Vous rêvez de vous retrouver derrière les platines des plus grandes discothèques d’Ibiza, devant des milliers de « clubbers » en délire ? Vous voulez que vos amis vous appellent « dj Michel » ? Ou tout simplement vous avez été désigné pour animer le mariage de votre cousin Gilbert ? Alors la DJ Console est faite pour vous !
Véritablement pensée pour les djs, elle permet de prendre le contrôle du logiciel Traktor DJ Studio et de réaliser ainsi les enchaînements les plus fous ! Mais malgré un concept novateur et de très bonnes idées, nous allons voir que la petite dernière d’Hercules peut encore progresser.
Le déballage
Pas de gros efforts sur le packaging, c’est du carton et du plastique moches. Par contre, la boîte est assez bien garnie, et possède au moins le minimum pour faire fonctionner le tout :
Outre les classiques manuel, câble USB et cd d’installation, se trouvent un capot de protection et une bandoulière pour pouvoir trimballer le tout facilement. On retrouve également un câble jack-RCA pour brancher la console sur un ampli ou une chaîne hi-fi, et un adaptateur petit jack – gros jack car les entrées micro et sortie casque de la console se font par « gros jack », standard des micros et casques professionnels. Au cas où vous soyez vraiment à la rue, Hercules fournit même un cd audio avec des petits morceaux sympas à mixer
Au niveau finition, c’est assez inégal : l’ensemble des plastiques et des boutons semblent bien assemblés, et malgré la légèreté de la console une bonne impression de solidité se dégage de l’ensemble. Cependant, on notera quelques problèmes, au niveau de certains boutons a priori identiques, mais dont la finition diffère du tout au tout, et également au niveau des deux « joggles » (les deux grosses galettes noires) qui frisent l’exécrable (jeu trop prononcé et absence totale de résistance à la rotation).
La console
Le petit « plus » Hercules, c’est que la Dj console peut aussi servir en dehors des soirées comme carte son externe ! Ici, plus question de trifouiller les boutons dans tous les sens puisque ceux-ci ne sont actifs que lorsque le logiciel Traktor est lancé, mais vous pouvez profiter de toutes les fonctionnalités d’une carte son 5.1, et ce, même avec un iBook !
L’installation est aisée : hormis les pilotes à installer, il n’y a qu’à brancher le câble USB qui la relie à l’ordinateur et le câble des enceintes (ou de l’ampli), et c’est prêt ! Pas besoin d’alimentation externe, l’USB suffit à changer la console en sapin de Noël durant les trois secondes qui suivent son branchement. Ensuite, c’est le retour au calme, les gros boutons phosphorescents (comme les cadrans de certaines montres, ils brillent d’une lumière vert pâle dans la nuit) prennent des teintes « flashys » lorsqu’ils sont sollicités.
Maintenant que tout est branché, voyons si la Dj console vous permet de vous prendre pour Carl Cox…
Il faut tout d’abord savoir que le rôle de la Dj Console, en ce qui concerne le mix, se cantonne purement et simplement à un « tableau de bord » : elle n’apporte rien, en terme de fonction, au logiciel qu’elle pilote. On notera d’ailleurs que l’offre logicielle est un peu maigrichonne avec un seul logiciel fourni, contre près de cinq pour la version PC (dont l’excellent Virtual DJ).
À l’utilisation, la console possède une bonne ergonomie, entachée cependant par deux détails agaçants :
Il manque des boutons ! Et en particulier deux glissières pour régler séparément le volume de chaque voie : on est alors obligé d’utiliser les potentiomètres de gain ou la glissière du pitch (vitesse de la musique) pour effectuer ce réglage, ou alors utiliser le crossfader (glissière horizontale en bas de la console). La meilleure solution reste celle proposée par défaut par le logiciel : régler le pitch par le potentiomètre « gain » et le volume par la glissière « pitch » et laisser Traktor gérer le gain : pas très intuitif.
Les joggles sont vraiment horribles ! Leur fonction étant de pouvoir avancer/reculer dans une chanson (pour pouvoir par exemple « caler » deux morceaux), ils devraient être précis, doux et agréables à utiliser. Et il n’en est absolument rien… De plus, il faut absolument les rendre inactifs lorsque le morceau est en train d’être lu. Les boutons étant assez rapprochés, il est courant de donner des petits coups dans les joggles, et comme ces derniers ne possèdent aucune résistance à la rotation, les plateaux font facilement plus de trois tours à la moindre sollicitation : idéal pour faire du scratch involontaire !
La présence d’un mini joystick est cependant un vrai plus, et évite l’utilisation d’une souris pour choisir ses morceaux. Les filtres font bien leur boulot, mais les effets peinent à convaincre.
Conclusion
Pour conclure on peut dire que la DJ console est un bon périphérique, qui part d’une excellente idée, mais dont les défauts limitent son utilisation à un usage « fun » et facile : plus besoin de se ruiner en platines et table de mixages coûteuses, et surtout, on peut recycler facilement sa collection de mp3 sans devoir acheter des centaines de vinyls.
Véritablement pensée pour les djs, elle permet de prendre le contrôle du logiciel Traktor DJ Studio et de réaliser ainsi les enchaînements les plus fous ! Mais malgré un concept novateur et de très bonnes idées, nous allons voir que la petite dernière d’Hercules peut encore progresser.
Le déballage
Pas de gros efforts sur le packaging, c’est du carton et du plastique moches. Par contre, la boîte est assez bien garnie, et possède au moins le minimum pour faire fonctionner le tout :
Outre les classiques manuel, câble USB et cd d’installation, se trouvent un capot de protection et une bandoulière pour pouvoir trimballer le tout facilement. On retrouve également un câble jack-RCA pour brancher la console sur un ampli ou une chaîne hi-fi, et un adaptateur petit jack – gros jack car les entrées micro et sortie casque de la console se font par « gros jack », standard des micros et casques professionnels. Au cas où vous soyez vraiment à la rue, Hercules fournit même un cd audio avec des petits morceaux sympas à mixer
Au niveau finition, c’est assez inégal : l’ensemble des plastiques et des boutons semblent bien assemblés, et malgré la légèreté de la console une bonne impression de solidité se dégage de l’ensemble. Cependant, on notera quelques problèmes, au niveau de certains boutons a priori identiques, mais dont la finition diffère du tout au tout, et également au niveau des deux « joggles » (les deux grosses galettes noires) qui frisent l’exécrable (jeu trop prononcé et absence totale de résistance à la rotation).
La console
Le petit « plus » Hercules, c’est que la Dj console peut aussi servir en dehors des soirées comme carte son externe ! Ici, plus question de trifouiller les boutons dans tous les sens puisque ceux-ci ne sont actifs que lorsque le logiciel Traktor est lancé, mais vous pouvez profiter de toutes les fonctionnalités d’une carte son 5.1, et ce, même avec un iBook !
L’installation est aisée : hormis les pilotes à installer, il n’y a qu’à brancher le câble USB qui la relie à l’ordinateur et le câble des enceintes (ou de l’ampli), et c’est prêt ! Pas besoin d’alimentation externe, l’USB suffit à changer la console en sapin de Noël durant les trois secondes qui suivent son branchement. Ensuite, c’est le retour au calme, les gros boutons phosphorescents (comme les cadrans de certaines montres, ils brillent d’une lumière vert pâle dans la nuit) prennent des teintes « flashys » lorsqu’ils sont sollicités.
Maintenant que tout est branché, voyons si la Dj console vous permet de vous prendre pour Carl Cox…
Il faut tout d’abord savoir que le rôle de la Dj Console, en ce qui concerne le mix, se cantonne purement et simplement à un « tableau de bord » : elle n’apporte rien, en terme de fonction, au logiciel qu’elle pilote. On notera d’ailleurs que l’offre logicielle est un peu maigrichonne avec un seul logiciel fourni, contre près de cinq pour la version PC (dont l’excellent Virtual DJ).
À l’utilisation, la console possède une bonne ergonomie, entachée cependant par deux détails agaçants :
Il manque des boutons ! Et en particulier deux glissières pour régler séparément le volume de chaque voie : on est alors obligé d’utiliser les potentiomètres de gain ou la glissière du pitch (vitesse de la musique) pour effectuer ce réglage, ou alors utiliser le crossfader (glissière horizontale en bas de la console). La meilleure solution reste celle proposée par défaut par le logiciel : régler le pitch par le potentiomètre « gain » et le volume par la glissière « pitch » et laisser Traktor gérer le gain : pas très intuitif.
Les joggles sont vraiment horribles ! Leur fonction étant de pouvoir avancer/reculer dans une chanson (pour pouvoir par exemple « caler » deux morceaux), ils devraient être précis, doux et agréables à utiliser. Et il n’en est absolument rien… De plus, il faut absolument les rendre inactifs lorsque le morceau est en train d’être lu. Les boutons étant assez rapprochés, il est courant de donner des petits coups dans les joggles, et comme ces derniers ne possèdent aucune résistance à la rotation, les plateaux font facilement plus de trois tours à la moindre sollicitation : idéal pour faire du scratch involontaire !
La présence d’un mini joystick est cependant un vrai plus, et évite l’utilisation d’une souris pour choisir ses morceaux. Les filtres font bien leur boulot, mais les effets peinent à convaincre.
Conclusion
Pour conclure on peut dire que la DJ console est un bon périphérique, qui part d’une excellente idée, mais dont les défauts limitent son utilisation à un usage « fun » et facile : plus besoin de se ruiner en platines et table de mixages coûteuses, et surtout, on peut recycler facilement sa collection de mp3 sans devoir acheter des centaines de vinyls.
