C’est une légende urbaine tenace à laquelle l’Arcep veut tordre le cou : non, le FAI qui a fibré l’immeuble en FTTH ne bénéficie d’aucune exclusivité d’aucune sorte. Les commerciaux de l’opérateur fabulent quand ils disent aux résidents d’un immeuble qu’ils ne pourront choisir d’autre FAI pendant une période donnée.

Le régulateur des télécoms a promptement réagi à une question postée par un internaute sur Twitter. « C’est faux », confirme l’Arcep, « l’opérateur qui exploite les lignes fibre de l’immeuble ne bénéficie d’aucune exclusivité ». Au contraire : le FAI doit informer « immédiatement » les autres opérateurs suite à la signature de la convention d’équipement en fibre optique.

Mieux (ou pire encore, si l’on se place du point de vue du FAI) : après l’installation des lignes, l’opérateur a obligation d’attendre trois mois avant de commercialiser ses services. Ce délai permet aux concurrents de se raccorder au réseau ; le délai se rallonge d’un mois pour chaque nouvel immeuble connecté au point de ralliement.

L’Arcep indique pour finir que l’ouverture commerciale est simultanée pour tous les FAI (qui ont raccordé leurs réseaux à l’immeuble, bien sûr). Qu’on se le dise...