Témoignages : des habitudes d’achats bien différentes selon les biens culturels

Stéphane Moussie |
Amoeba Records, plus grand disquaire indépendant - Photo Jumilla CC


La dématérialisation des biens culturels abolit les contraintes spatiales et logistiques propres à la distribution physique et permet à tout internaute d’accéder, en permanence, à un stock d’œuvres quasi illimité, comprenant notamment des œuvres du patrimoine qui n’étaient plus disponibles dans l’univers physique.


C’est ainsi que commence le volumineux rapport Lescure qui fait 80 propositions pour adapter les politiques culturelles au numérique. Le développement de l’offre légale de biens culturels dématérialisés y occupe une place importante (lire : Rapport Lescure : le CSA dans le rôle de l’Hadopi et une taxe sur les appareils connectés ).

Est-ce que l’offre légale répond à vos attentes, à quelle boutique en ligne va votre préférence et pour quelles raisons ? Êtes-vous devenu un gros consommateur de biens numériques ou continuez-vous d’acheter des supports physiques classiques ?

C’était l’objet de notre dernier appel à témoins auquel vous avez été environ 80 à répondre sur le forum.

Il se dégage une disparité assez forte dans la consommation des différents types de médias. L’offre dématérialisée de musique apparaît de plus en plus séduisante, supplantant même les formats physiques pour la plupart d’entre vous. En revanche, la situation pour les livres et la vidéo (films et séries) est bien différente, avec des supports physiques qui présentent toujours autant d’intérêt. Synthèse.
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