Free mobile : comme un chien dans un jeu de quilles

Arnaud de la Grandière |
Un véritable feuilleton

Comme on n'osait plus l'espérer, l'ARCEP a finalement donné son feu vert à Free Mobile pour devenir le quatrième opérateur français de téléphonie mobile. C'est qu'il aura fallu en passer par bien des avatars pour arriver à ce résultat : Iliad/Free s'était déjà portée candidate au précédent appel d'offres, en 2007, où elle était déjà seule en lice. Mais la facture étant trop salée pour elle, elle a posé comme condition à sa candidature de pouvoir étaler le paiement du prix de la licence, condition qui a vu son dossier rejeté, car ne correspondant pas aux critères d'admission. Les conditions ont bien évolué depuis, et le gouvernement a consenti à quelques efforts pour rendre la chose faisable. Le montant initial, de plus de 619 millions d'euros (soit le même déboursé par Bouygues Telecom, SFR et Orange en 2000) a fondu pour descendre au tiers, soit 240 millions, mais la licence n'inclut également qu'un tiers de la bande de fréquence accordée aux autres opérateurs, afin de rester équitable.
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