Une sortie qui venait à la suite de questions sur une grève en cours aux Etats-unis, lancée par le syndicat des auteurs américains (de feuilletons, d'émissions, de films ou de documentaires). Il exige une part plus importante dans les revenus générés par la distribution numérique des oeuvres de ses membres. Une demande qui fait sortir Eisner de ses gonds "c'est une grève stupide", estimant qu'il est trop tôt pour augmenter les parts d'un gâteau encore trop petit et qui rapporte trop peu d'argent. Et de suggérer qu'une part non négligeable de l'argent est pris par Apple.
Eisner avait déjà montré du doigt la Pomme à l'époque des premiers iMac avec graveurs de CD et livrés avec iTunes. Apple les avait promus via le clip "Rip. Mix. Burn.". Un appel clair au piratage pour l'ex-homme fort d'Apple.
Considérations économiques mises à part, Eisner n'a peut-être pas non plus complètement digéré son éviction de Disney, survenue pendant un long et violent différent avec… Steve Jobs, alors dans ses baskets de patron de Pixar.
Enfin c'est la seconde fois en 15 jours qu'Apple est l'objet de vives critiques. Jeff Zucker le patron de NBC Universal avait déclaré à son endroit qu'elle "détruisait le business de la musique" par son système de tarification unique sur iTunes.
Ce sera toujours deux cartes de voeux de moins à envoyer pour Steve Jobs à la fin de l'année.