Notos, un service français pour partager des photos sous la forme d’albums web

Nicolas Furno |

Notos est un service français qui propose depuis quelques années de partager des photos sous la forme d’un album web. Il reprend en quelque sorte le créneau qui a longtemps été occupé par Flickr, mais avec un choix différent : l’idée ici n’est pas de partager toutes ses photos, mais plutôt de créer des albums thématiques et même scénarisés avec une organisation par chapitre. À l’origine, l’angle du service était le carnet de voyages, même si on peut s’en servir pour d’autres usages, comme diffuser des photos de chats bien évidemment.

L’éditeur d’album de Notos, ici dans le navigateur web.

Loin des millions d’utilisateurs des réseaux sociaux, Notos revendique aussi une approche commerciale différente, avec une offre dépourvue de publicité et un abonnement optionnel. Un compte gratuit permet de créer des albums avec la majorité des fonctions du service, mais en vous limitant à 200 photos. Un abonnement facturé 50 € par an, 15 € par trimestre ou encore 6 € par mois permet de lever cette limite et ajoute quelques bonus supplémentaires, comme la mise en ligne de vidéos, des thèmes supplémentaires pour les albums ou encore la possibilité de protéger une publication par un mot de passe.

Il y a aussi une dimension sociale avec la possibilité de suivre un album et de recevoir des notifications en cas de mises à jour, mais aussi de commenter les images. Notos peut être utilisé dans n’importe quel navigateur web, ainsi que par le biais d’une app mobile proposée sur iOS et sur Android. Elle reprend toutes les fonctions du site, en simplifiant logiquement le partage de photos prises avec son smartphone. C’est peut-être la meilleure option pour tester le service, d’autant que vous pouvez vous connecter avec un compte Apple ou Google.

Notos sur un iPhone.

Tous les fichiers sont stockés exclusivement en Europe, sur plusieurs centres de données pour éviter toute perte. Notos reste volontairement un service à taille humaine, ce qui peut être un avantage face aux monstres américains. À noter que l’export des albums au format PDF est prévu, tout comme un jour l’impression d’albums papier.

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