Day One prend le virage de l'abonnement

Florian Innocente |

Bloom Built, l'éditeur de Day One, succombe au modèle économique de l'abonnement. Il lancera cette semaine un service premium où des fonctions supplémentaires sont ajoutées en échange d'un paiement annuel de 49,99 $.

Une nécessité pour que perdure le logiciel et ses services, dont celui de la synchronisation des données, explique Paul Mayne le fondateur. Son application sur macOS, sur iOS, sur le web (et bientôt sur Android), permet de tenir un ou plusieurs journaux agrémentés d'images et prochainement de sons et de vidéos. Des journaux personnels que l'on peut également faire imprimer sous la forme de petits cahiers.

Les applications sont payantes (44 € sur Mac et 5,49 € sur iPhone/iPad) mais l'éditeur a besoin de rentrées d'argent régulières, une assurance que seul un abonnement peut garantir. La version Premium (faq) proposera un nombre illimité de journaux (10 maxi actuellement), 25 % de remise sur les commandes de livres imprimés, la version macOS (vendue 44 € habituellement), aucun quota sur le volume de stockage des images et, lorsqu'elles seront finalisées, les fonctions d'ajout de séquences audio et de clips vidéo.

Plus largement, les abonnés Premium auront droit à toutes les fonctions à venir alors que les autres ne recevront que les corrections de bugs. La formule "Basic" limite le logiciel à un seul journal et une seule photo par entrée et aucune sorte de synchronisation.

Tous ceux qui ont acheté Day One 2 avant le 29 juin garderont les fonctions déjà en leur possession, comme les 10 journaux et la synchronisation Day One Cloud. Ils se verront proposer une réduction de 50 % sur l'abonnement Premium la première année. Les nouveaux utilisateurs auront droit à une remise temporaire de 30 %.

D'ici la fin de l'année devraient arriver le client Android, le mode édition dans la version web et la prise en charge de contenus audio.

Il y a un peu plus d'un an, l'éditeur avait fait grincer quelques dents chez ses utilisateurs en abandonnant la synchronisation par iCloud ou Dropbox, au profit unique de son service Day One Cloud. Une migration qu'il défendait par le besoin de pouvoir créer des journaux plus nombreux, aux contenus et à la mise en page plus sophistiqués. L'abonnement marque une autre forme d'évolution qu'il est toujours difficile de faire accepter.

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