WWDC 2014 : le verdict (favorable) des développeurs

Mickaël Bazoge |

Cette année, la WWDC a bien porté son nom. La conférence mondiale des développeurs Apple a fait une large place à sa communauté de développeurs, à tel point qu'aucune nouveauté matérielle n'est apparue contrairement aux années précédentes. L'objectif de l'événement cette année était de stimuler la conception d'applications afin d'étendre encore l'écosystème d'iOS et d'OS X.

Et pour ce faire, Apple n'a pas lésiné sur les moyens. iOS 8, tout comme OS X Yosemite, ouvrent chacun le champ des possibles, qu'on les prenne individuellement ou ensemble — les deux systèmes d'exploitation fonctionnent d'ailleurs de manière de plus en plus serrée au travers d'un ensemble de services qui, de prime abord, semble plutôt bien ficelé (lire : OS X Yosemite et iOS 8 connectés comme jamais). Surtout, iOS 8 donne des signes d'ouverture encourageants qui vont repousser plus loin les murs du jardin fermé d'Apple.

Les développeurs que nous avons interrogés à chaud sur les nouveautés annoncées se disent tous enthousiastes et prêts à plonger les mains dans le cambouis pour offrir aux utilisateurs les meilleures applications possibles — et permettre à l'écosystème d'Apple de briller.

Pour ce compte-rendu de la WWDC 2014, nous avons interrogé Andy Damevin (Wazam), Jérémie Francone (1Button), Thomas Ricouard (MySeeen), Raphaël Sebbe (Creaceed) et Luc Vandal (Edovia).

Les développeurs aux anges

Point commun entre toutes ces réactions : Apple écoute de nouveau les développeurs. « Apple a toujours été fière et sûre d'elle, confiante en ses produits et idées (c'est très bien) », explique Raphael Sebbe de Creaceed. « En même temps, on remarquait une certaine prétention, et un point d'honneur à ne pas entendre les remarques extérieures, ou à refuser d'implémenter les bonnes idées des autres. Cela devenait très dérangeant. Mais si cette conférence a montré quelque chose, c'est qu'on peut être fier et confiant en ce qu'on fait, et en même temps être bienveillant et à l'écoute des autres, cela n'est pas incompatible ».

« On sent qu’il y a un vent de renouveau et la morosité d’auparavant que plusieurs développeurs affichaient semble avoir été remplacée par l’excitation. Apple semble nous avoir écoutés et a ramené la bonne humeur parmi les développeurs. Je ne sais pas si ce changement de cap aurait pu arriver sous Jobs », enchérit Luc Vandal d'Edovia, qui s'est entretenu avec des pairs à San Francisco et a senti des discours très positifs. « Je ne pourrais en dire autant des dernières années ! »

Tim Cook et Craig Federighi ont fait assaut de selfies durant la WWDC.

Le changement d'attitude a été incarné cette année par un Craig Federighi en très grande forme. Le vice-président en charge d'iOS et d'OS X a été « très très bon, on l'aura tous remarqué je pense, il a fait des blagues sympas, et il est un très bon orateur », souligne Thomas Ricouard de MySeeen. Plus sérieusement, « c'est le keynote le plus fourni coté développeurs et utilisateurs depuis l'annonce de l'App Store. Le nombre d'annonces pour simplifier la vie des développeurs n'a jamais été aussi énorme ! ». Andy Damevin, le PDG de Wazam, estime lui aussi que les mises à jour présentées durant la WWDC répondent à « une grande partie des besoins [des] développeurs ». Raphaël reprend :

Je sens comme un apaisement et une certaine bienveillance d’Apple pour ses développeurs. Ça fait du bien, car le métier de développeur est passionnant mais très difficile aussi et avoir une bonne relation avec son partenaire principal est primordial.

Autre sentiment largement partagé, celui concernant la richesse de ce qu'Apple a dévoilé cette semaine. Jérémie Francone de 1Button se dit ainsi « très excité par les nouveautés présentées » qui vont permettre à Apple de « se différencier d'Android en proposant des technologies exclusives ». Andy Damevin trouve également qu'« Apple va dans le bon sens en intégrant des services qui permettront aux développeurs de rendre l'expérience utilisateur moins contraignante et plus directe ».

iOS 8 s'ouvre au monde extérieur

Système d'extensions, installation de claviers alternatifs par défaut, iCloud Drive qui peut accueillir des nuages tiers… Apple a ouvert les fenêtres de son système d'exploitation mobile cette année, et on respire mieux. « Je pense que cette ouverture devient de plus en plus logique avec l'augmentation du nombre d'applications. La liaison entre les applications devient essentielle pour harmoniser la navigation sur iOS. Pouvoir interagir simplement entre différentes applications va permettre aux développeurs de séparer proprement les métiers », explique Andy.

Thomas explique lui que « le système d'extensions apporte beaucoup de la flexibilité qui manquait depuis longtemps à iOS. Je pense qu'il va y avoir tout un marché autour des extensions. Les plus visibles seront les extensions pour le Centre de notifications (…) Clairement, toutes les apps de météo, de news etc. vont permettre à l'utilisateur d'ajouter un widget ».

Luc se veut plus prudent : « nous n’avons pas encore eu la chance de regarder cela en profondeur ». Il s'agit cependant d'une « annonce majeure » qui va permettre « une meilleure intégration à travers tout le système et va rendre des tâches qui sont présentement complexes et fastidieuses très simples. De plus, je crois que beaucoup de tâches peuvent être accomplies avec une extension sans avoir à relancer une app. On utilise l’app seulement lorsque nécessaire ».

« C'est évidemment intéressant notamment pour les apps de productivité, qui gagneraient à pouvoir mieux communiquer ensemble. Espérons que ça ne se limitera pas à des fonctions de partage », nuance Jérémie. Raphaël complète en déclarant qu'il faut encore « évaluer tout ce qu'il est possible de faire, et aussi mettre des priorités sur les développements futurs ».

Chaque développeur voit midi à sa porte et les possibilités d'ouverture vont se mesurer à l'aune de leurs besoins propres. Pour Creaceed, « quelques-unes de nos apps comme Prizmo et Emulsio sont des applications de 'traitement', et donc pourront bénéficier de ce système d'interopérabilité dans iOS ». Andy ajoute que pour son app Wazam, qui permet de trouver des événements autour de soi, « il serait super de pouvoir lier notre contenu avec d'autres applications sans pour autant compliquer la vie de l'utilisateur ». Il prend l'exemple suivant : « Trouver un lieu sur Foursquare, voir les évènements sur Wazam, payer sur Fnac Spectacles ». Thomas de MySeeen ne peux pas vraiment révéler ses futurs projets, « mais les extensions sont vraiment un gros plus et nous avons déjà commencé à travailler avec ».

Tout cela doit évidemment être mis à l'épreuve de la réalité ; le diable se cachant dans les détails, on verra dans les jours et les semaines qui viennent ce qu'il sera réellement possible de faire.

Touch ID touche du doigt les besoins des développeurs

Touch ID fait partie des technologies qu'Apple va placer entre les doigts des développeurs. Le capteur d'empreintes digitales, qui devrait faire son apparition dans les prochaines générations d'iPad, « va enfin permettre de simplifier le processus d'identification aux applications », s'enthousiasme Andy. Il faudra cependant attendre des mises à jour « dans les SDK des systèmes d'authentification OAuth avec Facebook, Twitter et Google+ » utilisés par Wazam. L'accès à Touch ID est une « très grosse nouveauté » pour Thomas qui va « permettre d'ouvrir certaines portes ». Même constat pour Luc : « Tout ce qui peut rendre l’utilisation d’une app plus simple et agréable est un gros plus ».

Pour Creaceed, qui développe des applications orientés numérisation, graphisme et bureautique, l'usage de Touch ID ne s'impose pas dans l'immédiat. Mais cette possibilité a un potentiel intéressant : « On pourrait imaginer à terme avoir un genre de petit coffre-fort dans nos applications pour protéger certaines données (factures numérisées, etc.) ».

La technologie de reconnaissance des empreintes digitales sera en revanche utilisée par 1Button, comme le précise Jérémie : « On va probablement l'intégrer dans Mr Mood, puisqu'il s'agit d'une sorte de journal intime ». Chez l'éditeur, Touch ID va aussi permettre de faciliter la vie des utilisateurs : « On aurait pu intégrer un système de code secret depuis longtemps, mais ce serait trop contraignant pour l'utilisateur. Du coup ça fait près d'un an qu'on attend qu'Apple se décide à ouvrir Touch ID aux apps tierces ».

MySeeen a également en projet un « système de connexion avec Touch ID par exemple ». Et chez Edovia, on utilisera « sans aucun doute » le capteur d'empreintes.

La WWDC étant encore très fraîche dans les esprits, d'autres technologies dévoilées par Apple ont encore besoin d'être analysées plus en profondeur, à l'instar de CloudKit (lire : Apple, la tête dans le nuage). « CloudKit est très intéressant et je crois qu’Apple a en définitive la bonne approche avec iCloud. Auparavant, ils ont essayé d’implanter iCloud trop simplement et ils croyaient que tout allait fonctionner comme par magie. Avec CloudKit, les développeurs ont beaucoup plus de contrôle sur iCloud et cela offre beaucoup plus d’avantages que la synchronisation, avec les push notifications par exemple », explique Luc.

Plus techniquement, « on peut comparer CloudKit à Parse de Facebook, c'est une technologie similaire. Si vous avez à stocker certaines de vos données (structurées) sur un serveur, au lieu de coder vous même le serveur, il sera maintenant très simple de sauvegarder aisément vos données chez Apple », énonce Thomas.

« Je ne suis pas sûr que tous les problèmes d'iCloud soient réglés », nuance Jérémie, qui poursuit : « CloudKit fournit plus de contrôle sur la synchronisation et apporte surtout des fonctionnalités nouvelles, comme la possibilité d'utiliser un stockage commun pour tous les utilisateurs. C'est certainement cette nouveauté qui va vraiment retenir l'attention ».

Raphaël revient sur les avantages d'iCloud (car il y en a !) : simple à configurer, toutes les informations dans l'OS. « Apple est certes un peu en retard et ne propose pas de réel support multi-plateformes, mais l'argument de la simplicité est imparable. Coté développeur, [CloudKit] est une amélioration bienvenue ». L'aspect fermé pose également problème à Luc : « Le cloud computing en est encore à ses débuts donc je ne crois pas qu’il soit trop tard pour CloudKit. Par contre, son gros désavantage est qu’il n’est pas multi-plateformes, ce qui sera problématique pour certaines apps. Les développeurs auront alors à trouver une alternative ».

TestFlight : les bêtas s'envolent

Apple n'aura pas traîné pour intégrer le service de bêta-test TestFlight au sein d'iOS. L'achat du concepteur de ce système, Burstly, date en effet de février dernier (lire : Apple a acheté Burstly et son TestFlight), et visiblement Apple a fait diligence pour que TestFlight soit disponible dès iOS 8.

Proposé directement au sein de l'App Store, TestFlight va permettre aux développeurs de distribuer des versions bêtas d'applications à leurs communautés de testeurs. Chez 1Button, on a un temps testé la solution avant son acquisition par Apple, mais depuis « on utilise soit la distribution ad-hoc (avec une jolie page web), soit les codes promo d'Apple ». Mais « maintenant qu'Apple va faire les choses proprement il n'y aura plus de raison de ne pas passer par leur système. Ça va certainement nous permettre de distribuer nos betas plus largement et plus facilement ».

L'« ancien » TestFlight.

Andy Damevin s'était déjà exprimé sur le sujet début avril, dans notre article sur ces développeurs iOS qui codent pour Android. Il expliquait alors que « chez Apple, la gestion des versions de test est un vrai casse-tête : il n’est pas possible de passer par l’App Store et d’autoriser certains utilisateurs à tester l’application. Il faut créer un exécutable à envoyer par mail ou à déposer sur un serveur, et les testeurs doivent au préalable communiquer l’UDID de leur appareil pour être autorisés lors de la signature de l’exécutable ». Avec TestFlight intégré à l'App Store, tout cela devrait bientôt être du passé.

Chez Creaceed, c'est HockeyApp qui est utilisé pour la gestion des bêtas. « Cela permet deux choses : la distribution de bêtas pour les testeurs et la récolte des rapports de crash de tous les clients, et pas uniquement des testeurs ». TestFlight devrait répondre à la première problématique, « car plus simple à mettre en oeuvre que Hockey. La seconde est prévue par Apple aussi, mais arrivera vraisemblablement en 2015, et donc nous resterons avec Hockey au moins jusqu’à cette date et on réévaluera le moment venu ».

iOS et OS X main dans la main

L'accueil est plus avenant pour Handoff et globalement, l'ensemble des nouveaux services qui vont lier iOS à OS X (lire : OS X Yosemite et iOS 8 connectés comme jamais). Edovia propose déjà plusieurs applications sur Mac, dont Screens, et « Handoff est très intéressant et assez simple à intégrer ». L'effet d'entraînement entre iOS et OS X va pousser « certains développeurs qui ont débuté sur iOS (nous avons commencé sur le Mac avant la venue de l’App Store en 2008) de peut-être tenter de développer une version Mac de leurs apps ».

C'est d'ailleurs le même parcours pour Thomas de MySeeen : « Ce qui est drôle c'est qu'à l'origine je faisais des applications pour OS X (Raven). Je n'ai juste pas d'opportunité pour le moment. Mais oui j'aimerais beaucoup avoir le temps et une occasion pour revenir faire des applications sur le Mac ! Surtout avec Yosemite et sa nouvelle interface ».

Chez Creaceed, « le logiciel Prizmo est la seule application de numérisation et de reconnaissance d'écriture permettant de travailler sur le même document entre son Mac et son iPhone/iPad au travers d'iCloud. Handoff va permettre d'encore améliorer ces interactions entre les appareils, et c'est bienvenu ». Ce rapprochement entre les deux systèmes est susceptible d'ouvrir quelques portes même si nos développeurs veulent prendre le temps de se frotter à ces nouveautés.

« Wazam n'a pas trop d'intérêt à devenir une application Mac puisqu'elle est disponible sur le web via un navigateur. Peut-être pour une future app qui sait… », déclare Andy. Chez 1Button, on explique que le studio est « encore trop petit pour envisager de nous disperser sur trop de plateformes. Si on a une bonne idée on la réalisera, mais on n'envisage pas de porter toutes nos apps sur Mac ».

L'emballement Swift

C'est surtout au niveau de Swift, le nouveau langage de programmation développé en secret par Apple ces quatre dernières années, que l'enthousiasme est fort (lire : Swift, un langage conçu par Apple pour Apple). Loin de provoquer la polémique alors que les développeurs devront apprendre ce langage, Swift s'annonce « très excitant ! », s'emballe Jérémie. « Objective-C est un vieux langage » qui avec le temps « est devenu un peu brouillon et a perdu de sa cohérence. Objective-C a été constamment tiraillé entre sa parenté avec le C et son irrésistible envie de s'en abstraire ». « L'Objective-C est là depuis très longtemps et c'est un peu la marque de fabrique des développeurs Cocoa », poursuit Raphaël.

Clairement, Swift a été l'« effet WOW du keynote », raconte Thomas. « Pendant quelques minutes, on pensait à une nouvelle blague. Mais non, il y a bien un nouveau langage de programmation ! » Certes, au début, le développeur de MySeeen a éprouvé un peu de tristesse et de scepticisme. « Étant un développeur spécialisé Objective-C depuis plusieurs années, c'est un peu comme voir une partie de son monde s'effondrer. Et puis j'ai regardé le langage, j'ai commencé à coder quelques démos, et je me suis même mis sur une application assez sérieuse entièrement en Swift (elle verra peut être le jour avec la sortie d'iOS 8). Et franchement, c'est le futur. La syntaxe est beaucoup plus simple, et généralement on écrit moins de code pour faire autant de choses ».

« [L'Objective-C] avait ses limites. Swift est un peu un amalgame de plusieurs langages avec lesquels j’ai déjà programmé donc la courbe d’apprentissage ne semble pas trop ardue. Cependant, ça va prendre quelques mois, voire plus d’une année avant d’être à l’aise avec Swift et être en mesure d’utiliser toute sa puissance », explique de son côté Luc.

Swift se focalise « sur la productivité (moins de lignes de code) et l'expressivité (code facile à lire/maintenir) ». « Je serai beaucoup plus motivé pour le développement natif iOS et je ne pense pas être le seul », ajoute Andy.

Techniquement parlant, « la syntaxe Swift semble beaucoup ressembler à celle du Coffeescript que nous utilisons pour Wazam », explique le CEO de la jeune pousse. Jérémie de 1Button continue :

[Swift] va alléger le code et permettre à Xcode de se doter d'outils plus interactifs et plus puissants (on l'a vu avec Playground). Au niveau de la syntaxe, Swift semble bien pensé, plus cohérent qu'Objective-C et presque minimaliste. Contrairement à Objective-C, Swift assume carrément son orientation "haut niveau" en masquant des aspects compliqués de la programmation tels que la gestion de la mémoire.

« Objective-C est un langage proche du CPU, avec des pointeurs et où beaucoup d’opérations restent manuelles. Gestion de la mémoire (même si ARC a amélioré les choses), fichiers header (duplication de code), syntaxe des blocs complexes, absence de namespaces… », poursuit Raphaël, qui ne manque pas de refroidir les ardeurs : « Faire évoluer [Objective-C] avec des fonctions modernes tout en gardant les fonctions existantes est un challenge complexe et rempli de compromis ».

Il a eu la chance de rencontrer, pendant la WWDC, Chris Lattner, le principal développeur à l'origine de Swift : « Tout n’est pas solutionné pour autant (global namespace for extension methods, private ivars…) ». La prudence est de mise aussi pour Jérémie : « J'imagine que la transition d'Objective-C vers Swift ne va pas se faire sans douleur, mais sur le long terme ça devrait faciliter le développement ».

Luc d'Edovia ne compte cependant pas « réécrire toutes [ses] apps. Cela se fera graduellement. Nous utiliserons Swift lorsque du nouveau code sera intégré à nos projets ou lorsqu’une portion de code doit être réécrite. Swift utilise le runtime d’Objective-C donc il n’y a pas péril en la demeure et Objective-C sera encore là pour plusieurs années, mais nous voulons tout de même regarder vers l’avenir et utiliser Swift autant que possible ».

Thomas est sur la même longueur d'ondes, et il explique qu' « Apple va très certainement pousser ce langage très fortement lors des deux prochaines années, et d'ici à trois ans, plus personne ne codera d'application en Objective-C sur iOS/OS X. C'est un peu triste, mais Swift n'est plus basé sur le C, et autant pour Apple que pour les développeurs, ça ouvre beaucoup de portes pour le futur et pour la flexibilité du langage ». Il formule un vœu pieux : « Maintenant il faudrait voir si Apple va pousser l'open source pour peut-être un jour le voir intégré à Android… On peut toujours rêver hein… »

La conclusion revient à Andy Damevin. Il se veut prudent et réclame du temps. Il espère ainsi qu'Apple « prendra le temps de bien valider toutes ces nouvelles fonctionnalités qui vont je pense mettre quelque temps avant d’être parfaitement mises en oeuvre par les développeurs ».

Accédez aux commentaires de l'article