Apple et l'apprenti cloneur Psystar ont formulé une demande au juge charge de mener les débats sur cette affaire afin que certaines pièces utiles au procès restent secrètes. Celles-ci peuvent être des extraits de code, des informations techniques, des déclarations ou autres dépositions.

Il s'agit pour les deux protagonistes - mais certainement pour Apple qui a davantage à y perdre - de s'assurer que ces données ne fuiteront pas vers l'extérieur, donnant l'occasion à leurs concurrents d'en prendre possession. Ces informations ont pour but de participer à la défense des positions respectives des deux parties.

Le juge William Alsup doit encore se prononcer sur cette demande. D'autres procédures vont être mises en place pour ce procès dont la tenue est prévue le 9 novembre prochain.

Les experts amenés à s'exprimer sur ce dossier et à prendre connaissance de ces pièces confidentielles verront leurs CV examinés par les deux parties qui pourront objecter à leur participation et il leur sera interdit d'offrir des prestations de conseils ou d'analyses à des concurrents d'Apple et de Psystar.

Les deux sociétés devront également fournir une machine permettant l'étude des codes logiciels de chacun, lorsque nécessaire. Des machines déconnectése de tout réseau, placées dans une pièce isolée, par exemple chez les avocats, avec la tenue d'un journal sur les entrées et sorties de personnes.

Machines qui seront équipées d'une imprimante laser lorsqu'il sera absolument nécessaire de produire des exemples de code. Car les notes manuscrites pour relever des portions de code informatique seront interdites, tout comme l'enregistrement sur un support numérique. Ces documents imprimés devront être ensuite impérativement retournés.