Disons-le d'emblée, la Razer Pro v1.6 n'est pas nécessairement la souris qu'il faut à tout le monde. Elle a un fil à la patte, mais sa caractéristique première réside en effet dans sa résolution : 1600 ppp, le double d'une souris optique standard. Les informations se rafraîchissent à la cadence de 6400 frames par seconde (5,8 mégapixels à la seconde). Autant dire qu'avec cela, le pointeur peut aller vite, très vite (environ un mètre à la seconde). À cela s'ajoute un système, appelé "Always-on", qui garantit à l'utilisateur une réaction immédiate de son mulot (on n'est évidemment pas dans la technologie sans fil). Dans ces conditions, le mulot est capable d'offrir une parfaire fluidité et une précision que tout utilisateur ne cherche pas nécessairement à obtenir, et qui, même, peut être déroutante dans le cadre d'une utilisation courante. De ce fait, la Razer Pro est peut-être avant tout la souris des graphistes, des photographes, des joueurs aussi.
Côté look, mais c'est aussi affaire de goût personnel, la Razer Pro est un assez bel objet. On n'est pas loin de l'esthétique des souris Apple, même si, ici, les arêtes sont assez saillantes. Le blanc est là, mais il doit se marier au gris. Une douce lumière bleutée éclaire la molette de défilement et les flancs lorsque l'ordinateur auquel est branchée la souris est allumé. L'objet en tout cas tient très bien en main, aussi bien à celle du droitier qu'à celle du gaucher (le pilote permet qu'on choisisse entre les deux options). Il est léger, aussi. Dernière précision sur ce point : le câble est long (2,10m), suffisamment pour qu'on branche directement la souris à la tour d'un Power Mac si on n'a pas de port USB sur son clavier.
Pour le reste, ce ne sont pas moins de sept boutons qui attendent que l'utilisateur les programme. Les deux boutons principaux sont clairement dessinés. Gris, larges, légèrement incurvés, ils laissent les doigts en prendre possession. Par défaut, eux seuls sont programmés, avec la molette de défilement. Celle-ci, comme c'est presque toujours le cas, fait aussi office de bouton. Par défaut encore, elle permet, quand on appuie dessus, de définir la sensibilité du pointeur à la volée : un potentiomètre apparaît alors à l'écran qui permet de définir la vitesse de déplacement du pointeur à l'écran sans qu'on ait à lancer les Préférences système.
Reste alors quatre boutons. Ils ont été placés sur les flancs de la souris. Ils ne sont pas vraiment pratiques. Trop fins, ils ne se laissent pas manipulés facilement.
Le pilote (qui n'est pas traduit en français, c'est regrettable, mais qui est proposé en revanche en Universal Binary, c'est très bien) permet d'assigner à chacun des boutons un comportement particulier : un clic droit, un clic gauche, un double clic, l'émulation d'une touche ou combinaison de touches du clavier, une macro (succession d'actions au clavier), le changement à la volée de la sensibilité, ou encore ce même changement à la volée de la sensibilité auquel on peut adjoindre un deuxième comportement. Une dernière option ("pass-through") permet de rendre la main au système pour le comportement du bouton affecté. Une pression sur la molette et c'est Exposé qui apparaît alors. Une pression sur le bouton latéral gauche et c'est Dashboard qui arrive. On le voit, c'est complet, très complet.
Revenons sur cette fameuse sensibilité. Elle est évidemment essentielle pour l'utilisateur exigent. Si Mac OS X permet de définir la vitesse de déplacement de tout pointeur à l'écran, le pilote de la Razer PRO va vraiment plus loin. Il permet d'affiner le réglage de la sensibilité sur dix paliers principaux, sans compter les paliers secondaires.
Mieux, en passant dans les préférences avancées, il est possible de régler la vitesse selon les deux axes, X ou Y. Au même endroit, l'utilisateur peut encore définir l'accélération du pointeur à l'écran. Enfin, il est possible de basculer vers une résolution de 400 DPI.
Passons rapidement sur le réglage de la vitesse d'action de la molette de défilement, il n'appelle aucun commentaire particulier. La roue, c'est le fabricant qui l'affirme, offre 24 clics ou crans par tour. Une zone de test est proposée par le pilote, permettant ainsi d'affiner facilement ses réglages. La même chose est d'ailleurs proposée pour régler le double clic.
Le défilement de la molette est assez doux, pas aussi souple toutefois que la bille de la Mighty Mouse. Le clic sur les deux boutons principaux est assez facile, la résistance est bien dosée. C'est une bonne chose, on n'a pas le sentiment de l'effort comme avec d'autres souris.
La Razer Pro v1.6 est donc une très bonne souris. Pas de doute sur ce point, elle est assurément l'une de celles que nous avons préféré utiliser ces derniers mois. Son look, sa prise en main en font un mulot de choix pour tout le monde ; les possibilités qu'offre le pilote conviendront, elles, aux utilisateurs avancés, aux professionnels qui ont besoin d'une souris très, très précise. D'ailleurs, son prix est relativement plus élevé que nombre de souris du marché (56 €), d'autant qu'il faut ajouter le tapis de souris maison, un peu spécial comme on va le voir, si on veut utiliser le capteur dans les meilleures conditions.
Le Pro|Pad n'est pas un achat obligatoire. Disons toutefois que c'est là aussi une belle réalisation. Il tient certes du tapis de souris, mais il est plus que cela. La surface est grande (265mm sur 330mm, pour 2,5mm d'épaisseur). Il offre deux faces blanches, l'une est lisse, l'autre est légèrement rugueuse. Sur l'une et l'autre, des patins assurent empêche qu'il glisse au point qu'il est même parfois un peu difficile de le "décoller" (n'exagérons rien non plus). On peut très bien utiliser la souris sans le Pro|Pad, mais incontestablement, l'utilisation conjointe est très agréable et le tapis assure une vitesse et une précision remarquable du pointeur.
Pas de doute, c'est un bel ensemble que propose Razer. La souris est rapide, précise, agréable au toucher, à la prise en main, à l'œil aussi. Le "tapis" ajoute au confort. Dommage que le prix soit peut-être quelque peu dissuasif...
Côté look, mais c'est aussi affaire de goût personnel, la Razer Pro est un assez bel objet. On n'est pas loin de l'esthétique des souris Apple, même si, ici, les arêtes sont assez saillantes. Le blanc est là, mais il doit se marier au gris. Une douce lumière bleutée éclaire la molette de défilement et les flancs lorsque l'ordinateur auquel est branchée la souris est allumé. L'objet en tout cas tient très bien en main, aussi bien à celle du droitier qu'à celle du gaucher (le pilote permet qu'on choisisse entre les deux options). Il est léger, aussi. Dernière précision sur ce point : le câble est long (2,10m), suffisamment pour qu'on branche directement la souris à la tour d'un Power Mac si on n'a pas de port USB sur son clavier.
Pour le reste, ce ne sont pas moins de sept boutons qui attendent que l'utilisateur les programme. Les deux boutons principaux sont clairement dessinés. Gris, larges, légèrement incurvés, ils laissent les doigts en prendre possession. Par défaut, eux seuls sont programmés, avec la molette de défilement. Celle-ci, comme c'est presque toujours le cas, fait aussi office de bouton. Par défaut encore, elle permet, quand on appuie dessus, de définir la sensibilité du pointeur à la volée : un potentiomètre apparaît alors à l'écran qui permet de définir la vitesse de déplacement du pointeur à l'écran sans qu'on ait à lancer les Préférences système.
Reste alors quatre boutons. Ils ont été placés sur les flancs de la souris. Ils ne sont pas vraiment pratiques. Trop fins, ils ne se laissent pas manipulés facilement.
Le pilote (qui n'est pas traduit en français, c'est regrettable, mais qui est proposé en revanche en Universal Binary, c'est très bien) permet d'assigner à chacun des boutons un comportement particulier : un clic droit, un clic gauche, un double clic, l'émulation d'une touche ou combinaison de touches du clavier, une macro (succession d'actions au clavier), le changement à la volée de la sensibilité, ou encore ce même changement à la volée de la sensibilité auquel on peut adjoindre un deuxième comportement. Une dernière option ("pass-through") permet de rendre la main au système pour le comportement du bouton affecté. Une pression sur la molette et c'est Exposé qui apparaît alors. Une pression sur le bouton latéral gauche et c'est Dashboard qui arrive. On le voit, c'est complet, très complet.
Revenons sur cette fameuse sensibilité. Elle est évidemment essentielle pour l'utilisateur exigent. Si Mac OS X permet de définir la vitesse de déplacement de tout pointeur à l'écran, le pilote de la Razer PRO va vraiment plus loin. Il permet d'affiner le réglage de la sensibilité sur dix paliers principaux, sans compter les paliers secondaires.
Mieux, en passant dans les préférences avancées, il est possible de régler la vitesse selon les deux axes, X ou Y. Au même endroit, l'utilisateur peut encore définir l'accélération du pointeur à l'écran. Enfin, il est possible de basculer vers une résolution de 400 DPI.
Passons rapidement sur le réglage de la vitesse d'action de la molette de défilement, il n'appelle aucun commentaire particulier. La roue, c'est le fabricant qui l'affirme, offre 24 clics ou crans par tour. Une zone de test est proposée par le pilote, permettant ainsi d'affiner facilement ses réglages. La même chose est d'ailleurs proposée pour régler le double clic.
Le défilement de la molette est assez doux, pas aussi souple toutefois que la bille de la Mighty Mouse. Le clic sur les deux boutons principaux est assez facile, la résistance est bien dosée. C'est une bonne chose, on n'a pas le sentiment de l'effort comme avec d'autres souris.
La Razer Pro v1.6 est donc une très bonne souris. Pas de doute sur ce point, elle est assurément l'une de celles que nous avons préféré utiliser ces derniers mois. Son look, sa prise en main en font un mulot de choix pour tout le monde ; les possibilités qu'offre le pilote conviendront, elles, aux utilisateurs avancés, aux professionnels qui ont besoin d'une souris très, très précise. D'ailleurs, son prix est relativement plus élevé que nombre de souris du marché (56 €), d'autant qu'il faut ajouter le tapis de souris maison, un peu spécial comme on va le voir, si on veut utiliser le capteur dans les meilleures conditions.
Le Pro|Pad n'est pas un achat obligatoire. Disons toutefois que c'est là aussi une belle réalisation. Il tient certes du tapis de souris, mais il est plus que cela. La surface est grande (265mm sur 330mm, pour 2,5mm d'épaisseur). Il offre deux faces blanches, l'une est lisse, l'autre est légèrement rugueuse. Sur l'une et l'autre, des patins assurent empêche qu'il glisse au point qu'il est même parfois un peu difficile de le "décoller" (n'exagérons rien non plus). On peut très bien utiliser la souris sans le Pro|Pad, mais incontestablement, l'utilisation conjointe est très agréable et le tapis assure une vitesse et une précision remarquable du pointeur.
Pas de doute, c'est un bel ensemble que propose Razer. La souris est rapide, précise, agréable au toucher, à la prise en main, à l'œil aussi. Le "tapis" ajoute au confort. Dommage que le prix soit peut-être quelque peu dissuasif...