Dans un an, Palm n'existera plus. Tel est le verdict de 24/7 Wall Street qui estime que le Pre n'arrivera pas à s'imposer face à l'iPhone et au BlackBerry. Douglas A. McIntyre explique que les finances de Palm sont catastrophiques (lire : Palm souffre en attendant le Pre), ses ventes en chute libre et qu'en s'associant avec Sprint, elle a misé sur le mauvais cheval. Aux États-Unis, l'opérateur ne cesse de perdre des clients depuis deux ans.



Cet avis qui rappelle un peu celui de Michael Dell il y a une dizaine d'années qui conseillait aux dirigeants d'Apple de tout arrêter et de rendre l'argent qui reste aux actionnaires n'est pas partagé par les premiers développeurs qui ont eu accès au SDK pour le Palm Pre.

Tom Conrad, le directeur de la technologie de Pandora, estime que le Palm Pre est un appareil orienté vers le futur qui est tout sauf une copie de l'iPhone. Christian Sepulveda de Pivotal Labs est également optimiste. Pour lui, webOS, le système d'exploitation de Palm est une toute nouvelle façon d'aborder la question des OS sur les smartphones.

La plus grande difficulté pour Palm sera sans nul douter de parvenir à se (re)faire un nom auprès du grand public sur un segment où les poids lourds ne manquent pas.

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