De nouvelles rumeurs d'un rachat d'ARM par Apple ont fait surface, provoquant des mouvements sur les marchés financiers, et l'envolée de l'action ARM, qui a gagné plus de 30 %.

ARM a très vite démenti, reprenant son argument du « pourquoi payer très cher ce que l'on peut déjà avoir à bon prix ? » : ARM conçoit en effet des modèles de puces, qu'elle licencie ensuite à des fondeurs et fabricants. Apple fait partie des clients d'ARM, quitte à ensuite améliorer elle-même les modèles de base, comme elle l'aurait fait avec ses équipes et Samsung dans le cas de l'A4 qui équipe iPad et iPhone 4.

Beaucoup pensent qu'un tel rachat n'aurait pas de sens : les solutions d'ARM équipant à peu près tout et n'importe quoi (220 clients), une offre de rachat ne ferait que démarrer une guerre d'offres. Apple a déjà racheté des connaissances en matière de processeurs ARM (PA Semi, Intrinsity), et un tel mouvement ne ferait qu'attirer un peu plus l'attention des autorités de la concurrence américaines, avec qui Apple a déjà fort à faire. Mais la firme de Cupertino pourrait se payer ARM si elle le voulait vraiment : la société est estimée à 8 milliards de dollars, alors qu'Apple a 40 milliards en poche.

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