K 2000 : bientôt une réalité grâce à Google

Christophe Laporte |
« C’est une anomalie que les voitures aient été inventées avant les ordinateurs. Votre voiture devrait pouvoir conduire toute seule. C’est tout simplement logique ». Voilà ce qu’affirmait Éric Schmidt, le patron de Google, lors d’un événement organisé par TechCrunch.

Ces propos n’étaient pas innocents. Sur son blog, l'entreprise de Mountain View a indiqué qu’elle travaillait sur un concept de voiture sans chauffeur. La société a mis au point de sept véhicules tests (six Toyota Prius et une Audi TT) qui ont déjà parcouru 1500 kilomètres « seuls » et plus de 200 000 kilomètres avec l’aide occasionnelle d’un vrai conducteur. Ces expérimentations ont bien évidemment été menées avec l’autorisation des autorités locales.

À ce jour, un seul accident a été recensé avec une « Google Car ». L’une des voitures de Google a été emboutie à l’arrière lorsqu’elle voulait s’arrêter à un feu. Le projet de Google est loin d’être finalisé, un tel modèle ne devrait pas voir le jour avant huit ans. Les voitures en question sont bardées de technologies : caméras vidéos, radar, capteur sensoriel, GPS… Toutes ces données sont transmises au data-center de Google qui font le reste.



L’enjeu pour Google est multiple : « Larry [Page] et Sergey [Brin] ont fondé Google car ils souhaitaient contribuer à résoudre les grands problèmes du monde à l'aide de la technologie […] Notre but est d'aider à diminuer le nombre d'accidents de la route, de libérer du temps aux conducteurs et de réduire les émissions de CO2 en changeant fondamentalement leur utilisation de la voiture », peut-on lire sur le blog de Google. Le géant de l’internet rappelle que plus de 1,2 million de personnes meurent chaque année suite à des accidents de voiture.

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