Un SSD, ça dure, ça dure…

Anthony Nelzin-Santos |

Depuis près d’un an, Tech Report torture six SSD « grand public » différents pour avoir une idée de leur fiabilité. La conclusion ? Aucun des SSD testés n’a rendu l’âme avant qu’aient été écrit plus de 700 To de données, et trois d’entre eux sont toujours opérationnels après avoir reçu 1 000 To de données. Bref, les peurs sur la fiabilité des SSD semblent appartenir au passé.

Image Tech Report.

Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas les sauvegarder : un Samsung 840 contenant 250 Go de mémoire TLC gravée en 21 nm, est tombé en panne sans crier gare de manière facilement identifiable par un utilisateur lambda. Un SSD Intel 335 (240 Go de mémoire MLC 20 nm) est entré en mode « d’auto-destruction » lorsqu’il ne pouvait plus garantir son bon fonctionnement après 700 To de données écrites, et un Kingston HyperX 3K (240 Go de mémoire MLC 25 nm) a déclenché de multiples alertes au niveau du système avant de déclarer forfait après 728 To de données écrites.

Il est particulièrement intéressant de constater que les trois SSD qui restent en lice, et ont maintenant dépassé 1 000 To d’entrées, embarquent des technologies bien différentes. Le Corsair Neutron GTX utilise un contrôleur Link_A_Media et de la très récente mémoire MLC gravée en 19 nm ; le Samsung 840 utilise un contrôleur maison et de la mémoire MLC gravée en 21 nm ; et un Kingston HyperX 3K identique à celui qui a déjà rendu l’âme poursuit sa route.

Pourquoi ? Il est soumis à des données compressibles et déduplicables, que son contrôleur SandForce semble mieux encaisser que des données incompressibles — voilà qui sera particulièrement important pour les vidéastes, par exemple. Pour le commun des mortels cependant, n’importe lequel de ces SSD fera l’affaire : les modèles testés ont résisté bien plus longtemps que ce que leurs fabricants annonçaient.

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