Apple repense la signature des fichiers

Arnaud de la Grandière |
Lorsque le Macintosh est arrivé en 1984, si son interface graphique était l'élément le plus évident du caractère révolutionnaire de la machine d'Apple, c'était loin d'être le seul. La façon dont le Mac gérait ses fichiers était également un modèle du genre. Sur MS-DOS, les fichiers ne pouvaient avoir un nom que de 8 caractères (contre 31 pour le Mac), suivis d'une "extension" de 3 caractères qui déterminait le type de fichier (par exemple "fichier.doc"), ce qui est plutôt abscons.

Sur Mac en revanche, les fichiers n'avaient pas d'extension : en lieu et place, ils intégraient une signature, qui précisait à la fois le format de fichier, et l'application qui l'avait créé (sur 4 caractères chacun). Non seulement chaque format de fichier a droit à sa propre icône permettant de l'identifier, mais celle-ci varie également en fonction du logiciel qui l'a créé (Apple fournissant des guides pour que le tout soit clair et cohérent).
Accédez aux commentaires de l'article