Configurations multi-écran : avantage Windows 8

Anthony Nelzin-Santos |

L'essentiel de la communication autour de Windows 8 met en avant les tablettes et formats hybrides, mais le nouveau système d'exploitation de Microsoft fonctionne également sur les ordinateurs au sens traditionnel du terme. Sur ordinateur de bureau, il prend également en compte les configurations à plusieurs écrans — et bien mieux qu'OS X ne le fait actuellement.





Mark Yalovsky, chef de projet au sein de l'équipe Expérience utilisateur de Microsoft, rappelait en mai dernier l'importance de la prise en charge des configurations à plusieurs écrans. Environ 15 % des utilisateurs d'ordinateurs de bureau et 4,4 % des utilisateurs d'ordinateurs portables sous Windows utilisent en effet deux écrans ou plus. Certaines améliorations ont ainsi été apportées à cette fonction de base de Windows, notamment sur la gestion de la barre des tâches.



Le fonctionnement par défaut affiche l'interface Modern UI (Metro) sur un écran et le bureau traditionnel sur l'autre.





On peut ouvrir une application en plein écran ou deux applications se partageant l'espace sur l'écran Modern UI, et autant que l'on veut sur l'écran bureau. On peut aussi mélanger un peu les deux mondes dans certains cas précis (une application Modern UI en plein écran, et le deuxième écran partagé entre une application Modern UI sur un tiers et le bureau sur deux tiers).





On peut enfin afficher un bureau étendu sur les deux écrans, ou utiliser un écran comme une copie de l'autre. Bref, Windows 8 offre une belle flexibilité, même si certains regretteront de ne pas pouvoir utiliser deux apps Modern UI en plein écran, chacune sur leur écran.





C'est toujours mieux que sur OS X ! Si l'on passe une application en plein écran, le deuxième écran devient inutilisable ou presque. On peut l'utiliser pour y placer des palettes ou des préférences avec certaines apps, mais en aucun cas ne peut-on y placer une deuxième application en plein écran ou plusieurs applications et le bureau.



Un fonctionnement d'autant plus frustrant qu'OS X était en avance en la matière et qu'il a fallu pas moins de trois systèmes d'exploitation à Microsoft pour non seulement revenir dans la course, mais le dépasser (XP, Vista, 7). Ce problème ne touche certes que quelques dizaines de milliers d'utilisateurs, notamment maintenant que les MacBook représentent l'essentiel des ventes, mais n'en demeure pas moins gênant.



Il y a quelques semaines, Craig Federighi, le vice-président d'Apple en charge de l'ingénierie logicielle, répondait à un utilisateur s'inquiétant de ce problème qu'Apple était « absolument au courant de la passion de [ses] clients sur le sujet ». Ce serait peut-être (enfin) pour la 10.9…



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