Qu'arrive-t-il à Apple ? Le constructeur, d'habitude si secret sur ses nouveaux produits, vient d'annoncer lui-même, sur son magasin en ligne, l'arrivée du prochain iMac. Et cette fois, il ne s'agit pas d'une erreur, d'une publication involontaire de spécifications techniques. Le message est clair : "Apple a cessé de prendre des commandes sur la gamme actuelle d'iMac, alors que débute la transition avec une toute nouvelle gamme qui sera annoncée et disponible en septembre. Nous pensions que l'iMac de nouvelle génération serait prêt alors que nos stocks d'iMac actuels auraient été écoulés, dans quelques semaines, mais nos prévisions n'ont pas été parfaites. Nous présentons toutes nos excuses à nos clients".
En clair : Apple ne veut plus prendre de commande de l'iMac de deuxième génération sur sa boutique (où la vente se fait en direct), et donne rendez-vous aux acheteurs de la machine de milieu de gamme en septembre. Le message sonne comme l'étonnante reconnaissance, à la fois franche et inquiétante, de l'incapacité de la marque à tenir ses délais et à gérer ses stocks. Apple devra toutefois bientôt expliquer cette communication face aux analystes, lors de l'annonce de ses résultats le 14 juillet. Nul doute que les questions sur la gestion des inventaires et les ventes manquées seront cinglantes. Le cours de l'action, hors séance, encaisse le coup, chutant de 6%. Et les observateurs peinent à expliquer cette décision inattendue. Car avec ce retard, et la décision de ne plus prendre de commande sur Apple Store, et donc de ne plus produire d'iMac, Cupertino fait une croix sur les ventes de l'ordinateur grand public sur son trimestre de rentrée, si important pour la marque. Contactés, des revendeurs européens avouent eux aussi ne disposer presque d'aucun stock.
Les ventes d'iMac G4 n'ont cessé de baisser au cours des derniers trimestres. Si le design du modèle emblématique d'Apple présenté en janvier 2002 reste audacieux, les caractéristiques techniques et la tarification pratiquée peine à coller aux réalités du marché. D'autant que la gamme n'a plus été mise à jour depuis novembre. Cet événement confirme en tout cas qu'Apple avait bien l'intention de lancer l'iMac plus tôt, peut-être même lors de la conférence d'ouverture de la WWDC. On comprendra peut-être alors, au-delà de la gestion des stocks, les autres raisons de ce retard. Notamment techniques. On saura aussi dans quelle voie Apple décide de s'engager : l'iMac sera-t-il orienté sur l'entrée de gamme, adoptant un design de mini-tour, ou de shuttle ? Se positionnera-t-il au milieu de gamme, embarquant un G5 puissant ? Tous les regards, ceux des clients ou des revendeurs, se tournent désormais vers l'Apple expo, où l'iMac 3 devrait être annoncé. Avec cette annonce, et la promesse d'une nouvelle génération en septembre, Apple - entreprise si singulière - compte aussi, comme du temps du Power Macintosh G5, sur la fidélité et la patience de ses clients, prêts à attendre deux mois pour découvrir sa nouvelle création. Encore faudra-t-il que les stocks soient au rendez-vous à la rentrée.
En clair : Apple ne veut plus prendre de commande de l'iMac de deuxième génération sur sa boutique (où la vente se fait en direct), et donne rendez-vous aux acheteurs de la machine de milieu de gamme en septembre. Le message sonne comme l'étonnante reconnaissance, à la fois franche et inquiétante, de l'incapacité de la marque à tenir ses délais et à gérer ses stocks. Apple devra toutefois bientôt expliquer cette communication face aux analystes, lors de l'annonce de ses résultats le 14 juillet. Nul doute que les questions sur la gestion des inventaires et les ventes manquées seront cinglantes. Le cours de l'action, hors séance, encaisse le coup, chutant de 6%. Et les observateurs peinent à expliquer cette décision inattendue. Car avec ce retard, et la décision de ne plus prendre de commande sur Apple Store, et donc de ne plus produire d'iMac, Cupertino fait une croix sur les ventes de l'ordinateur grand public sur son trimestre de rentrée, si important pour la marque. Contactés, des revendeurs européens avouent eux aussi ne disposer presque d'aucun stock.
Les ventes d'iMac G4 n'ont cessé de baisser au cours des derniers trimestres. Si le design du modèle emblématique d'Apple présenté en janvier 2002 reste audacieux, les caractéristiques techniques et la tarification pratiquée peine à coller aux réalités du marché. D'autant que la gamme n'a plus été mise à jour depuis novembre. Cet événement confirme en tout cas qu'Apple avait bien l'intention de lancer l'iMac plus tôt, peut-être même lors de la conférence d'ouverture de la WWDC. On comprendra peut-être alors, au-delà de la gestion des stocks, les autres raisons de ce retard. Notamment techniques. On saura aussi dans quelle voie Apple décide de s'engager : l'iMac sera-t-il orienté sur l'entrée de gamme, adoptant un design de mini-tour, ou de shuttle ? Se positionnera-t-il au milieu de gamme, embarquant un G5 puissant ? Tous les regards, ceux des clients ou des revendeurs, se tournent désormais vers l'Apple expo, où l'iMac 3 devrait être annoncé. Avec cette annonce, et la promesse d'une nouvelle génération en septembre, Apple - entreprise si singulière - compte aussi, comme du temps du Power Macintosh G5, sur la fidélité et la patience de ses clients, prêts à attendre deux mois pour découvrir sa nouvelle création. Encore faudra-t-il que les stocks soient au rendez-vous à la rentrée.