Des PC et des tablettes trop chers pour des clients qui ont été habitués à s'équiper avec Windows à bas prix. C'est l'analyse formulée par Paul Thurrott sur son site spécialisé dans l'actualité Microsoft pour expliquer le lent démarrage de Windows 8.
Les ventes du nouvel OS n'ont pas produit d'effets notables sur celles des PC pendant les fêtes. D'après NPD, les ventes de portables Windows ont baissé de 11% entre le Black Friday et Noël, tandis que le chiffre d'affaires baissait lui de 10,5%.
Pour Thurrott, l'un des procès faits aux résultats décevants de Windows s'appuie sur une appréciation complètement erronée des bonnes ventes de son prédécesseur.
Windows 7 était un bon système, mais il a eu aussi l'avantage de surfer sur la vague des netbooks. Des machines cheap et à prix cassés qui lui ont permis d'afficher des volumes moyen de 20 millions d'unités chaque mois pendant ses trois ans de vie.
Pour NPD, « les netbooks ont été la cause de dégâts incalculables pour le marché du PC » en tirant les prix vers le bas et en habituant les clients à ce qu'ils soient en quelque sorte la norme. Le tarif moyen d'un portable PC n'a augmenté que de 2$ observe NPD, pour s'établir à 420$. Et Paul Thurrot de comparer cela avec le prix moyen des portables Apple qui ajoute pas moins de 1000$ à l'étiquette.
Les clients du monde PC auraient ainsi du mal à comprendre pourquoi il faudrait subitement payer autour de 700$ en moyenne pour la nouvelle série de portables à écran tactiles adaptés à Windows 8. Même si le tactile apporte un plus, le prix demandé est trop élevé après le passage du rouleau compresseur des netbooks.
D'après NPD, les portables tactiles n'ont compté que pour 4,5% des ventes de machines Windows 8. Les capacités tactiles du nouvel OS seraient largement ignorées par les premiers clients, du fait d'un équipement inadéquat.
En suivant le tarif d'Apple avec ses iPad, Microsoft a vendu sa Surface à 500$, qui passent à un peu plus de 600$ lorsqu'on ajoute son fameux clavier. Ce qui là aussi conduit à un tarif sensiblement plus élevé que les portables à 400$. Conclusion, le prix est devenu un obstacle pour obtenir ces portables et tablettes dernier cri, seuls capables de faire profiter des nouvelles possibilités de Windows 8.
Sur le même sujet :
- Les ventes de PC Windows 8 seraient très décevantes
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Pour Thurrott, l'un des procès faits aux résultats décevants de Windows s'appuie sur une appréciation complètement erronée des bonnes ventes de son prédécesseur.
Windows 7 était un bon système, mais il a eu aussi l'avantage de surfer sur la vague des netbooks. Des machines cheap et à prix cassés qui lui ont permis d'afficher des volumes moyen de 20 millions d'unités chaque mois pendant ses trois ans de vie.
Pour NPD, « les netbooks ont été la cause de dégâts incalculables pour le marché du PC » en tirant les prix vers le bas et en habituant les clients à ce qu'ils soient en quelque sorte la norme. Le tarif moyen d'un portable PC n'a augmenté que de 2$ observe NPD, pour s'établir à 420$. Et Paul Thurrot de comparer cela avec le prix moyen des portables Apple qui ajoute pas moins de 1000$ à l'étiquette.
Les clients du monde PC auraient ainsi du mal à comprendre pourquoi il faudrait subitement payer autour de 700$ en moyenne pour la nouvelle série de portables à écran tactiles adaptés à Windows 8. Même si le tactile apporte un plus, le prix demandé est trop élevé après le passage du rouleau compresseur des netbooks.
D'après NPD, les portables tactiles n'ont compté que pour 4,5% des ventes de machines Windows 8. Les capacités tactiles du nouvel OS seraient largement ignorées par les premiers clients, du fait d'un équipement inadéquat.
En suivant le tarif d'Apple avec ses iPad, Microsoft a vendu sa Surface à 500$, qui passent à un peu plus de 600$ lorsqu'on ajoute son fameux clavier. Ce qui là aussi conduit à un tarif sensiblement plus élevé que les portables à 400$. Conclusion, le prix est devenu un obstacle pour obtenir ces portables et tablettes dernier cri, seuls capables de faire profiter des nouvelles possibilités de Windows 8.
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