Google n’a pas l’intention de devenir constructeur automobile. En septembre dernier, Astro Teller, le directeur de Google X, affirmait ne pas vouloir produire de voitures. Quelques mois plus tard, en décembre, on a entendu que la filiale d’Alphabet avait l’intention de créer une coentreprise avec Ford pour fabriquer des véhicules sans chauffeur (lire : Google et Ford travailleraient sur des voitures autonomes).

Cette volonté de ne pas y aller seul a été confirmée en janvier par John Krafcik, le président du projet de voiture autonome de Google : il veut nouer des partenariats avec des constructeurs automobiles et des équipementiers pour pousser sur le champignon. Mais tout cela n’empêche pas le moteur de recherche d’embaucher à tour de bras des ingénieurs spécialisés dans la production automobile.

36 offres d’emploi ont récemment été publiées, a calculé Reuters, dont des ingénieurs en écrans, en robotique et en capteurs, ainsi que des managers en charge des opérations, des matériaux et du marketing. Google pourrait finalement avoir la velléité de fabriquer ses propres véhicules… mais on peut penser qu’il s’agit d’abord de satisfaire le besoin de maîtriser aussi cette partie du processus, afin de mettre en place avec un partenaire les bonnes pratiques sur une ligne de production. On ne s’improvise pas constructeur automobile, mais on peut apprendre à fabriquer une voiture.