Pour soutenir la filière jeu vidéo, Jean-Luc Mélenchon veut taxer les manettes

Mickaël Bazoge |

La campagne de l'élection présidentielle est l'occasion pour les hommes et les femmes politiques de s'intéresser à des domaines qui, de prime abord, ne cadrent pas forcément avec l'image publique qu'ils renvoient. Si on s'imagine facilement Jean-Luc Mélenchon haranguer les foules autour de son projet de VIe République, on a moins cette image d'un candidat proche du secteur du jeu vidéo. Et pourtant, c'est bien le cas.

Dans le programme de Jean-Luc Mélenchon —

« Même les jeux que je n’aime pas, celui sur la Révolution française, Assassin’s creed — parce qu’à la fin, c’est les révolutionnaires qui sont nuls —, il est d’une splendeur, d’un aboutissement technique… Bref, c’est magique », a admis le candidat à Europe 1. Jean-Luc Mélenchon a même des propositions à faire dans ce domaine qui ne sont pas inintéressantes, peu importe le bord politique auquel on émarge.

Le candidat de la France Insoumise a ainsi l'intention, s'il est élu bien sûr, de créer un centre national du jeu vidéo qui, à l'image du centre national du cinéma, permettra de développer la filière jeu vidéo en France. « Je vous garantis que si je suis élu, je mettrai le paquet pour que cette filière existe en France, pour qu’elle se développe, que les gens n’aient pas besoin de partir », a-t-il expliqué. Mais voilà, comment financer une telle initiative ? Jean-Luc Mélenchon évoque une « éventuelle » taxe sur… les manettes de jeu vidéo. Après tout, il existe bien une taxe sur les tickets de cinéma pour faire vivre le CNC !

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