Le « filtre anti-arnaques » du gouvernement sera testé en septembre

Mickaël Bazoge |

Impossible d'y échapper, les messages de malandrins qui, par SMS ou courriel cherchent à siphonner des données personnelles et des coordonnées bancaires prolifèrent. Les brigands numériques surfent sur l'actualité pour nous faire tomber dans le panneau, comme le terrible séisme en Turquie, ou encore en exploitant le flou autour du CPF (Compte personnel de formation).

Pour échapper à l'escroquerie, la vigilance est de mise mais parfois cela ne suffit pas. Le ministre délégué chargé de la Transition numérique, Jean-Noël Barrot, travaille sur un « filtre anti-arnaques » qui alertera l'internaute « lorsqu'il s'apprête à se diriger vers un site qui a été identifié comme un site à arnaques »1. Il a donné quelques détails à France Info sur ce dispositif qui est aussi une promesse de campagne d'Emmanuel Macron.

Une première version expérimentale de ce filtre sera testée au moment de la coupe du monde de rugby, en septembre, étant entendu que les arnaques se multiplient à l'occasion des grands événements. Le filtre sera « enrichi » pour les JO de Paris, en 2024. Le filtre servira à prévenir, pas à bloquer l'internaute, a souligné Jean-Noël Barrot, qui indique que « vous aurez la liberté d'aller sur le site, mais vous aurez reçu un avertissement ».

Techniquement parlant, le gouvernement devrait proposer un DNS qui filtrera les noms de domaine. Charge aux internautes d'utiliser ce DNS avec leurs appareils.

dns0.eu, un nouveau service de DNS européen par les créateurs de NextDNS


  1. Rappelons l'existence de la plateforme cybermalveillance.gouv.fr qui se propose d'assister les particuliers et les organisations victimes d'actes de cybermalveillance.  ↩︎

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