Bruce Sewell : disparitions, crash aériens… Apple a des procédures d'urgence

Florian Innocente |

« Une équipe disponible 24h/24, 7j/7 et 365 jours par an », lors de son audition la commission judiciaire de la Chambre des représentants, Bruce Sewell a insisté sur les efforts déployés par Apple pour réagir promptement aux situations de crise. Tim Cook, il y a quelques jours, avait déroulé ce même message pour illustrer la bonne volonté, de principe, d’Apple lorsqu’il s’agit d’épauler les forces de l’ordre.

L’un des élus présent dans cette commission a formulé un scénario inspiré de l’affaire de San Bernardino pour interroger le conseil juridique et vice-président d’Apple sur l’assistance que pourrait fournir Apple. L’exemple étant celui d’un terroriste décédé qui aurait enregistré dans son iPhone la position d’une bombe nucléaire.

Combien de temps faudrait-il à Apple pour obtenir au plus vite cette information, et en serait-elle même capable (à 5h 01 dans la vidéo) ? Bruce Sewell n’a pas répondu directement mais il a fait valoir quelques exemples passés —  lors de la recherche d’un enfant perdu ou à l’occasion d’un crash aérien — pour assurer qu’Apple coopérait pleinement.

La première chose que nous ferions c'est de chercher toutes les informations qui entourent ce téléphone […] Lorsque l'avion de la Malaysia Airlines s'est écrasé (en 2014, ndlr), dans l'heure qui a suivi l'annonce de sa disparition, nous avions des techniciens d'Apple qui coopéraient avec des opérateurs téléphoniques partout dans le monde, avec les compagnies aériennes, avec le FBI pour essayer d'obtenir un signal, pour essayer de trouver une manière quelconque de localiser l'emplacement de l'appareil. Dans ce cas précis, nous monopoliserions toutes les procédures d'urgence disponibles chez Apple.

Dans le cadre de l’affaire de San Bernardino, Apple a assisté le FBI mais dans les limites qui font l’objet des débats actuels.

Accédez aux commentaires de l'article