La version 2 To du SSD SanDisk Extreme Pro a chuté de presque 50 € sur Amazon où on le trouve à 158 €. Précédemment il était scotché à 200 € (et plus de 300 € à la Fnac). C'est une très bonne capacité, avec des pointes de vitesse tout aussi confortables de 2 Go/s et un boitier conçu pour être trimbalé.
Ce modèle fait partie de ceux dont certaines unités ont connu un problème de fiabilité (il faut vérifier le numéro de série) et pour lesquels une mise à jour firmware a été distribuée. Le problème n'est pas systématique, notre Extreme Pro fonctionne sans problème.
Si vous êtes à la recherche d'un SSD entre 1 et 2 To il y a ces autres promotions toujours d'actualité chez Samsung et Crucial, dont la nouvelle gamme X9 Pro.
Tandis que Carbon Copy Cloner vient d'être adapté à macOS Sonoma, son concurrent SuperDuper est en train de faire de même. Si la version stable actuelle (3.7.5) du logiciel de sauvegarde fonctionne déjà assez bien avec le nouveau système d'exploitation, une version 3.8 qui corrige quelques bugs est maintenant proposée en bêta.
SuperDuper
Dave Nanian indique que macOS Sonoma ne change pas grand-chose pour SuperDuper, ce qui est à la fois positif et négatif. Le positif, c'est que le développeur n'a pas à revoir des pans entiers de son application pour qu'elle fonctionne avec macOS 14. Le négatif, c'est qu'Apple n'a pas amélioré Apple Software Restore, son outil désormais incontournable pour créer des clones bootable. Or, celui-ci peut se montrer capricieux par moments.
Le développeur rappelle la procédure à suivre avec son logiciel pour créer et mettre à jour un clone bootable :
Utiliser au départ la fonction « Erase [nom du support de stockage externe], then copy files from Macintosh HD »
Entre les mises à jour de macOS, actualiser la sauvegarde avec les fonctions « Backup all files » et « Smart Update »
Pour mettre à jour la version de macOS du clone, relancer la fonction « Erase, then copy »
SuperDuper peut s'utiliser sans frais, mais pour débloquer toutes les fonctionnalités et s'en servir fréquemment (programmation, mise à jour intelligente de la sauvegarde…), la licence à 31,86 € est recommandée.
Logitech vient d'annoncer une nouvelle webcam, la Reach, et ce modèle est assez particulier sur plusieurs points. Nous allons nous attarder sur la technique plus bas, mais il s'agit d'une StreamCam montée sur un support articulé. Mais surtout, ce qui est un peu étonnant, elle devrait être proposée sur la plateforme Indiegogo Enterprise, dans un croisement entre un financement participatif et une précommande.
Cette vidéo montre les mouvements possibles.
Premièrement, si Logitech n'annonce pas de prix, le sondage disponible sur la page du produit indique que le tarif officiel devrait être de 400 $, avec un coût un peu plus faible pour ceux qui participeront à la campagne, 300 $. Pour se donner une idée, la StreamCam qui sert de base à la Reach est proposée pour 160 € officiellement mais se trouve régulièrement aux alentours de 100 €.
C'est une StreamCam sur un pied.
La Reach, donc, reprend d'abord la webcam StreamCam. C'est un modèle USB-C qui intègre un capteur 1080p capable d'enregistrer à 60 images/s. C'est un compromis intéressant pour la vidéo en ligne : la définition demeure correcte et le taux de rafraîchissement permet d'obtenir une image fluide. Elle offre aussi un autofocus performant et deux microphones. La version classique de cette caméra propose de bonnes performances, même si le prix est un peu élevé compte tenu de la définition.
Une caméra parfaite pour les échecs.
Dans la Reach, elle est montée sur un support qui peut soit être posé sur une surface plane, soit fixée avec une pince sur le bureau (a priori en option). Ensuite, la caméra peut être déplacée sur plusieurs axes. D'abord, verticalement et horizontalement sur les deux barres du support. La barre verticale peut pivoter, tout comme la caméra elle-même, pour proposer de nombreux points de vue. Dans ses exemples, Logitech donne celui des personnes qui filment des jeux, par exemple : il est possible d'obtenir une vue plongeante d'une partie d'échecs ou d'un jeu de plateau quelconque. L'idée principale reste évidemment de montrer les objets placés sur un bureau, avec la possibilité d'ajuster facilement le point de vue. La définition demeure par contre un peu faible pour remplacer les scanners qui reprennent le même format, parfois employé pour numériser des livres ou des magazines.
Reste à voir si ce modèle un peu particulier va trouver son public. Le sujet de blog lié au lancement n'indique en effet pas si la sortie de la Reach est conditionné à la réussite du financement Indiegogo.
Récemment, nous avons remarqué une nouvelle option dans les différentes étapes d'une commande sur Amazon, le célèbre site d'e-commerce : « Mon jour Amazon ». Ce service qui ne semble pas déployé pour tous les utilisateurs (ni pour toutes les commandes) permet de grouper les livraisons, pour ceux qui profitent régulièrement des services d'Amazon. L'idée est simple : définir un jour de la semaine pour recevoir tous les achats effectués sur une période de 7 jours.
Sur cette commande, la nouvelle option est présente.
La solution est intéressante dans certains cas : vous pouvez avoir une fibre écologique et vouloir réduire le nombre de déplacements des livreurs1 ou tout simplement préférer recevoir tous les colis le jour où vous êtes en télétravail, en repos, etc. Une page de support sur le site d'Amazon donne quelques détails sur cette nouveauté, même si sa date d'introduction n'est pas connue2. Elle indique quelques limites du service : d'abord, les commandes Prime envoyées par des vendeurs tiers ne sont pas éligibles, tout comme celles qui contiennent des objets dangereux. Ensuite, celles qui nécessitent plus de deux jours de délais sont exclues. Enfin, les livraisons vers des boîtes postales, des adresses hors de France ou des points de retrait ne sont pas prises en charge.
Il est possible de choisir le jour et de définir l'option comme le choix par défaut.
La société prend aussi quelques précautions et ne s'avance pas trop : les commandes peuvent arriver un jour avant le jour sélectionné (ne choisissez donc pas le lundi pour éviter les réceptions le dimanche), la météo ou les jours fériés peuvent jouer sur la date et « * il est possible que certains articles non répertoriés soient également inéligibles à la livraison Mon Jour Amazon* ». Nous avons pu noter ce dernier point avec un essai : un produit vendu par Amazon, disponible avec une livraison sous deux jours et qui n'entre pas dans les différentes restrictions annoncées ne proposait pas l'option.
Cette commande a priori éligible ne l'est pas.
De même, la société ne se mouille pas sur la possibilité de regrouper les différentes commandes : « Dans la mesure du possible, nous essayons de regrouper plusieurs commandes dans le même carton. ».
Dans la pratique, comme expliqué plus haut, le service n'est pas encore déployé en masse et la société semble effectuer des tests A/B, c'est-à-dire ne proposer la fonction que pour une partie des utilisateurs, sans que les critères d'inclusion ou d'exclusion soient connus. Malgré toutes les limites, l'idée reste intéressante et peut combler un manque pour certains acheteurs, même si d'autres verront simplement une tentative de greenwashing ou ironiseront sur le fait que les clients payent l'abonnement Prime pour être livrés le lendemain… et pas une fois par semaine.
Soyons francs, le vrai geste écologique serait de ne pas commander en ligne avec une livraison. ↩︎
Nous avons contacté Amazon à ce sujet, après avoir remarqué l'option en début de mois. ↩︎
Quatre jours après macOS Ventura, c'est au tour de Monterey et de Big Sur de recevoir un correctif de sécurité très important. macOS 12.6.9 et macOS 11.7.10 comblent la vulnérabilité « BLASTPASS » qui est critique pour deux raisons : elle peut être exploitée sans action de la part de la victime (l'attaque passe par un fichier réceptionné dans Messages) et elle est d'ores et déjà utilisée par un ou plusieurs clients de NSO, une société qui fournit des outils d'espionnage.
Avec la mise à jour de Monterey et de Big Sur, les plus anciens Mac protégés remontent jusqu'en 2013. Si votre Mac est plus vieux, il va falloir songer à le déconnecter d'internet, à le remplacer ou bien à le mettre à niveau grâce au sauveur OpenCore Legacy Patcher.
Les iPhone et iPad ont eux aussi reçu des mises à jour de sécurité pour contrecarrer cette attaque, à savoir iOS 16.6.1 et iOS 15.7.9 pour les plus anciens.
Les futures usines de TSMC en Arizona ne rendront pas les États-Unis moins dépendants de Taïwan en matière de semi-conducteurs. The Information s'est penché sur la question et rapporte que les puces sortant des usines américaines devront faire un détour par Taïwan avant d'être utilisables. Ce voyage obligatoire sera à des fins de « packaging », un procédé consistant à établir les interconnexions électriques tout en protégeant la puce. Cet aspect joue également sur la dissipation de la chaleur et vise à garantir la fiabilité du composant.
L'intérieur d'une usine de TSMC. Image : TSMC.
Le « packaging » est un procédé complexe qui demande des usines spécifiques. Taïwan a de l'avance dans le domaine, et les plus gros sites dédiés se trouvent en Asie. Autrement dit, les puces produites en Arizona ne seront pas utilisables sans un voyage de quelques milliers de kilomètres.
Pour Dylan Patel, chef analyste chez SemiAnalysis, l'usine TSMC d'Arizona « sera aussi utile qu'un presse-papier » dans le cadre de tensions géopolitiques ou d'une guerre étant donné que les puces devront tout de même faire de sacrés aller-retour. Un autre expert avance qu'au vu des multiples problèmes rencontrés pour la construction de son usine, il semble peu probable que TSMC envisage l'ouverture d'une usine de packaging aux États-Unis.
L'idée d'une usine TSMC aux États-Unis partait d'une bonne intention : créer de l'emploi sur place tout en permettant à Apple de vendre des téléphones avec des composants « made in USA ». Cependant, le projet fait face à de nombreuses difficultés. TSMC et la Maison-Blanche n'arrivent pas à se mettre d'accord sur les questions de financement, tandis que le chantier a pris du retard sur le planning annoncé. De nombreux accidents seraient à déplorer sur le site, et TSMC a récemment appelé plusieurs centaines d'ouvriers taïwanais à la rescousse, causant l'ire des syndicats locaux. Une fois en activité, le site ne devrait produire que des puces pour des appareils Apple plus anciens, TSMC réservant ses dernières avancées technologiques aux usines taïwanaises.
Apple améliore les défenses du Mac contre les malwares. XProtect est un ensemble de règles chargé de détecter d'éventuels malwares lors d'un scan initié par Gatekeeper. En mars 2022, cette fonction s'est vu enrichir d'un second XProtect brassant plus large et chargée de veiller de manière quotidienne. Apple a ajouté une troisième révision dans Ventura surveillant les comportements suspects, par exemple lorsqu'un programme demande l'accès à certaines données privées des navigateurs ou des messageries.
Howard Oakley explique dans un billet de blog que si cette nouvelle version se contentait d'attendre et de prendre des notes, elle pourrait bientôt passer à l'action. Le chercheur a en effet remarqué deux nouveaux fichiers ayant été ajoutés via des mises à jour pendant l'été. Ils incluent tout un ensemble de règles et le comportement à appliquer en cas de problème. Autrement dit, XProtect pourra se montrer plus agressif : il pourra par exemple bloquer à un processus l'accès aux données privées de WhatsApp ou Messages, mais aussi de Firefox et Safari.
Howard Oakley voit dans ce changement une étape de franchie pour le service, même si son rôle reste très limité actuellement. Il ajoute que son activation pourrait avoir lieu sur macOS 14.3 en début d'année prochaine. Mauvaise nouvelle en revanche pour les propriétaires de Mac vieillissant : la nouveauté sera sans doute réservée à Ventura et aux versions ultérieures.
Apple accélère la cadence dans sa lutte contre les malwares. L'année dernière, un nouvel outil a été mis en place lançant un scan au moins une fois toutes les heures pendant les périodes d'inactivités. Howard Oakley affirmait alors que macOS avait connu plus de changement au niveau de la détection des malwares en 6 mois que sur les sept dernières années.