Android en quête de stéroïdes

Florian Innocente |
Un mois après la mise à disposition du kit de développement pour Android, la plateforme de téléphonie mobile open source (notre Une) basée sur Linux et avec comme superviseur en chef, Google, Ars Technica fait un premier point.

Les perspectives offertes par Android seraient prometteuses mais leur mise en pratique rendues compliquées. La documentation fait largement défaut pour utiliser au mieux les interfaces de programmation (API), obligeant à chercher ses réponses dans les forums de développeurs. Ces même API manquent parfois de cohérence ou fonctionnent mal.

Ensuite le système de gestion des bugs rencontrés et soumis à Google est sommaire comparé à ce qui existe chez les Nokia et autres Skype. Il n'offre aucun accès publique, rendant délicat le suivi des corrections par les développeurs extérieurs à Google. Au point que ces derniers tiennent à jour leur propre comptabilité sur un site à part. Enfin le développement d'interfaces utilisateur manque d'exemples pratiques.

L'auteur et développeur crédite néanmoins Android de quelques bons points sur la gestion simple et efficace de la rotation de l'affichage, des différentes résolutions, de la possibilité de réaliser des applications en quelques lignes de code et sur l'efficacité de l'outil de débugage. Comme le souligne l'article, ce kit de développement n'en est qu'à ses débuts, les premiers téléphones équipés d'Android ne sont pas attendus avant le second semestre 2008. Charge maintenant à Google de mettre en adéquation ses moyens avec ses ambitions.

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avatar Joelaloose | 
Et comble du comble il n'y a pas de kit de developpement pour mon G4 ou mon G5...

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