bloquent alternativement l'image lorsque celle qui est affichée ne correspond pas à l'œil concerné. Tous ces procédés présentent l'inconvénient de devoir porter des lunettes qui altèrent la colorimétrie (l'image est assombrie pour les verres polarisés et les lunettes LCD).
Les écrans dits "auto-stéréoscopiques", c'est à dire capables d'afficher deux images séparées à chaque œil sans le moindre dispositif externe, sont donc le Saint Graal des images en relief. Il existe un procédé, appelé "barrière parallaxe", qui exploite en fait le faible angle de vue des écrans LCD (les premiers utilisateurs d'écrans LCD se souviennent qu'il fallait se trouver exactement en face pour que l'image ne soit pas noircie), pour présenter à chaque œil une image séparée. C'est notamment ce système que Nintendo utilise pour sa prochaine console portable, la 3DS. Un procédé plus ancien utilise un réseau lenticulaire (des prismes disposés verticalement sur l'écran comme sur les cartes postales en relief).
Apple a déposé un brevet pour son propre système d'écran auto-stéréoscopique en 2006, qui a été publié en 2008 (lire Un brevet d'Apple donne du volume aux images) et il vient de lui être accordé par l'USPTO. Le procédé repose sur un système de projection sur un miroir convexe, les rayons lumineux étant réfléchis à un angle différent pour atterir dans la rétine de chaque œil.

Un tel système ne pourrait pas être utilisé tel quel avec un appareil de poche. Néanmoins, en cumulant cette technologie avec un autre brevet d'Apple (lire Un brevet pour intégrer l'environnement réel dans le Mac), il serait possible de reproduire un effet holographique, c'est à dire que la position du spectateur influerait sur l'angle de l'image qui lui est présentée, permettant ainsi de se déplacer pour observer un objet en relief sous différents angles.