Fin de semaine compliquée pour Tesla et pour les conducteurs de la marque. Hier, un certain nombre d'entre eux n'ont pas pu utiliser l'application mobile du constructeur pour contrôler leur voiture à distance (ouverture, démarrage, réglages, chauffage…). Interpellé sur Twitter, Elon Musk s'est renseigné puis a annoncé quelques heures plus tard que tout était revenu dans l'ordre. Un goulet d'étranglement a été provoqué par la hausse accidentelle du trafic sur le réseau.
Le patron de Tesla assure aussi que le constructeur va prendre les mesures qui s'imposent pour que cela ne se reproduise plus jamais. Un coup d'œil sur DownDetector indique effectivement qu'il y a eu des soucis ce vendredi, aux alentours de 17h. Il existe plusieurs manières d'ouvrir1 et de mettre en marche un véhicule Tesla, mais la plus commune est d'utiliser l'application mobile.
Autre souci pour le constructeur : l'organisation de consommateurs US Consumer Reports a placé Tesla en 27e place dans son classement des marques automobiles les plus fiables — sur un total de… 28. « En termes de fiabilité, la catégorie des SUV électriques représente le plus bas absolu », a déclaré Jake Fisher, le directeur des essais de CR.
Petite consolation : la Model 3 affiche une fiabilité dans la moyenne, mais le reste du catalogue pique du nez. La Model Y présente des problèmes de carrosserie mal ajustée, des fuites et des soucis avec la climatisation, relève le spécialiste. Quant au Model X, ce sont les portes Falcon qui manquent de fiabilité. La première place du classement est occupée par Lexus, et huit des dix premières positions sont détenues par des marques japonaises.
Si la fonction Autopilot n'est pas entrée en ligne de compte dans le classement, Consumer Reports n'est pas non plus convaincu par cette technologie sur laquelle les conducteurs ont tendance à trop se reposer : « Full Self Driving [FSD, le nom du système Tesla] n'assure pas du tout une conduite entièrement autonome », relève le représentant pour qui c'est simplement « une fonction pratique ». Les constructeurs se servent des véhicules électriques pour tester des technologies, « et ça peut parfois mal tourner ».