Derrière the wall, des Mac mini

Anthony Nelzin-Santos |

Après un ultime concert au Stade de France le 21 septembre dernier, la tournée The Wall Live de Roger Waters a pris fin. Le spécialiste de l'équipement audiovisuel XL Video revient sur cette (super-)production qui a impliqué des Mac mini et Thunderbolt.





Lors de chaque représentation, le mur qui donne son nom à la tournée est érigé par une équipe de quinze personnes. Des images et des clips y sont projetés à l'aide de trente-six projecteurs Panasonic PT-DZ21K, dont la puissance lumineuse est huit fois supérieure à celle d'un projecteur « de bureau » (20 000 lumens). Un contrôleur spécial permet de parfaitement juxtaposer les zones d'affichage des projecteurs.



L'image finale atteint les 120 mètres et les 15 200 pixels de longueur, soit trois fois la taille du plus grand écran IMAX au monde et huit fois la définition HD 1080p. Tous les médias sont créés en taille réelle, puis divisés en dix canaux individuels avec After Effects, stockés sur dix Mac mini server de production et sauvegardés sur dix Mac mini server de secours.





Les dix Mac mini server sont reliés en Thunderbolt à dix interfaces AJA Io XT qui permettent, entre autres choses, de parfaitement synchroniser l'affichage. Chaque machine est associée à une console BlackMagic ATEM qui permet notamment de contrôler le masquage de l'affichage au fur et à mesure de la construction du mur.



Rien ne sert de continuer à détailler cette configuration, de parler du coût de la tournée (estimé à 45 millions d'euros sur trois ans) ou d'évoquer ce qu'elle a rapporté (plus de 335 millions d'euros). Place au résultat, visuellement et musicalement jouissif.





Merci Matthieu

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