Ce qu'il y aura dans Scrivener 2

Anthony Nelzin-Santos |
Il y a un mois, Keith Blount levait le voile sur quelques nouveautés de Scrivener 2, son gestionnaire de projets d'écriture, tout en se concentrant sur les fonctions qu'il avait décidé de ne pas intégrer (lire : Ce qu'il y aura (et ce qu'il n'y aura pas) dans Scrivener 2.0). Dans un nouveau billet de blog, il présente plutôt 10 fonctions de Scrivener 2.0 issues du retour des utilisateurs. Un Scrivener 2.0 dont l'interface a subtilement évolué.



Le corkboard (un panneau de liège virtuel affichant tous les contenus) a été revu : il dispose désormais d'un mode freeform où l'on peut arranger les cartes à sa guise. On peut désormais imprimer ces cartes sous la forme d'un index. Le corkboard est désormais moins isolé : il n'est qu'une autre manière de voir ses documents, les deux autres modes ayant eux aussi été revus.

Le mode freeform


Fonction centrale de Scrivener, l'édition de texte a elle aussi été revue : le développeur assure avoir travaillé à la réduction de tous les ralentissements. Une barre de formatage apparaît, et on peut désormais voir son document en mode page : doucement, Scrivener se tourne vers le WYSIWYG. On peut désormais voir les commentaires et les notes de bas de page sous la forme d'un inspecteur, même si les bulles de Scrivener 1 restent en place.

Suivi des modifications entre snapshots


Les snapshots ne sont plus listés dans une palette flottante, mais dans l'inspecteur : il est désormais possible de comparer les modifications entre deux instantanés. Un projet peut désormais être accompagné de plusieurs notes différentes, listées là encore dans un panneau de l'inspecteur, qui prend de l'importance dans Scrivener 2.0. Le mode plein écran peut désormais utiliser une illustration en fond, et est étendu aux éventuels moniteurs externes pour y disposer des palettes QuickReference, amélioration des palettes de documents, désormais éditables.

Mode plein écran


Les collections sont une autre manière d'organiser les documents d'un projet. Elles peuvent par exemple être utilisées pour organiser un projet par lieu ou par personnage. Elles peuvent aussi être organisées de manière semi-automatique avec des critères de recherche : elles remplacent les recherches sauvegardées de Scrivener 1.0. On peut compiler les collections de manière séparée, ce qui permettra de générer différentes versions d'un manuscrit. Toujours dans le but d'améliorer l'organisation et le repérage dans un projet, Scrivener 2.0 permet désormais de personnaliser l'icône d'un groupe, pour par exemple séparer les lieux des personnages.



La compilation d'un document a été revue : le panneau est désormais à la fois plus complet et mieux organisé, même si un mode basique est disponible pour une compilation rapide. On pourra désormais exporter en ePub (avec support des couvertures, des notes de bas de pages et des sommaires), et le support de Final Draft a été amélioré.



Puisque l'on parle d'ePub, il faut parler d'iPad : s'il est toujours hors de question que Scrivener soit porté sur iPad pour le moment (bizarrement, l'option d'une version Windows de Scrivener n'est pas écartée), Scrivener 2.0 s'intègre désormais à Simplenote, service de synchronisation de notes que l'on retrouve sur iPad.

Enfin, Keith Blount explique la tarification de Scrivener 2.0. Le prix d'une licence pleine va passer à 45 $ (5 $ de plus), avec 15 % de réduction pour le monde de l'éducation. Tous ceux qui ont acheté Scrivener 1.0 à partir du 1er août auront le droit à une mise à jour gratuite vers la v2.0 : le prix de la v1 va passer à 45 $ d'ici au 17 septembre. La mise à jour de la v1.0 à la v2.0 sera sinon payante : 25 $.

Scrivener 2.0 sera disponible fin octobre.
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