Palm : rattraper le temps perdu

Christophe Laporte |
L'année dernière, Palm avait été la grande sensation du CES (lire : Palm retrouve son ADN). Lors de son keynote, Jon Rubinstein avait présenté le premier smartphone qui n'avait pas grand-chose à envier à l'iPhone sur le plan de l'interface.

Malheureusement, l'engouement suscité par le Palm Pre ne s'est pas transformé en succès commercial, la faute sans doute à une politique de distribution inadaptée. À la manière d'Apple, Palm avait signé un contrat d'exclusivité avec Sprint. Ce dernier est à l'image de Palm : en perte de vitesse et peinant à redresser la barre.

Nouvelle politique commerciale aux États-Unis

Dans une situation délicate, Palm a décidé de changer de fusil d'épaule, aux États-Unis du moins. AT&T commercialisera deux modèles dans les mois à venir (lire : AT&T se met à Android et webOS). L'entreprise a également conçu deux modèles spécialement pour Verizon. Compatible CDMA, le Pre Plus s'offre au passage un petit lifting (meilleure finition matérielle), comprend 16 Go de mémoire Flash et est amputé de son bouton central. Le Pixi Plus pour sa part dispose désormais d'une connexion Wi-Fi et il est décliné en plusieurs couleurs. Jon Rubinstein ressort là les bonnes vieilles recettes d'Apple qu'il appliquait il y a quelques années pour l'iMac et l'iPod.
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