Orange s'explique sur le bridage de l'iPhone 3G

Florian Innocente |
PC Inpact publie une longue interview de Jean-Marie Culpin, directeur du marché Entreprise d’Orange France qui revient en détail sur l'affaire du bridage des débits de l'iPhone 3G. Parmi les informations données on retient en priorité que… :

- Le débridage pour les clients existants sera peut-être effectif plus tôt. La date du 15 septembre a été décidée afin de laisser une marge aux techniciens. Précision, ce passage à 1.8 Mbps "n'est associé qu'à l'offre iPhone".

- Plus de débit cela veut dire aussi une consommation potentiellement accrue et Orange pourrait du coup surveiller de plus près les dépassements de quota de 500 Mo.

- De la même manière, elle n'exclut pas la possibilité de relever ce quota à 1 Go.

- La gestion des stocks reste tendue, le modèle 16 Go noir a été le plus populaire.

De façon plus générale sur les raisons de ce bridage, Culpin explique qu'Orange a agi dans la précipitation au moment du lancement de l'iPhone et du calage de ces débits. L'opérateur s'est rendu compte par la suite que les clients de l'iPhone avaient un usage inédit pour ce type d'appareil, qui est à la croisée d'un téléphone 3G classique et d'un petit ordinateur.

Pour les premiers, souvent avec un forfait Origami Star, le bridage agit comme une sécurité puisque ces forfaits sont nettement plus limités en data. À l'inverse les PC Card 3G par exemple sont utilisées avec des ordinateurs où les besoins en débits sont plus importants.

"Sur l’iPhone, nous nous sommes retrouvé face à un terminal intermédiaire câblé par défaut sur le débit 384 kb/s des premiers téléphones. Mais notre intention est bien d’avoir une gestion du débit max en fonction du couple entre un terminal et une offre. C’est un produit plus orienté sur le surf que nos premiers terminaux et nous sommes en train de nous adapter sur l’iPhone, mais aussi sur tous les terminaux 3G+ qui seront susceptibles d’être dans une classe d’évolution de terminaux qui compte tenu de leur ergonomie s’approchent d’un PC."

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