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Safari : l’extension Tabstract permet de facilement retrouver un groupe d’onglets

Félix Cattafesta

lundi 28 avril à 21:00

Logiciels

Tabstract est une petite extension pour Safari au concept simple : permettre de facilement mettre de côté un groupe d’onglets grâce à un gros bouton proche de la barre d’URL. Les groupes peuvent être renommés et réorganisés, ce qui devrait se montrer pratique dans différents contextes. On pourra ainsi autant s’en servir pour garder dans un coin une grosse session de recherche comme pour ouvrir plusieurs sites visités quotidiennement d’un coup.

Safari propose déjà une fonction similaire nativement via la barre latérale en cliquant sur le bouton « + », mais celle-ci est moins poussée et les onglets ne sont pas conservés sur le long terme à la manière. Tabstract a l’avantage de proposer une interface plus claire et d’être un peu plus facilement trouvable pour ceux ne touchant jamais à la barre latérale. L’extension permet de rapidement fusionner deux groupes et de réorganiser l’emplacement des liens. De plus, on peut verrouiller un groupe pour empêcher sa suppression, ou restaurer tous les onglets d’un coup.

De nombreuses options sont présentes, par exemple pour faire en sorte que les onglets restaurés soient automatiquement supprimés ou pour au contraire en faire l'équivalent d'une liste de signets. Un bouton d’annulation permet de rapidement corriger le tir en cas de suppression accidentelle, et des raccourcis clavier sont disponibles pour sauvegarder un onglet à la volée. L’app est donc assez flexible, et les groupes peuvent être importés et exportés dans différents formats. Bref, une petite extension à essayer si vous trouvez le système de Safari trop limité. Elle est entièrement gratuite, traduite en français, et les développeurs assurent que tout est traité localement.

Les apps Electron méritent-elles encore leur mauvaise réputation ?

Nicolas Furno

lundi 28 avril à 20:30

Logiciels

Cela fait plus de dix ans qu’Electron est entré dans nos vies. Ce framework qui permet de créer des applications de bureau à partir des technologies du web a servi de fondation à des centaines et centaines d’apps sur nos Mac depuis sa naissance au tournant des années 2010. S’il a ouvert de nouvelles voies et certainement conduit à de nombreuses apps qui n’auraient pas existé sans lui, il se traine aussi une très mauvaise réputation. En 2017, on se demandait si Electron n’allait pas être le nouveau Flash et on ne pouvait sans doute pas imaginer pire insulte sur un site dédié à Apple. Quand le gestionnaire de mots de passe 1Password a adopté Electron en 2021, on a parlé de trahison, rien de moins.

Electron à l’intérieur d’une pomme pourrie, allégorie. Image MacGeneration, photo de base Amr Taha.

Les raisons de s’en prendre à Electron ne semblent pas manquer : poids des apps en hausse, interfaces pas optimisées, lourdeurs, bugs… n’en jetez plus ! Pour autant, cette réputation est-elle encore pleinement justifiée ? Electron mérite-t-il toujours notre dédain en 2025 ? Plusieurs développeurs ont apporté récemment un son de cloche différent, tandis que l’expérience prouve qu’une app basée sur Electron n’est pas nécessairement pire qu’une autre composée exclusivement de lignes de code en Swift et SwiftUI, les technologies maison d’Apple.

Des performances de haut vol pour le texte, grâce au web

D’instinct, on pourrait croire que les technologies natives sont inévitablement plus performantes que celles issues du web. On aurait tort. La réalité est bien plus complexe que cela, comme l’exemple donné par John Siracusa dans son podcast en témoigne bien (Accidental Tech Podcast, épisode 236, à partir de 52:50). Pendant le développement de sa dernière app nommée Hyperspace, il a vite réalisé que SwiftUI n’était pas capable de gérer l’interface pourtant simple qu’il envisageait. Son app identifie les fichiers en double sur Mac pour les remplacer par un clone APFS et gagner ainsi de l’espace. Juste avant de réaliser l’opération de nettoyage, elle présente une liste de tous les fichiers identifiés et permet ainsi à l’utilisateur d’en (dé)sélectionner certains.

Pour créer la partie graphique d’Hyperspace, ce développeur aguerri avait choisi SwiftUI, le framework d’interface lancé par Apple en 2019 qui est la solution recommandée pour tous ceux qui veulent créer des apps dans l’écosystème de la Pomme. Un choix parfaitement logique pour une app développée fin 2024 et pourtant, SwiftUI n’est pas capable par défaut de gérer une simple liste composée de plusieurs centaines ou milliers d’éléments. Si les premières lignes s’affichent sans problème, le défilement est atrocement lent, au point où l’app semble cassée. La roue multicolore de macOS surgit d’ailleurs dès que l’on veut faire défiler une liste de quelques milliers de lignes.

La fameuse liste de Hyperspace que SwiftUI est incapable de gérer. Image App Store.

John Siracusa a testé plusieurs idées pour améliorer l’interface tout en restant avec SwiftUI, comme un chargement progressif du contenu ou même un bouton pour charger les lignes suivantes après un premier lot. Il a réécrit l’interface de plusieurs manières, sans pour autant parvenir à un résultat fluide. En basculant sur AppKit, le framework d’interface historique de macOS, il a enfin obtenu des performances correctes, au prix d’un développement complexe. Pendant tous ces essais, le développeur spécialisé dans le web depuis 25 ans a eu l’idée de recréer la même liste en HTML et n’importe quel navigateur web pouvait l’afficher instantanément et avec une fluidité qu’aucune solution native ne pouvait approcher.

macOS 15.5 passe en bêta 4

Félix Cattafesta

lundi 28 avril à 19:08

macOS

Les développeurs peuvent dès à présent télécharger la quatrième bêta de macOS Sequoia 15.5. On ne s’attend pas à grand-chose de neuf pour cette version, les trois premières bêtas n’ayant rien apporté de nouveau. Nous allons l’installer et vous tiendrons au courant si nous dénichons une nouveauté.

PowerPhotos 3 toujours plus puissant pour gérer les bibliothèques de Photos

Stéphane Moussie

lundi 28 avril à 15:29

Logiciels

PowerPhotos, véritable boîte à outils dédiée à la gestion de multiples photothèques Apple, se perfectionne. Dans sa version 3.0 disponible depuis peu, son navigateur d’images est plus rapide et comprend la plupart des opérations permises par l’application Photos de macOS (suppression, export, ajout à un album…). Le panneau d’inspecteur permet maintenant d’éditer rapidement les métadonnées, et ce tout en gardant les mains sur son clavier.

Toujours concernant les métadonnées, PowerPhotos 3 donne la possibilité de les éditer par lot. Il suffit de sélectionner plusieurs photos d’un coup pour pouvoir ensuite modifier leurs mots-clés, leurs noms ou d’autres éléments simultanément.

Édition de métadonnées par lot. Image MacGeneration.

Cette nouvelle version majeure apporte aussi des améliorations dans ce qui est le cœur de PowerPhotos, à savoir la gestion de plusieurs bibliothèques Photos en parallèle. Le moteur de recherche permet de faire des fouilles plus précises, que ce soit dans une seule photothèque ou dans plusieurs à la fois.

Outre sa fonction de copie de photos et d’albums d’une bibliothèque à une autre, l’utilitaire permet maintenant de déplacer uniquement ces données. Par ailleurs, on peut sélectionner simultanément plusieurs bibliothèques dans la liste pour ensuite les fusionner, rechercher des doublons ou encore déplacer des fichiers. Ces opérations étaient déjà disponibles dans les versions précédentes, mais par un autre biais.

Fonction pour fusionner deux photothèques. Image Fat Cat Software.

PowerPhotos 3 coûte 39,95 $. Une réduction de 10 % est appliquée jusqu’au 16 mai pour célébrer le dixième anniversaire du logiciel. Une version d’essai gratuite amputée des fonctionnalités avancées est disponible. La mise à niveau depuis une mouture précédente coûte 20 $. L’application est uniquement en anglais et demande au minimum macOS Sonoma.

Un écran E Ink rafraîchi à 60 Hz chez Dasung

Félix Cattafesta

lundi 28 avril à 15:02

Matériel

Les écrans E Ink sont une technologie intéressante dont le taux de rafraîchissement reste malheureusement trop faible pour de nombreuses utilisations. Le fabricant chinois Dasung veut améliorer cela et propose désormais le « Paperlike 103 » : un écran E Ink 60 Hz disponible en précommande sur sa boutique en ligne.

Image Dasung

La dalle fait 10,3" avec une résolution de 1 872 x 1 404. Elle peut être connectée grâce à un port USB-C et est livrée avec un protège-écran faisant également office de support. Des boutons physiques sont disponibles pour modifier les différents réglages, bien que l’écran reste tactile. La luminosité peut être ajustée avec plusieurs modes de couleur, par exemple pour donner un rendu plus jaune en soirée. Ce modèle peut autant servir à étendre l’affichage qu’à reproduire l’écran d’un PC ou d’un téléphone. Un haut-parleur, un mini-HDMI et un port jack 3,4 mm sont inclus.

Si vous êtes intéressés, il va malheureusement falloir attendre un peu : le produit n’est pas compatible avec macOS. Le fabricant indique que l’accessoire peut avoir des problèmes de stabilité et d’affichage qu’il n’a pas réussi à résoudre, et ce autant avec un iPad qu’un MacBook. Le produit fonctionne tout de même correctement sur Windows et Linux. Difficile de savoir si cette dalle sera un jour compatible avec l’écosystème Apple, et il y a peu d’espoir dans l’immédiat étant donné que les modèles précédents ne le sont toujours pas.

Les curieux voulant tenter l’aventure pour un PC Windows devront débourser 349 $, auxquels s’ajoute 1,37 $ de livraison (soit environ 309 €). Les expéditions auront lieu dans 3 semaines.