Ce n'est pas la première fois que l'on se pose la question : à chaque mise à jour de la Creative Suite, on regarde avec un étonnement mêlé de lassitude le taux de conversion appliqué par Adobe (lire CS 4 : dans le détail des prix d'Adobe). Alors que la CS5 Master Collection coûte aux Américains 2.599 $ (1.950 €), elle coûte 3.099 € aux Français, hors taxes pour pouvoir comparer le prix.
Il y a quelques années, Robert Raiola, alors directeur marketing d'Adobe, avait expliqué que le coût de recherche et développement, les coûts de commercialisation, et le coût des équipes locales justifiaient cet écart tarifaire tout simplement énorme, et du même ordre sur chacun des produits proposés par l'éditeur de San José (lire : La réponse d'Adobe).
L'explication est plus subtile que celle consistant à dire que les coûts de localisation sont la cause de ce surplus : la version francophone de la CS5 Master Collection destinée au marché américain coûte rigoureusement le même prix que la version anglophone. Il semble donc que les coûts de localisation soient absorbés.
On pourrait donc se demander si le problème n'est pas spécifique de la zone euro, et si des questions purement monétaires seraient en jeu. Las, ce n'est pas tout à fait le cas, les tarifs variant entre 2.899 € HT et 3.099 € HT. On remarquera d'ailleurs que la version française de la Master Collection est vendue en Belgique 200 € de moins qu'en France, ce qui confirme que les coûts de localisation sont bien hors de cause.
Ne reste plus qu'une option : qu'Adobe ait décidé de « punir » certains marchés. Parmi les pays où la Master Collection (et les autres éditions de la CS5) sont vendues les plus chères, on trouve la France donc, mais aussi l'Espagne, deux pays où les taux de piratage sont parmi les plus élevés. Le piratage, argument que maniait Robert Raiola il y a cinq ans de cela.
Mais on posera alors deux questions : pourquoi diable la version boîte française est moins chère que la version à télécharger ? et pourquoi faire peser sur les épaules des clients d'Adobe le poids du piratage, si cette option est la bonne ? À la première question, on n'aura aucune réponse. À la deuxième, on en tenté d'en avancer une : depuis le rachat de Macromedia, Adobe est le seul acteur de poids dans son domaine, et est donc incontournable.
Sur le même sujet :
- Comparatif de prix USA/France
- Creative Suite 5 : les nouveautés !
Il y a quelques années, Robert Raiola, alors directeur marketing d'Adobe, avait expliqué que le coût de recherche et développement, les coûts de commercialisation, et le coût des équipes locales justifiaient cet écart tarifaire tout simplement énorme, et du même ordre sur chacun des produits proposés par l'éditeur de San José (lire : La réponse d'Adobe).
L'explication est plus subtile que celle consistant à dire que les coûts de localisation sont la cause de ce surplus : la version francophone de la CS5 Master Collection destinée au marché américain coûte rigoureusement le même prix que la version anglophone. Il semble donc que les coûts de localisation soient absorbés.
On pourrait donc se demander si le problème n'est pas spécifique de la zone euro, et si des questions purement monétaires seraient en jeu. Las, ce n'est pas tout à fait le cas, les tarifs variant entre 2.899 € HT et 3.099 € HT. On remarquera d'ailleurs que la version française de la Master Collection est vendue en Belgique 200 € de moins qu'en France, ce qui confirme que les coûts de localisation sont bien hors de cause.
Ne reste plus qu'une option : qu'Adobe ait décidé de « punir » certains marchés. Parmi les pays où la Master Collection (et les autres éditions de la CS5) sont vendues les plus chères, on trouve la France donc, mais aussi l'Espagne, deux pays où les taux de piratage sont parmi les plus élevés. Le piratage, argument que maniait Robert Raiola il y a cinq ans de cela.
Mais on posera alors deux questions : pourquoi diable la version boîte française est moins chère que la version à télécharger ? et pourquoi faire peser sur les épaules des clients d'Adobe le poids du piratage, si cette option est la bonne ? À la première question, on n'aura aucune réponse. À la deuxième, on en tenté d'en avancer une : depuis le rachat de Macromedia, Adobe est le seul acteur de poids dans son domaine, et est donc incontournable.
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