Google a bloqué presque 200 extensions pour Chrome qui affichaient des publicités contrevenant à ses règles d'usage. Ces "injecteurs de pubs" ne sont pas interdits en soi mais certains sortent du cadre. Par exemple en remplaçant d'autorité certaines publicités dans une page par les leurs ; en affichant des encarts qui vont gêner la consultation ou en poussant, sinon forçant l'utilisateur à télécharger des programmes pas très nets.
Dans le cadre d'une étude conduite avec l'université de Berkeley, Google a observé le comportement de Chrome, Firefox et Internet Explorer sur 100 millions de pages vues. Il en est ressorti qu'aucun de ces navigateurs, qu'ils soient sur Mac ou PC, n'est épargné par ces pratiques. 5% des personnes venant sur les sites de Google ont au moins une de ces extensions et le tiers en avait jusqu'à 4 d'installées simultanément.
Les 192 extensions désactivées par Google ont touché 14 millions d'internautes. Cette initiative en suit une autre, où Chrome prévient très clairement l'utilisateur qu'il s'apprête à aller sur un site qui distribue des extensions malintentionnées.