Selon Gene Munster, l'analyste de Pipper Jaffray, c'est presque sûr : Apple va sortir son moteur de recherche dans les cinq prochaines années.
Alors que beaucoup de spécialistes pensent que Google a en partie raté le virage du Web mobile, Munster pense que le moteur d'Apple sera justement un moteur dédié aux mobiles : « nous pensons qu'Apple peut utiliser des données inaccessibles à Google, les données générées par l'App Store, pour créer un moteur de recherche à destination des produits mobiles, qui offrirait une alternative unique au moteur de recherche de Google ».
Un moteur dédié aux produits mobiles, mais pas uniquement, et Apple pourrait se mettre le pied à l'étrier en utilisant son trésor de guerre pour s'offrir des technologies, et un index déjà fourni : « nous pensons qu'Apple pourrait acheter une société de recherche mineure qui a construit un index, comme Cuil, et utiliser cet index comme une base pour construire son propre moteur », indique Munster.
L'analyste explique que les données sont le centre de la relation entre Google et Apple, Google fournissant par exemple les données de Google Maps à de nombreuses applications d'Apple. Google pourrait profiter de sa situation au sein de l'iPhone et d'Android pour en apprendre plus sur les habitudes des consommateurs mobiles et pour rattraper son retard, mais Apple possède des données inestimables entre celles issues de l'App Store, et celles par exemple issues des résultats Genius.
Si on considère qu'avec l'iPhone et l'iPad, le but d'Apple est de contrôler la chaîne d'un bout à l'autre, l'étape du moteur de recherche dédié semble logique, surtout si la firme de Cupertino lance sa propre plateforme publicitaire (lire : iAd : la plate-forme publicitaire d'Apple dévoilée le 7 avril ?).
Mais pour Munster, « la justification pour un outil de recherche Apple est la protection des données plutôt que le profit pur ». Reste à savoir ce qu'il entend par « protection des données » — ce sera certainement un défi pour Apple, qui semble pour le moment gérer avec succès les données qu'elle possède pour le moment (comptes iTunes, résultats Genius, etc.).
Il pense donc qu'il y a 70 % de chances qu'Apple lance un tel moteur de recherche dans les cinq ans. L'hypothèse d'un partenariat avec Bing, le moteur de Microsoft, le séduit moins (25 % de chances pour 2011).
Le défi est certainement à la mesure d'Apple, mais d'autres s'y sont cassés les dents, de Cuil à Bing, justement. Si Apple ne peut pas débarrasser l'iPhone de Google, elle peut tenter d'en minorer l'impact, par exemple en faisant l'acquisition d'un nouveau spécialiste de la cartographique : Munster pense tout spécialement à Europe Technologies.
Alors que beaucoup de spécialistes pensent que Google a en partie raté le virage du Web mobile, Munster pense que le moteur d'Apple sera justement un moteur dédié aux mobiles : « nous pensons qu'Apple peut utiliser des données inaccessibles à Google, les données générées par l'App Store, pour créer un moteur de recherche à destination des produits mobiles, qui offrirait une alternative unique au moteur de recherche de Google ».
Un moteur dédié aux produits mobiles, mais pas uniquement, et Apple pourrait se mettre le pied à l'étrier en utilisant son trésor de guerre pour s'offrir des technologies, et un index déjà fourni : « nous pensons qu'Apple pourrait acheter une société de recherche mineure qui a construit un index, comme Cuil, et utiliser cet index comme une base pour construire son propre moteur », indique Munster.
L'analyste explique que les données sont le centre de la relation entre Google et Apple, Google fournissant par exemple les données de Google Maps à de nombreuses applications d'Apple. Google pourrait profiter de sa situation au sein de l'iPhone et d'Android pour en apprendre plus sur les habitudes des consommateurs mobiles et pour rattraper son retard, mais Apple possède des données inestimables entre celles issues de l'App Store, et celles par exemple issues des résultats Genius.
Si on considère qu'avec l'iPhone et l'iPad, le but d'Apple est de contrôler la chaîne d'un bout à l'autre, l'étape du moteur de recherche dédié semble logique, surtout si la firme de Cupertino lance sa propre plateforme publicitaire (lire : iAd : la plate-forme publicitaire d'Apple dévoilée le 7 avril ?).
Mais pour Munster, « la justification pour un outil de recherche Apple est la protection des données plutôt que le profit pur ». Reste à savoir ce qu'il entend par « protection des données » — ce sera certainement un défi pour Apple, qui semble pour le moment gérer avec succès les données qu'elle possède pour le moment (comptes iTunes, résultats Genius, etc.).
Il pense donc qu'il y a 70 % de chances qu'Apple lance un tel moteur de recherche dans les cinq ans. L'hypothèse d'un partenariat avec Bing, le moteur de Microsoft, le séduit moins (25 % de chances pour 2011).
Le défi est certainement à la mesure d'Apple, mais d'autres s'y sont cassés les dents, de Cuil à Bing, justement. Si Apple ne peut pas débarrasser l'iPhone de Google, elle peut tenter d'en minorer l'impact, par exemple en faisant l'acquisition d'un nouveau spécialiste de la cartographique : Munster pense tout spécialement à Europe Technologies.