Apple s'incruste au Japon et Nokia s'en va

Florian Innocente |
La santé de l'iPhone au Japon va être intéressante à suivre ces prochains mois. Nokia, qui n'est jamais que le premier vendeur de mobiles au monde a décidé de déposer les armes. Il se retire purement et simplement de ce marché furieusement versé dans la téléphonie mobile. Ne subsistera que sa division Vertu avec ses mobiles grand luxe, vendus entre 5000 et 10000$. Autant dire à une poignée d'individus au portefeuille testostéroné.

Nokia qui faisait sa seconde tentative d'implantation dans le pays n'aurait jamais dépassé les 1% de part de marché. Et la crise n'a pas amélioré ses perspectives. Face aux natifs NEC, Fujitsu, Sharp ou Panasonic, le finlandais a préféré redéfinir ses priorités.


En parallèle à cette actualité, Nokia démarre les ventes de sa réponse à l'iPhone, le 5800 XpressMusic (voir l'article Nokia dédie un Tube à l'iPhone), un mobile à large écran tactile. Mais là encore les débuts sont relativement prudents au vu du poids de son géniteur : Russie, Espagne, Inde, Hong Kong, Taïwan et Finlande. Le reste du monde attendra 2009, bien après Noël.

À voir, de son côté, comment va se porter l'iPhone au Japon. Apple lui a ajouté encore un peu de couleur locale dans son OS 2.2 avec une fonction d'émoticones (des "emoji") spécifique à ce pays pour les SMS. Mais à la différence de Nokia, la Pomme a plusieurs fers au feu dans l'archipel, avec ses ordinateurs et baladeurs. Un échec de son téléphone serait malvenu mais il n'aurait peut-être pas le même impact.


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