Le brevet d'Apple surnommé "pinch to zoom" (pincer pour zoomer, n°7,844,915) a été provisoirement retoqué. Samsung en a averti la juge Kho qui préside le procès entre les deux groupes en Californie. Il incombe maintenant à Apple de faire la démonstration de sa validité.
Ce brevet contient 21 revendications techniques, dont une en particulier, la numéro 8, décrit le comportement d'un geste formé de plusieurs points de pression et pouvant déformer un élément. Toutes ces revendications ont été temporairement rejetées par l'USPTO ( United States Patent and Trademark Office), en sachant qu'elles comptaient parmi les éléments ayant conduit à la victoire d'Apple sur Samsung en Californie.
Apple et Samsung ont toujours un différend sur la manière dont le second a depuis contourné cette invention, rappelle Florian Mueller sur FOSS Patents.
C'est dorénavant à Apple de fournir les éléments nécessaires pour justifier de la validité de son brevet. Prouver, au vu des documents utilisés pour le contester, qu'il est nouveau et qu'il apporte une solution originale à un problème donné. En attendant, elle peut continuer à le faire appliquer si nécessaire.
C'est le troisième brevet d'Apple sur le multitouch qui est actuellement contesté (lire Le brevet sur l'effet de rebond invalidé provisoirement et Le « brevet Steve Jobs » pourrait être invalidé).
Philip Elmer-DeWitt souligne de son côté chez Fortune que ce principe de révision d'un brevet déjà accordé est rendu plus facile depuis le vote d'une nouvelle loi l'an dernier. Pour 17 750€, une personne ou entité anonyme peut demander à ce qu'un brevet soit à nouveau étudié et que son propriétaire le justifie.
Ce brevet contient 21 revendications techniques, dont une en particulier, la numéro 8, décrit le comportement d'un geste formé de plusieurs points de pression et pouvant déformer un élément. Toutes ces revendications ont été temporairement rejetées par l'USPTO ( United States Patent and Trademark Office), en sachant qu'elles comptaient parmi les éléments ayant conduit à la victoire d'Apple sur Samsung en Californie.
Apple et Samsung ont toujours un différend sur la manière dont le second a depuis contourné cette invention, rappelle Florian Mueller sur FOSS Patents.
C'est dorénavant à Apple de fournir les éléments nécessaires pour justifier de la validité de son brevet. Prouver, au vu des documents utilisés pour le contester, qu'il est nouveau et qu'il apporte une solution originale à un problème donné. En attendant, elle peut continuer à le faire appliquer si nécessaire.
C'est le troisième brevet d'Apple sur le multitouch qui est actuellement contesté (lire Le brevet sur l'effet de rebond invalidé provisoirement et Le « brevet Steve Jobs » pourrait être invalidé).
Philip Elmer-DeWitt souligne de son côté chez Fortune que ce principe de révision d'un brevet déjà accordé est rendu plus facile depuis le vote d'une nouvelle loi l'an dernier. Pour 17 750€, une personne ou entité anonyme peut demander à ce qu'un brevet soit à nouveau étudié et que son propriétaire le justifie.