Rien, ou pas grand chose, n'avait jusqu'à présent transpiré de la rencontre entre Tim Cook et Donald Trump de ce mercredi. Après le dîner d'État donné par le président américain en l'honneur d'Emmanuel Macron mardi soir, le CEO d'Apple était resté à Washington jusqu'au lendemain pour ce rendez-vous prévu de longue date.

Larry Kudlow, le directeur du National Economic Council et conseiller de Donald Trump, a également rencontré Tim Cook à cette occasion. Et il a été question de la réforme fiscale votée en fin d'année dernière, qui permet à Apple de rapatrier son trésor de guerre aux États-Unis, contre un gros chèque de 38 milliards de dollars tout de même.

Selon Kudlow interrogé par CNBC, Tim Cook « adore les réductions d'impôts et la réforme fiscale ». Le CEO d'Apple a dit que tout cela « c'était super pour le business ». Le constructeur va profiter de cette détente fiscale pour « construire des usines, des campus, créer de l'emploi, investir beaucoup. Ça a été le premier sujet abordé [par Tim Cook] au président Trump ».

Rien de neuf par rapport à ce que la Pomme a eu l'occasion d'annoncer en janvier (lire : Apple veut rendre l'Amérique encore plus grande), à l'exception peut-être de cette histoire d'usines. Des investissements industriels sont cependant prévus.

L'entreprise entend contribuer à hauteur de 350 milliards de dollars dans l'économie américaine sur les cinq prochaines années. Le locataire de la Maison Blanche n'avait d'ailleurs pas manqué de s'en vanter, et c'est certainement ce qui explique pourquoi Tim Cook a été invité à ce dîner d'État.

En ce qui concerne la Chine et les barrières douanières que l'administration Trump veut mettre en place, Kudlow assure avoir pris en compte les suggestions du patron d'Apple. « J'ai passé un long moment avec lui », a raconté le conseiller, « et puis nous sommes allés voir le Président. [Tim Cook] a beaucoup d'expérience avec la Chine, bien sûr. Il nous a beaucoup aidé en faisant des suggestions ».