Quel disque dur acheter ? Backblaze fait son bilan de milieu d'année

Stéphane Moussie |

Six mois après le bilan de 2014, Backblaze fait un nouveau point sur la fiabilité des nombreux disques durs qu'il utilise. Les statistiques suivantes sont basées sur 46 038 disques durs exploités par le service de sauvegarde dans le nuage. On y trouve 21 modèles différents, allant de 1,5 à 8 To, de quatre marques.

Taux de panne par marque et capacité. En gris, les statistiques de 2014. En couleur, celles de 2015 (de janvier à juin).

Si on regarde en premier lieu la capacité, on observe que les disques durs de 4 To sont les plus fiables. Un Seagate, qui coûte autour de 150 €, a un taux de panne de 3 %. HGST vend son matériel un peu plus cher, 170 €, mais il jouit d'une meilleure fiabilité (1,18 %). Backblaze possède plus de 17 000 Seagate et 11 000 HGST de 4 To et continue d'investir dans ces modèles.

Taux de panne des disques 4 To.

Les taux de panne des disques 4 To de Toshiba et Western Digital sont dans les mêmes eaux, mais leurs statistiques ne sont basées que sur un nombre très limité d'unités (seulement 145 et 45). Quant aux disques de 6 et 8 To, Backblaze n'en a pas encore assez (ou ne les a pas depuis assez longtemps) pour en tirer des conclusions solides non plus.

Au sujet des « petites » capacités, la durée de vie moyenne d'un disque dur Seagate 1,5 To est supérieure à 5 ans. Concernant les 2 To, le service recommande un HGST (HDS722020ALA330) en vente à environ 75 €. Pour les 3 To, c'est aussi un modèle de HGST (HDS723030ALA640) qui est conseillé, mais il semble difficile à trouver.

Si vous voulez le détail pour chaque modèle, un tableau exhaustif est disponible sur le billet de blog de Backblaze. Un disque dur est considéré comme en panne quand il ne se connecte plus au système, ne se synchronise plus au système RAID ou que ses données SMART sont jugées incorrectes.

Rappelons que les conditions d'utilisation des disques durs chez Backblaze ne sont pas celles de monsieur tout le monde. Placés en batterie dans des « storage pods », ils sont soumis à une utilisation intensive et continue.

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