L'un des avocats de Psystar s'est fait tancer par Apple auprès du juge en charge de l'affaire qui oppose la Pomme au cloneur. Kiwi Camera (voir aussi l'article Psystar : ses pubs et ses avocats) se voit reprocher de manquer à des obligations de confidentialité après avoir échangé sur ce dossier avec l'un de ses anciens professeurs de droit à Havard. Celui-ci a innocemment mis en ligne un échange de mail entre Camara et Rudy Pedraza le patron de Psystar, et dont il était en copie.

Pedraza suggérait d'organiser un événement public autour de la venue des avocats d'Apple pour interroger les salariés de la petite société de Floride. Le patron de Psystar allait même, dans son courrier, jusqu'à comparer la venue d'Apple dans ses locaux à celle "de terroristes à qui on ferait visiter le Pentagone". Cet échange s'était traduit plus tard par un billet ironique sur le blog du cloneur (voir l'article Psystar accueille le "cirque" Apple).

Apple a sauté sur l'occasion pour mettre en évidence que certaines de ses informations confidentielles qu'elle était amenée à produire dans le cadre de l'instruction de cette affaire courraient le risque de se retrouver sur la place publique.

Kiwi Camara a de son côté répliqué qu'Apple cherchait à détourner l'attention du fond de cette affaire et que la nouvelle stratégie de Psystar de jouer la carte de la médiatisation n'enfreignait en rien les régles de confidentialité établies. Et que le secret qu'Apple tentait d'imposer dépassait de loin ce qui était nécessaire.