MacBook : premières impressions et photos

Stéphane Moussie |

Incroyablement fin et léger, c'est ce qui ressort en premier des prises en main du MacBook, le nouveau portable d'Apple qui va encore plus loin que le MacBook Air en matière de mobilité. Et pour cause, il pèse seulement 920 g et fait 1,3 cm d'épaisseur au maximum, contre 1,08 kg et 1,7 cm pour le MacBook Air 11" qui n'était déjà pas bien gros.

L'écran Retina (2304 x 1440) de 12" a également frappé les journalistes qui ont pu l'essayer. « Il est exceptionnellement fin et avec les bords noirs que j'attendais depuis leur première apparition sur le MacBook Pro », écrit Dieter Bohn de The Verge. « C'est un écran incroyable [...] les angles de vision sont énormes et les textes sont parfaitement détaillés », s'enthousiasme Chris Burn de SlashGear.

Les nouveautés ne s'arrêtent pas là. Il y a aussi ce clavier aux touches plus fines et pour lequel Apple a développé un mécanisme « papillon » pour conserver de bonnes sensations de frappe. Dieter Bohn indique que ce clavier demande un temps d'adaptation et que la course est très courte : « je n'étais pas sûr que je tapais vraiment. C'est proche de la sensation de taper sur l'écran en verre d'une tablette [...] mais j'imagine que je pourrais m'y habituer avec un peu de temps. » Petit détail au sujet du clavier : il n'utilise plus la police VAG Rounded, mais une autre assez similaire.

Le trackpad, qui change également de technologie, fait aussi débat. Il est toujours grand et recouvert de verre, mais il n'a plus de clic mécanique — un retrait notamment guidé par l'impératif de finesse. On a à la place le retour haptique assuré par le Taptic Engine inauguré dans l'Apple Watch. D'après les premiers témoignages, le Taptic Engine joue bien son rôle de retourner à l'utilisateur la confirmation de son clic par une vibration.

Le trackpad Force Touch est également capable de reconnaître différents niveaux de pression. Le « clic soutenu », qui consiste à maintenir la pression après un clic pour par exemple afficher l’aperçu d’un fichier dans le Finder, n'a pas convaincu le journaliste de The Verge qui l'a trouvé « loin d'être intuitif ». C'est le genre de commandes qui nécessite d'être testées sur la durée pour voir si elles deviennent naturelles et si elles font gagner du temps.

Au niveau de la mécanique, le MacBook est doté d'un processeur Core M Broadwell. Ce processeur basse consommation permet de se passer de ventilateur (et donc de gagner en finesse), mais en contrepartie il est moins puissant que les puces utilisées dans les MacBook Air d'après des tests menés sur des PC (lire : HP EliteBook 1020 : un premier test mitigé en attendant le MacBook Air Retina).

Selon Wired, ce Core M n'a eu aucun mal à faire tourner plusieurs applications de bureautique en même temps (on ne sait pas si les MacBook exposés étaient dotés du processeur à 1,1 GHz ou 1,2 GHz). Le jugement est le même chez The Verge, qui note que la puce n'a pas eu de mal à gérer l'écran Retina. Il faudra voir comment le MacBook se comporte dans des tâches plus intensives.

Tous les médias soulignent également la connectique singulière du portable, ou plutôt sa quasi-absence. Il n'y a qu'un port USB Type-C et un port jack. Étant donné que le port USB sert à la recharge, l'achat d'un hub USB (et d'un adaptateur USB Type-C vers USB « classique ») semble presque inévitable.

Le MacBook sera disponible en trois couleurs assorties à l'iPhone : or, gris sidéral et argent. La pomme au dos n'est plus lumineuse, elle est en métal.

En résumé, le MacBook est une machine radicale et clivante, de la même manière que le fut le MacBook Air original.

Le MacBook sera livré à partir du 10 avril. Il est déjà présent dans l'Apple Store en ligne (à partir de 1 449 €), mais on ne peut pas le commander pour le moment.

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