Tous les jeux du monde dans la poche

Arnaud de la Grandière |
La console Pandora se veut l'héritière de la GP2X : basée sur le même modèle open source, et conçue à partir des demandes des utilisateurs, cette console de poche, à peine plus grosse qu'une Nintendo DS (83 x 140 mm), a tout du "micro netbook".

Un écran tactile résistif de 4,3 pouces d'une résolution de 800x480, un processeur ARM Cortex à 600 MHz, épaulé par un DSP à 430 MHz et un GPU PowerVR SGX (supportant Open GL 2.0 ES), interface Wifi, Bluetooth et USB 2.0, deux ports pour cartes mémoire SDHC pour le stockage, une sortie vidéo, et un mini clavier QWERTY de 43 touches, voilà qui est assez impressionnant.

Mais cette machine est taillée pour les jeux, et inclut donc un double stick analogique, un joypad, et six boutons (dont deux sur les "épaules" de la machine, à la manière du contrôleur de la PlayStation). Le tout fonctionne sur une version modifiée d'Ångström Linux.

Outre les fonctions classiques d'un ordinateur comme le mail, le web ou la lecture de médias, il est bien sûr question de jeux. Les développeurs amateurs trouveront de quoi faire avec l'appareil, quant aux autres, s'ils peuvent bien sûr utiliser la logithèque dédiée à Linux, la Pandora se destine avant tout aux émulateurs, comme la GP2X avant elle.

Il est ainsi possible d'exécuter à peu près tout ce qui s'est fait en matière de jeux vidéo depuis leur origine : jeux d'arcade, super nintendo, Playstation, etc. La prouesse séduira sans doute le geek qui sommeille en vous, attention cependant : s'il est possible d'utiliser des émulateurs en toute légalité (en n'utilisant que des jeux dument achetés, voire "dumpés" par vos propres soins), on se doute bien qu'il y a tout de même là un petit fond d'hypocrisie dans cette démarche qui reste avant tout commerciale. La console est actuellement en précommande, au prix de $330. Le projet, initié en septembre 2007, est en passe d'arriver à terme, avec la production des premiers modèles en série.

Accédez aux commentaires de l'article