Pixelmator Pro rejoint la courte liste d’apps capables de gérer le WebP

Nicolas Furno |

Apple boude toujours le WebP, ce format d’image créé par Google en 2010 qui était censé devenir un standard sur le web. Malgré ses avantages, notamment une meilleure compression à qualité égale par rapport au JPEG ou encore la prise en charge de la transparence comme le PNG, le format n’a jamais vraiment décollé, même si Chrome et Firefox le prennent en charge.

Sur macOS, on a cru que Sierra allait le prendre en charge, mais c’était une fausse alerte. Aujourd’hui encore, si vous essayez d’ouvrir une image en WebP dans Safari, vous téléchargerez le fichier et… vous ne pourrez rien en faire. Coup d’œil ne sait pas afficher de vignette1 et Aperçu ne peut pas l’ouvrir. Il faut absolument une app tierce, et Pixelmator Pro (43,99 €) vient s’ajouter à la liste des éditeurs d’image capables de lire et écrire du WebP.

C’est la principale nouveauté de la version 1.6.4 qui vient de sortir. Pixelmator Pro peut ouvrir n’importe quel fichier WebP et enregistrer une image dans ce format. L’app gère les fichiers sans ou avec perte (configurez la réglette à 100 % lors de l’export pour un enregistrement sans perte), puisque le format imaginé par Google offre ces deux options. La transparence est aussi prise en charge quand c’est nécessaire.

Pixelmator était l’une des toutes premières apps sur macOS à prendre en charge ce format dès 2010, mais son successeur a attendu plus de deux ans et demi pour gérer le WebP. Une preuve de plus que le format de Google ne motive toujours pas les foules, dix ans après sa création…

En guise de bonus sympathique, Pixelmator Pro ajoutera son propre module pour enrichir Coup d’œil et ainsi permettre de visualiser les images en WebP depuis le Finder. De quoi éviter les tristes icônes génériques dont on doit se contenter par défaut :

macOS ne gère pas le WebP et le fait savoir.

Pixelmator Pro est vendue 43,99 € sur le Mac App Store (une démo est proposée sur le site officiel), son interface est traduite en français et l’app nécessite macOS 10.13 au minimum.


  1. Il est possible de corriger ce point précis grâce à un module.  ↩

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